PLAN LOUP 2024/2029 , EN RÉSUMÉ : FEU A VOLONTÉ

PLAN LOUP 2024/2029 , EN RÉSUMÉ : FEU A VOLONTÉ

En 2013, le plan loup avait pour ambition « d’éduquer le loup »

Dans une déclaration de l’Association Nationale des Élus de Montagne on nous expliquait que les procédés portaient sur :

«les techniques d’accélération des procédures » le plan à venir devait :

« améliorer les méthodes de suivis de l’espèce » dans le but de tirer plus de loups…

L’Anem expliquait également que « l’expérience ayant montré que la possibilité de recourir rapidement aux tirs était dissuasive et efficace contre l’expansion géographique de l’espèce »

Or, c’est exactement le contraire qui s’est produit, le nombre des meutes a doublé dans les Alpes et le loup est présent dans toutes les régions de France, sans aucune anticipation des ministères concernés !

____________________________________________________________________________________

 

Un futur plan loup 2024/2029 sans aucune ambition :

Les premières pistes apparaissent ! Alors que le changement de statut concernant le niveau de protection de l’espèce est une demande inepte qui n’a aucun sens en terme de développement des moyens de protection, puisque le tir n’est effectivement pas un moyen de protection. Il suffit d’observer les faits pour s’en convaincre !

Dans les Alpes (plus de 500 tirs de loups depuis 2018 pour une baisse du nombre des victimes de 13% à peine, en 5 ans), comme dans le Doubs, comme en Saône-et-Loire et en région Bretagne, Pays de la Loire, Occitanie et Centre-Val de Loire (etc…) les faits attestent complètement que les causes du fiasco actuel tiennent des défauts de moyen de l’Ofb, des dénis constants des ONG concernant l’intensité des phénomènes de dispersion au niveau national, des mésinformations diffusées dans la presse et dans des discours officiels qui impliquent une totale absence d’anticipation. Donc une forte augmentation des risques de déprédations dans une totale absence de suivi des phénomènes, sans communication probante, sans analyse et sans aucune conviction officielle !

Dans un brouillard remarquable, qu’il faudrait qualifier d’enfumage notoire, l’État français attend toujours plus stupidement, sous couvert de l’Ofb, de constater des attaques sur troupeaux pour mettre en œuvre ces cercles 1, 2 et 3, sans suivi, il faut le répéter, sans analyse précise des contextes et sans avenir à l’évidence, en terme de résultat ! Et sans aucune priorisation !

Pendant que le Ministre Fesneau, occulte les réalités dans ses déclarations toujours plus partisanes, pendant que les préfets recrutent une armée de louvetiers, pendant que le ministre de l’écologie macronienne est quasi absent du dossier, pendant que les phénoménes d’installation sont largement démontrés par différents acteurs de terrain, l’urgence serait de « mieux compter pour mieux protéger »

En résumé compter les loups, au mieux serait le gage d’une meilleure capacité à s’engager vers la protection des troupeaux. Cette nouvelle bévue ministérielle nous explique que compter les voitures, au mieux, impliquerait une baisse du nombre des accidents, que compter les tempêtes pourrait faire chuter la vitesse du vent, que compter les méga-bassines permettraient d’éviter la sécheresse et finalement que compter les ministres pourrait même nous engager vers moins d’errances intellectuelles absolument remarquables !

Le ministre annonce, même, dans une incroyable absence de vision, les nouvelles pistes d’un plan loup déjà moribond, je cite :

« le renforcement des dispositifs de protection en améliorant l’équipement des louvetiers en charge des tirs… ».

Peut-on croire que les cadavres laissés en place sur les tirs de destruction du loup dans le Doubs et le Jura (génisses et biche) en 2022, font partie de l’équipement ?

Cette pratique interdite fait l’objet d’une plainte contre « X » et il faudra bien fournir des réponses cohérentes, en retour !

Dans un article intitulé « Le loup échappe à tout contrôle » il faut relever cette affirmation, je cite

« Le nouveau plan loup n’a pas eu d’effet » explique nonchalamment le président de la chambre d’agriculture, des Alpes Maritimes dans la France Agricole du mois d’août 2013. » 

Dans une déclaration du 30 septembre 2022, diffusée par la Fdsea des Alpes maritimes il est expliqué qu’à

« cette occasion Marc Fesneau a apporté quelques débuts de réponses à nos éleveurs :

? Se questionner sur la nature et le statut du prélèvement,

? Sur les méthodes de comptage du loup,

? Sur l’accélération des processus d’indemnisation ou de paiement des systèmes de prévention et de protection des troupeaux,

? Amorcer un travail sur le statut du patou,

mais également à court terme, envisager d’autoriser un tir de prélèvement pour :

« détendre la pression qui est mise sur les élevages par les loups » selon le Ministre. »

En résumé, en gardant un statut maximal de protection, qui n’est plus respecté dans le département des Alpes Maritimes ! En 2022 49 tirs de destruction ont eu lieu, soit près de 30% des tirs engagés et réussis dans ce seul département, concernant une population de loups qui n’est pas définie.

Toutefois, il faut estimer compte tenu des données officielles, concernant le nombre des meutes en place, dans ce département que pour un nombre de 20 groupes définis, la population n’excède pas 150 individus ! Le nombre des tirs engagés excèdent très probablement le seuil de 21% définis par l’État lui même ! Cette donnée nous confirme que 33% de l’effectif de population est tiré officiellement, dans le sud des Alpes…

Compte tenu de la mortalité naturelle (estimé ici à 6%), d’un phénomène de braconnage (poison, tirs, cadavres piégés, etc) non suivi, voire même occulté sciemment, il faut croire que la politique engagé dans ce département « test » pourrait être utilisée à des fins politiques, pour se débarrasser provisoirement des déprédations du loup !

Avec une chute de 11% du nombre des victimes, l’État français se targue d’obtenir des résultats qui sont de fait le fruit, d’un contournement des directives européennes !

____________________________________________________________________________________________

 

Deuxième dérive notable à notifier !


Alors que Fne et d’autres, dans un communiqué intitulé,

« Bientôt un nouveau Plan national d’action Loup (PNA 2024-2029) : propositions ! »

se gargarisent, en expliquant je cite :

« Dans les Alpes, où les loups sont présents depuis 1992, les dommages sont en baisse depuis le début de l’actuel PNA (-22%), alors que les effectifs de loups ont doublé (+ 110%) »

Toutefois, en 2021, 1627 victimes sont dénombrés dans le département des Alpes maritimes, contre 1450 au 30 octobre 2022, soit 177 domestiques de moins!

Il faut immédiatement remarqué que ce communiqué occulte complètement la politique de tir engagée depuis 2013, en expliquant qu’il faut :

«  Mettre un terme aux tirs de prélèvement, maintenir la distinction entre tir de défense simple et tir de défense renforcé et favoriser les moyens d’effarouchement. »

Alors que la création d’une deuxième brigade du loup a été confirmée, je cite : « En effet, à la suite d’une entrevue avec le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, le 27 mars dernier, le locataire de la rue de Varenne vient de confirmer la création d’une seconde brigade loup, dans les cartons depuis l’été dernier. »

Il faudrait anticiper: « Dans les départements d’installation probable des meutes, il est nécessaire d’anticiper l’adaptation des pratiques consécutives à l’installation pérenne des loups plutôt que d’attendre et subir des situations de crise. Ailleurs, des loups dispersants peuvent nécessiter d’adapter les pratiques. »

Cependant le 22 novembre 2021, Fne nous explique que :

«Les organisations de protection de la nature boycottent le groupe national Loup »

En effet, sans souligner les dérives notoires de l’Ofb concernant les populations de loup, à propos de l’évaluation probante des effectifs de population en France, dans un dossier (bilan du suivi 2020/2021) l’Office explique :

« Le ralentissement de la progression démographique se confirme, avec un effectif moyen en sortie d’hiver 2020-2021 à 624 individus … »

Avant de revoir sa copie en 2022 en expliquant que l’évaluation des effectifs de population de 2021 est en fait de 783 individus, afin de pouvoir justifier le chiffre de 921 individus détectables, cette même année. Alors que les biais notoires sont soulignés depuis de nombreuses années par de nombreux acteurs, ce qui engage à un nombre de tirs de destruction en forte augmentation. (+62%)

 

Il faut souligner également que Fne nous explique :


« Nos organisations tiennent à réaffirmer leur soutien à l’OFB, rudement mis en cause malgré la qualité de son travail permettant d’évaluer régulièrement les effectifs et la répartition des loups présents sur le territoire national »

Peut-on croire à une énorme contradiction ?

Il faudrait donc « EN FINIR AVEC LA CULTUREDU NOMBRE DE LOUPSÀ ABATTRE »

et

« évaluer à l’échelle du pays une possible répartition future à l’horizon 2040 » alors que le loup est présent dans, quasi, la totalité des départements français. Sous couvert d’une confiance aveugle à accorder à l’ofb, il faudrait donc perdre un temps précieux à évaluer les potentiels :

alors que ces données existent :

https://observatoireduloup.fr/2021/11/30/les-potentiels-dinstallation-du-loup-en-france/

https://observatoireduloup.fr/2020/03/07/france-presence-du-loup-par-departement-en-2020/

https://observatoireduloup.fr/2023/03/24/la-presence-du-loup-en-france-par-region-en-2023/

Peut-on croire que cette politique aveugle va engager une fois encore à un maximum de déprédations pour un maximum de tirs de destructions du loup (probablement proche de 200 individus en 2023) ?

Alors que les défauts de moyens sont absolument énormes, quant aux suivis de l’espèce et détection des phénomènes avant les phases de crise ! L’exemple breton est absolument édifiant.

https://observatoireduloup.fr/2022/05/10/region-bretagne-defaut-de-moyen-et-interpretations-non-probantes-des-donnees-egalent-ils-absence-officielle-du-loup/



 

Pendant que Fne se satisfait du maintien du budget « loup », alors qu’il faudrait le doubler, à minima, afin d’engager de nouveaux moyens, chaque année et dans les années à venir, il faudrait donc informer, former, généraliser les diagnostics de vulnérabilité, alors qu’il est indispensable d’analyser les contextes des éleveurs, présents dans les zonages du loups actuels (107 zones hors alpes au 1er trimestre 2023) au cas par cas, ce qui peut prendre plusieurs semaines, dans chaque exploitation concernée afin de prioriser les ressources humaines et matériels et budgétaires en connaissance de cause!

Il faudrait :

« développer des outils de suivi temporel et spatial » dans les parcs
nationaux et dans les parcs naturels régionaux qui de fait se concentre bien trop souvent sur les politiques liées au tourisme de masse….

« Étudier le recours à des solutions assurantielles »ce qui constitue une utopie remarquable ! Quel assureur va prendre en charge un risque certain alors que les moyens ne sont pas mis en œuvre par l’État alors que les Ong restent dans un aveuglement remarquable ?

« Diriger en priorité les tirs dérogatoires létaux sur les élevages qui concentrent le plus haut niveau de dommages » Ce qui est d’une stupidité rare puisque les populations de loups ne sont pas évaluées localement, d’une part et que cette dérive qui a déjà lieu dans les Alpes conduit à tirer un nombre de loups supérieur à 21% de l’effectif de population, ce qui devrait logiquement donner lieu à l’établissement de dossiers pointues dans les ONG concernées afin de faire cesser cette pratique et d’engager les recours en justice indispensables ! Il faut souligner que pour tenter de comprendre les faits de prédation sur ces élevages sous forte pression, la guerre du loup doit être abolie afin de concentrer tous les moyens sur l’étude des phénomènes ! C’est une évidence qui semble échapper aux acteurs incompétents du groupe national loup !

Le cas des Alpes maritimes est absolument édifiant :

https://www.facebook.com/jeanluc.valerie/posts/pfbid02VPG8e4hpGuSQhiJqsUEs115dMjpWcGuV6Ptsqm5rX2e9USR4nHVyb62cDNHZFArQl

Et de conclure, dans une nouvelle contradiction, je cite :

« Remplacer les tirs létaux par des tirs d’effarouchement » (??)

Il faudrait également :

« Faire évoluer le système de suivi et de gestion du loup basé actuellement sur l’estimation des effectifs présents, vers le suivi du développement spatial de la population lupine » ce qui est fait depuis plus de 10 ans à l’Observatoire du loup alors que ces même Ong sont dans un déni de présence absolument effroyable en terme de résultats attendus à moyen terme. Encore une contradiction intellectuelle absolument énorme !

L’exemple breton est absolument magistral :

https://www.ferus.fr/actualite/pas-de-loups-encore-en-bretagne

https://observatoireduloup.fr/?s=Bretagne

Toutefois, il faudrait :

« SENSIBILISER ET AMÉLIORER LA COMMUNICATION SUR LES LOUPS ET LEUR RÔLE DANS LES ÉCOSYSTÈMES »

Pour info :

https://fnepaca.fr/actualites/bientot-un-nouveau-plan-national-d-action-loup-voici-nos-propositions

 



 

La Communication de la Fnsea du 4 avril 2023 :

https://www.fnsea.fr/communiques-de-presse/un-plan-de-sauvegarde-de-lelevage-et-de-regulation-du-loup/?fbclid=IwAR3rJbMMa7qdaEiLQpHkDt3cT7VIEViTHGlI-_UtottGQFB8Q_rbjnVfa_o

Dans un communiqué contradictoire la Fnsea explique :

« Près de 1 500 loups sont désormais présents dans 52 départements français, ce qui a conduit en 2022 à une augmentation très forte des attaques (+21%) ainsi que des victimes (+24%). »

Les tirs de loups n’ont donc rien résolu et les données concernant l’effectif de population sont inexactes !

« Plus encore, si les troupeaux visés par les attaques étaient essentiellement des ovins, l’année 2022 a marqué un changement puisque les bovins ont aussi subi une forte prédation, notamment dans les départements du Doubs et du Jura, et dont les modalités de reconnaissance sous-estiment encore l’ampleur dans certains territoires. »

En omettant d’expliquer que ces résultats sont obtenus dans une forme d’anarchie organisée par une administration acculée par l’absence de suivi, d’anticipation et de compréhension, alors que les phénomènes de braconnage et de tirs organisés en Suisse et dans le Doubs, concernant des tirs de destruction sous couvert de la présence de cadavres n’ont rien changé à une situation pour laquelle préfecture, direction des territoires et office français de la biodiversité portent finalement toutes les responsabilités.

Passons aux intentions des ONG, au sein du groupe national loup…

LA GESTION DU RETOUR DU LOUP EN FRANCE : UN FIASCO ORGANISE avec la complicité des ONG… ?

La politique actuelle est basée sur trois dogmes:

1 Le loup n’existe pas tant qu’il ne tape pas dans les troupeaux

2 Quand il devient évident qu’il est présent, il est seul et isolé, et l’Ofb déclare même dans la presse bretonne, qu’il n’y a rien à faire de plus, il ne va pas expliquer le contraire de ce qu’il affirme en collectant des indices de présence.

3 Les Directions départementales cherchent à minimiser au maximum les subventions liées à la présence officielle du loup, il n’y a plus de fond financier donc.

Cette politique bloque toutes les capacités de compréhension, d’anticipation et d’adaptation et se finit par des tirs de plus en plus déviants, comme dans le Doubs, car parfois, les phénomènes, non assumés, engagent à un maximum de déprédations et le préfet et la DDT qui subissent de grosses pressions, couvrent les écarts concernant les conditions de tirs, car il faut faire du chiffre….

Le loup n’existe pas : sa présence serait « invérifiable »

Le loup est éternellement de retour, du jamais vu depuis 100 ans, c’est le leitmotiv diffusé de plus en plus souvent dans la presse, quand l’officialité s’oblige enfin à reconnaître les évidences qui remontent du terrain, par la force des réalités.

L’Ofb, ne serait plus capable d’approuver la présence du loup, même en présence d’un cadavre, sans devoir s’obliger à confirmer, « scientifiquement » par une donnée ADN, ce qui va prendre des semaines, voire des mois !

Les derniers exemples sont croustillants, à ce sujet, le 18 janvier 2023 à La Grande Motte, un loup percuté sur une départementale fait l’objet de la déclaration suivante :

« Il a été retrouvé ce mardi 17 janvier dans la matinée. Une analyse sera faite qui devrait confirmer qu’il s’agit bien d’un loup »

Il semble donc que confirmer la présence du loup, alors que les « experts » patentés disposent d’un cadavre, donc d’un élément formel, soit du domaine de l’impossible…

Le 12 février, trois loups sont observés à Six-Fours-les-Plages, alors que la préfecture de l’Hérault n’est pas en mesure de confirmer la présence de ce groupe de loups !

Toutefois, 4 loups sont observés le 16 janvier 2022 au nord de Montpellier, mais cette donnée, comme toutes les données en meute , dans ce département sont classées « invérifiables » dans les données publiques produites !

Pourtant 2 loups sont photographiés un peu plus tôt sur Saint-Michel, donnée encore et toujours « invérifiable ».

Depuis les mêmes faits se produisent en Seine-et-Marne, et dans le département du Rhône ou l’officiel nous explique :

«  il s’agirait d’un loup en recherche de territoire. En effet au sein du meute, les louvards sont souvent expulsés du groupe quand les jeunes louveteaux naissent, ils sont donc condamnés à errer jusqu’à fonder une nouvelle meute »

Toutefois toutes les études attestent que l’âge moyen des individus en phase de découverte est de 21 mois, le loup est donc condamner à « errer » et bien-sûr, il ne fait que passer…

Mais alors où donc finissent tous ces loups qui ne font que passer, dont la présence en groupe est invérifiable ? C’est un mystère entretenu par l’officialité, dans un défaut de moyen absolument regrettable alors que les données produites concernant l’officiel réseau loup, en dehors des Alpes, représentent au mieux 2250 indices, dont 40% ne sont pas valides à l’expertise !

Soit environ 1350 données valides sur un ensemble d’environ 85 départements dispersés par le loup en 2023, au nez et à la barbe de l’Ofb !

A notre demande, avec l’aval technique de la CADA, nous avons engagé depuis septembre 2022, une demande d’information complète, concernant la période 2017/2022.

Cette demande, concernant les rapports d’autopsies et analyses engagée par l’État sur des loups tirés, accidentés et braconnés, mainte fois renouvelée, après de nombreux contacts, téléphoniques, y compris par courriels de relance a fait l’objet d’une réponse qui nous a sidéré, je cite :

« nous sommes dans l’attente du développement de fonctionnalités d’un nouveau logiciel qui nous permettra d’extraire ces données à moyen terme.

Raisonnablement, en raison de la charge de travail actuelle, du manque d’effectif et de l’installation de ces nouvelles fonctionnalités, ces données devraient vous parvenir après la saison d’estive, à la rentrée 2023, sous réserve que tout fonctionne correctement. »

 

Réponse obtenue après plus de 5 mois de démarches !

Qui confirme un défaut de moyen absolument incroyable.

Peut-on croire que ces cumuls de défauts de moyen pénalisent à terme, les éleveurs et favorisent une politique de tirs de destruction de plus en plus déviante ?

Le loup est isolé : sa présence n’est « peut-être plus certaine »

Il n’y a qu’un seul loup, en Bretagne le groupe mammalogique breton explique immédiatement « Compte tenu de la pression d’observation, on peut dire qu’il s’agit d’une arrivée récente ».

dans un phantasme dogmatique remarquable  qui va desservir les éleveurs bretons à court et moyen terme.

En effet, dans les données produites par l’Ofb entre novembre 2011 et mai 2022 , il faut effectivement lire que 12 données sont cumulées en 7 mois dans le Finistère, toutes sont classées « non retenues » ou « invérifiables » en dehors d’une vidéo produite par hasard, le 04 mai 2022.

Dans les données des autres départements bretons il est possible de retrouver cette « pression d’observation », en effet , sur la même période, 4 données sont classées de même manière, dont une observation de deux individus dans le Morbihan. Le loup est invérifiable…Dans les Côtes d’Armor 5 données sont classées de la même manières, deux indices sont «  à valider »

Dans le département de l’Ille-et-Vilaine, il n’existe aucune donnée attestant de la présence du loup en Bretagne.

C’est vous dire si la pression d’observation est forte…Toutefois le 18 Novembre 2022 le Canis lupus est détecté dans ce dernier département. Le 7 janvier 2023 un loup est filmé dans le département des Côtes d’Armor officialisant, officiellement, sa présence, certaine !

Toutefois, dans ces déclarations récentes le groupe loup bzh, explique :

« selon cette approche, on ne peut faire état que d’un seul individu », pendant que des constats de déprédations sont engagés, dans les départements bretons…

Ce groupe constitué de Bretagne Vivante, ultra subventionnée par la région et le groupe mammalogique local dont les intervenants sont spécialisées sur les chiroptères, la loutre, voire les lépidoptères, n’a développé aucune étude, aucune publication, aucun relevé d’indices depuis 2017 en Bretagne !

Les déclarations du préfet référent au sujet de la présence du loup sont tout aussi ubuesques :

«  Le loup n’est peut-être que de passage » le 22 novembre 2022

Bretagne vivante pense au plan loup je cite: « Le plan loup permettrait de rassembler le maximum d’observations sur la présence du loup et de faire un point permanent sur les attaques … »

Toutefois des centaines de données sont produites par l’Observatoire du loup depuis 2018 et l’aveuglement organisé se traduit rapidement par des déprédations en Finistère !

Un grand classique du mélange de la désinformation, de l’incompétence et du dogmatisme aveugle ultra financée, sous couvert du discours officiel qui mène l’éleveur aux pertes et le loup au fusil! Et parfois aux dérives les plus officielles…

Un grand moment d’écologie breton, ça va sans dire …

Les Directions départementales cherchent à minimiser au maximum les subventions : une gestion des cercles minimalistes

Après le défaut de moyen, le déni de présence, l’absence d’information, le cercle infernal est en place, comme en 2012 dans l’Est, comme en 2020 en Saône-et-Loire, comme en Bourgogne France-Comté depuis 2018 avec le fiasco connu en 2022 et les dérives qui s’en suivent. Tout comme en Bretagne en 2022, toute comme en Normandie en 2020, tout comme dans le Massif central depuis 10 ans

Dérives qui ont fait l’Objet d’une plainte contre X déposée en février 2023, auprès du procureur de la République du Doubs ! Plaintes déposée à la demande de l’Observatoire du loup alors que les ONG nationale se défilent sur ce dossier pourtant révélateur

Le cercle infernal étant en place, sans aucune étude pointue des contextes et des zonages engagés par le loup, l’état distribue des milliers de mètres de filet à mouton, en pure perte, sans formation préalable, sans appui technique, sans organisation, l’exemple de la Saône-et-Loire étant tout à fait révélateur.

D’un simple loup à peine aperçu fin 2020, dès 2021 des centaines de domestiques sont prélevés par « le loup » et après deux tirs successifs laborieux, les éleveurs sont encore dans l’impasse, faute d’anticipation, faute de suivi probant, faute de budget et de volonté politique et de compétence formelle !

S’en suit les dérives organisées dans le Doubs, la justice en décidera, où des louvetiers et la brigade du loup tirent du Canis lupus, en présence de cadavres en toute illégalité !

Le cercle infernal orchestré par L’État est donc noyé sous les « Cercles » d’un plan loup abscons de mise en protection des troupeaux. De cercle 1 en cercle 3 l’éleveur et le loup sont baladés !

Alors que le même retard s’accumule depuis 20 ans, concernant les formations aux moyens de protection, 120 éleveurs formés en France, par l’Institut de l’élevage, alors que des formations sur le comportement du loup sont dispensés par le GMB, en Bretagne, ce qui le comble de l’absurdité, puisqu’il n’y a qu’un loup en Bretagne et qu’il n’est « peut-être que de passage » alors qu’il s’y reproduit depuis 2019…

Dans l’ouest les faits de Saint Brévin, Berrien et de Saint Quentin-en Mauges, attestent que des subadultes, de moins de 12 mois donc, sont nés localement, alors que le loup ne ferait que passer…




Conclusions :

Dans un colloque publié en mars 2023, il est établi,

que les réalités de terrain et les discours commencent à coller aux seules possibilités et capacités qui permettront de s’engager dans la cohabitation réfléchie:

C’est à dire, produire de l’étude des comportements des loups, dans la transparence, limiter les tirs de loups, et tenir compte des contextes de manière continue…

Bien que certains ne semblent toujours pas comprendre les comportements des loups en groupe dans ce documentaire…

https://www.youtube.com/watch?app=desktop&t=6060&v=KG91aWoQ3f0&feature=youtu.be&fbclid=IwAR0zGF3jYkDWTX8RZ4d1uvW_b7ZLHCdcVjtBvR12mFIbHbbA6xZKWR0Dctk#bottom-sheet

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.