LOUPS: PRESSION DE DESTRUCTION ET PRESSION DE DEPREDATION

Tirs de destruction du loup

Le niveau de pression de destruction sur le loup n’a jamais été aussi élevé qu’en 2022. Il faut constater de gros écarts dans les résultats obtenus et certains départements semblent être entrés dans une frénésie incontrôlée qui pourrait conduire à une forte diminution des quotas de tirs si les populations étaient estimées au niveau départemental!

Ce suivi de population par département devrait être instauré dans le prochain plan loup, alors que les pratiques de tirs posent de plus en plus questions, dans l’absence d’observateur indépendant! (présence de cadavres et de proies vivantes sur les sites de tirs en présence de la brigade du loup et/ou de louvetiers)

Pression de destruction du loup et niveaux de dépredations
Pression de destruction du loup et niveaux de déprédations…

Sur ce graphique vous allez retrouver: (données en base 100+ coef)

-une courbe verte qui désigne les niveaux de déprédations dans les départements ou des tirs de loups sont arrêtés en 2022

-des histogrammes orange qui déterminent la pression de tir, un coefficient en vert permet de comparer les différents départements (nombre d’arrêtés/ nombre de tirs)

-des histogrammes en jaune qui déterminent la pression du loup sur les troupeaux (n-1/n au 30/09/2022), un coefficient en noir détermine une baisse et un coefficient en bleu détermine une hausse

-des histogrammes en bleu qui qualifient le nombre d’arrêtés de tir dans les départements et donc les niveaux de pression qui s’exercent sur les représentants de l’État.

Les très mauvais élèves:

Les départements de la Corrèze et des Hautes-Pyrénées sont incapables de gérer la présence du loup et les phénomènes de dispersion en cours. Les causes sont multiples:

–  Les phénomènes de dispersion très mal suivis, l’absence d’information et d’anticipation, de mise en responsabilité des acteurs

-les défauts de moyen dans la mise en protection des troupeaux,

-le braconnage de l’espèce probablement

-l’incapacité de l’État à s’organiser et à acquérir les compétences nécessaires

-les défauts de formation et les pressions qui peuvent s’exercer

-l’absence de vision des Ong concernée

Les mauvais élèves:

Dans cette catégorie, on retrouve:

l’Ardèche, le Doubs et le Tarn…

Les causes sont les mêmes que précédemment, il faut ajouter l’incapacité de l’État à suivre et à détecter complètement les phénomènes de reproduction. Ici il faut relever encore les défauts de moyens et de suivi qui forment  les niveaux de déprédations alors que les moyens de protection ne sont pas mis en œuvre!

Les élèves dans l’attentisme:

Cantal, Drôme, Haute-Savoie, Savoie , Gard et Tarn sont affublés des mêmes défauts, Les tirs et/ou braconnage de l’espèce, dans les départements voisins, engageant vraisemblablement des phénomènes de dispersion intenses, non suivis, vers l’ouest et le nord.

Les bons élèves:

Dans ces départements, une faible pression de destruction permet d’obtenir des résultats satisfaisants: C’est à dire peu de tirs et une baisse progressive de la pression du loup.

Isère, Haute-Marne, Vosges, Hérault, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes et Var. Alors que tous les moyens (suivis et protection) ne semblent pas engager sur le terrain!

 

Le cas  d’école qui vous explique qu’une très forte pression de destruction du loup ne permet pas à moyen terme de se préserver des attaques du prédateur, sur les troupeaux:

Dans le département des Alpes-Maritimes, il faut constater que la pression engagée sur l’espèce, en 2022, atteint un seuil proche de 41% du total des effectifs de population envisageables. Les niveaux de déprédations sont en forte baisse (moins 30% au 30/09/2022) et les capacités de l’espèce à se maintenir dans le territoire de plus en plus faible. (en contradiction des conventions signées par l’État)

Il semble que cette frénésie de tuer soit totalement incontrôlée!

Il faut se demander:

Quels sont les accords non communiqués et les soutiens qui permettent au préfet du département concerné de dépasser, sans contestation possible, les limites de l’acceptable?

Quelles sont les incompétences, dérives et absences de contrôle qui ont pu mener à cette situation?

A quoi sert le groupe National Loup?

Que fait le Ministre de l’Écologie concerné, omnis-absent, sur le dossier loup?

Le cas d’école qui vous explique que le pourrissement du dossier loup engagé par les syndicats depuis 10 ans, mènent les éleveurs aux plus grandes difficultés:

En Lozère, la totale absence d’anticipation, les défauts de moyens et de suivis, les pressions diverses et les résultats obtenus (déprédations multipliées par 2.5 en mois d’un an) sont le fruit des dérives qui s’exercent dans ce département, dans l’absence de contrôle de l’État. Doit-on parler d’Anarchie et de système mafieux ?

L’exemple à ne pas suivre à l’évidence!

 

 

 

 

1 commentaire sur “LOUPS: PRESSION DE DESTRUCTION ET PRESSION DE DEPREDATION

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