Dans la nuit du 11 janvier 2019 un énième ongulé sauvage, depuis janvier 2018, a été l’objet d’une prédation dans le nord du département du Morbihan, vraisemblablement en rapport avec la présence du loup. Le même canidé qui a été détecté quelques jours plus tôt, le 1er janvier 2019, à la limite administrative du département voisin. (Côtes d’Armor).
Depuis le 25 décembre 2018 nous avons recensé sur un axe de dispersion sud/nord trois faits probablement en rapport avec la présence du canidé sauvage. Entre les différents faits ( ovin/observation/chevreuil) distants pour les plus éloignés de 43 km à vol d’oiseau, le canidé aurait pu parcourir plus de 250 kilomètres en triangulant entre les communes de Questembert et de Loudéac.
Un troisième individu cherche éventuellement à s’installer en dispersant sur un territoire actuel d’environ 110 000 ha, cette configuration ressemble par ailleurs à celle qui a été engagée par, au moins deux individus, sur le centre Bretagne depuis 2017. A ce jour, la surface a été ramené à 45 000 ha entre Pontivy et Corlaix.
Depuis juillet 2018, sur le secteur morbihannais décrit, d’autre faits ont été répertoriés. Une observation de nuit, sur une petite route de campagne au sud de Rennes (juillet 2018) et une prédation sur une biche en forêt de Paimpont en octobre 2018, suivi par une nouvelle observation sur Bain de Bretagne qui reste encore à confirmer.
Le chevreuil qui a été prélevé sur un secteur proche de Guilliers (Morbihan) porte les traces d’une prie à la gorge, confirmée par le témoin des faits.
Si vous remarquez des faits inhabituels, concernant la faune sauvage ou les animaux domestiques de rente dans les départements des Côtes-d’Armor et du Morbihan ou encore du Finistère (Pnr Armorique), merci de bien vouloir en informer l’Odl ici:
observatoireduloup@hotmail.fr
Confidentialité assurée
Depuis le loup hurle à nouveau en Bretagne…
Message à fanch22_87. Sauf erreur de ma part, j’ai l’impression que vous avez peur que des loups puissent être pas loin de chez vous. Le meilleur moyen de diminuer la peur, c’est de prendre un maximum de renseignements sur les loups. Renseignez-vous, ça ne sera pas une perte de temps.
Je pense sincèrement que vous vous méprenez et perdez donc encore en crédibilité…c’est fort dommage. Vous éludez beaucoup de choses et vous vous réfugiez derrière des écrits qui vous arrangent. C’est intellectuellement peu honnête de votre part, cela ressemble à de l’info traitée par BFM ou autre. Cela n’est pas sérieux en tous points, mais convient amplement à tous les esprits étroits en mal de sensations rurales…
Bonne soirée
cordialement,
Bonjour,
Je crois que vous imputez beaucoup trop (pour ne pas dire systématiquement) de dégâts au loup alors qu’une partie non négligeable est due aux chiens. Même sur gibier sauvage (chevreuil surtout).
Les résultats sont souvent les mêmes après prédation (formes des restes de proies).
Vous aimez visiblement voir du loup partout sans autre forme de preuve que des cadavres en photo 😉
A bientôt
je crois que vous ne possédez aucune des compétences nécessaires pour en juger, à bientôt donc:
et bonnes lectures: https://observatoireduloup.fr/2017/09/17/le-chien-est-il-un-predateur-du-mouton-en-france/
Bonjour,
je vous parle de simple observations de prédation de grands chiens sur du gibier sauvage (avec même résultats sur les carcasses), et je vous passe les observations de chiens dans les clos à moutons, observées de maintes fois. Vu à plusieurs reprises les carcasses d’agneaux ou brebis + cadavre du/des chien(s) avec une balle. Ne voyez pas le loup partout à chaque prédation sur gibier ou ovins. Je veux bien qu’il se disperse dans l’hexagone et laisse des traces derrière lui mais n’imputez pas TOUTES ces observations au loup par pitié, vous perdez gravement en crédibilité!! alors que vous pourriez avoir un rôle de sentinelle plus sérieux et crédible je pense. Vous ne dupez que les crédules 😉
Bien cordialement,
François
Bonsoir, les prédations du chien et du sauvage sont parfaitement identifiables, sauf pour les novices , c’est ici:
https://observatoireduloup.fr/2018/12/18/la-recherche-de-la-preuve-formelle-est-elle-indispensable-a-la-determination-de-la-presence-du-loup/
Et nous n’imputons pas toutes les prédations au loup, bien-sûr, alors cesser de supputer que nous serions incompétents…Ça ne fonctionne plus depuis des années! Ce discours tient du wolfgroupie à l’évidence, nous le connaissons par cœur!
Surprenant. Effectivement preuve est faite que cela ne peut être qu’un grand canidé qui a donné la mort et consommé. Les sangliers, quand ils consomment ne laissent que la peau aussi propre que si l’animal avait été dépecé par un taxidermiste, sans trace de viande ni d’os et cela est fait en très peu de temps comme je l’ai observé (en 1 heure par une compagnie). Or ici la consommation est incomplète . Et puis cette trace de cros est indiscutable. Un chien n’aurait pas fait une telle consommation sauf une meute ou une partie de meute restée en forêt car perdue un soir de chasse ??? IL serait intéressant d’interroger les chasseurs de grands gibiers aux chiens courants et louvetiers du secteur, de toute façon, car ils doivent avoir remarqué d’autres indices dans le comportement du gibier.
Excellente analyse! La présence du sauvage ne fait plus aucun doute, les chasseurs ont parfaitement compris ce qui se passe.
le gibier sort de ses retraites habituelles, c’est constaté en ce qui nous concerne depuis décembre 2017!
Nous poursuivons nos investigations! Il est regrettable que les instances ne mettent pas en place, immédiatement, le plan d’action loup sur tous les départements bretons! Au besoin nous leur rappellerons leurs hésitations maladive quand les préfectures concernées engageront des arrêtés de tirs illégaux! Et les Ong devront également assumer leur silences et/ou désinformations coupables…
le sangliers peux faire fuir le chevreuil aussi
ceci dit en cotes d Armor je rencontre beaucoup de secteur ou le chevreuils était présent et disparu sans pour autant avoir laisser place au sangliers
Tout à fait, le loup exerce une pression sur les ongulés, les adaptations de la faune vont surprendre les chasseurs puisqu’ils ne connaissent plus ses réactions naturelles. Ensuite un cycle naturel engendre plus de gémellaires, par exemple chez le chevreuil et il faudrait de suite mettre en oeuvre les études nécessaires. Nous perdons une fois de plus un temps précieux…