FINISTÈRE : LA COORDINATION RURALE PIQUE UN FARD!

FINISTERE : LA COORDINATION RURALE PIQUE UN FARD

Dans un communiqué envoyé à la presse, la Coordination rurale du Finistère explique :

« Qu’elle souhaite alerter, les pouvoirs publics »

Première contradiction, notoire, alerter permet d’avertir d’un danger, sans aucun doute, toutefois cette alerte doit permettre d’agir et de prendre des mesures de protection !

C’est effectivement ce qui a été demandé, à juste titre par la Confédération paysanne, bien plus au fait des contraintes connues sur l’élevage, je cite la presse régionale :

« La Confédération paysanne a réclamé dans un communiqué, jeudi 22 décembre 2022, que toute la Bretagne soit classée en cercle 3.

« Dans la mesure où la présence du loup est amenée à être durable, qu’il peut parcourir rapidement de longues distances et que le loup arrivé en Finistère a déjà forcément traversé ces départements, nous considérons que l’anticipation doit se faire sur l’ensemble du territoire breton. »

Il serait souhaitable, selon la Coordination rurale,

« d’étudier le dispositif dérogatoire de la non-protégeabilité des troupeaux en Bretagne »

sous couvert que des analyses génétiques réalisées par le laboratoire Forgen probablement, auraient confirmées la présence d’un mâle et d’une femelle, dont personne ne peut confirmer qu’ils sont déjà matures ! Deuxième contradiction notoire !

Faisant fi des réalités du terrain (il faut confirmer que les phases de reproduction ne sont pas engagées dans le Finistère, à ce jour), alors que ces dispositions absurdes engagent, comme dans le Doubs, en Limousin, et ailleurs à un maximum de déprédations sur les troupeaux à court et moyen terme, afin d’obtenir des tirs inutiles (cf la situation dans le Doubs, en Saône-et-Loire), la Coordination rurale du Finistère occulte complètement les nombreuses alertes posées par L’association de l’Observatoire du loup à ce sujet ! Sans aucune réaction de leur part aux époques concernées.

En effet, après avoir déclaré:

«La protection de la biodiversité doit promouvoir une évolution des pratiques par une politique basée sur une logique de progrès. Celle-ci ne doit évidemment pas être punitive mais incitative. La triple performance économique, sociale et environnementale est clairement dans les priorités naturelles des agriculteurs et ils mutualisent déjà leurs savoirs et bonnes pratiques dans de nombreuses instances. »

le lien :

https://www.coordinationrurale.fr/nos-cr-locales-actualites/bretagne/la-cr-de-bretagne-defend-une-vision-pragmatique-de-la-protection-de-la-biodiversite/

la Coordination rurale n’a produit aucune étude de suivi de l’espèce en Bretagne, expliquant qu’il faudrait

« prélever au plus vite les individus se spécialisant dans la prédation des animaux d’élevage » en toute incohérence…

et en toute méconnaissance de l’espèce et des réalités de terrain !

https://observatoireduloup.fr/2022/02/20/les-indices-periodes-dactivite-du-loup-en-bretagne/

https://observatoireduloup.fr/2022/11/12/depredations-dans-le-finistere-les-explications-indispensables/

https://observatoireduloup.fr/2022/05/10/region-bretagne-defaut-de-moyen-et-interpretations-non-probantes-des-donnees-egalent-ils-absence-officielle-du-loup/

Concernant les tirs, pour la plupart mal exécutés, il faut évaluer les conséquences à court et moyen terme : exemple :

« La politique actuelle de tirs de destruction engagée depuis 2016 dans les Alpes génèrent de nombreux dégâts collatéraux vers les troupeaux peu protégés en particulier sur les cheptels bovins, caprins et divers, et vraisemblablement vers les animaux d’agréments des particuliers, alors que l’augmentation du nombre de meutes, qui est un effet induit de la pression exercée sur l’espèce, laisse entrevoir une augmentation de la pression de chasse sur la faune sauvage. »

https://observatoireduloup.fr/2021/05/22/dommages-collateraux-et-consequences-des-tirs-de-destruction-du-loup/

Conclusion :

La politique envisagée par la Coordination rurale

ne mène nul part !

Basée sur des analyses Adn, pour lesquelles l’association Forgen a subi des revers notoires concernant la probité des résultats (au sujet de l’hybridation du loup en France) il faut conclure que laisser les éleveurs bretons sans assistance et moyen de protection mènerait effectivement au désastre alors que l’État a déjà pris un retard conséquent quant aux réalités du terrain ! (17 zonages dans les différentes phases en Bretagne en 2023)

Il est impératif d’analyser les contextes des éleveurs qui sont effectivement sujet à un risque élevé de déprédation de manière à concentrer les moyens en fixant des priorités, dans la connaissance précise des TERRITOIRES mis en œuvre par l’espèce (Canis lupus italicus et lupus lupus et Canis aureus) et de leurs évolutions à venir !

C’est effectivement une priorité absolue à mettre en œuvre !

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