Dans la nuit du 13 au 14 septembre 2019, vers 1 heure du matin, un veau de 30 jours a subi une attaque de grand canidé, dans un secteur très isolé du centre Bretagne.
Le secteur de prédation concerné se situe au carrefour de trois départements bretons, Morbihan, Côte-d’Armor et Finistère.
Ce fait de prédation n’est vraisemblablement pas le premier. En effet, en novembre 2018 un veau a subitement disparu d’un parc, de nuit, exactement dans le même secteur. Ce veau va faire l’objet d’investigations de terrain, afin de retrouver les éventuels os présents sur les secteurs boisés concernés.
Il faut noter également qu’un premier veau a été prélevé dès le mois de novembre 2017.
Nos investigations de terrain ont permis de retrouver les ossements du veau en question, dans un bois de petite surface, à moins de 100 mètres du lieu de pâturage du bovin.
Le constat est le suivant: l’ensemble des os retrouvés est constitué:
du crane et des maxillaires,
d’un unique scapulum,
de deux vertèbres cervicales.
Les ossements compris entre les épaules (un scapulum) et les tarses situés dans les postérieurs ne sont pas présents sur le site.
Le cadavre n’a donc pas profité aux charognards, les os de la partie manquante du veau n’étant pas dispersés sur le sol et sous la surface.
L’état de décomposition du crâne atteste qu’il ne date pas des derniers mois. (donc du veau disparu en novembre 2018 qui ne se trouvait pas sur le même parc )
A l’analyse des proies ovines du loup il ressort que les fortes consommations font apparaître des consommations par l’ischion, ce qui est tout à fait en rapport avec les faits du 13 septembre 2019. L’alerte donnée par les chiens, présents sur site, a été suivi d’une observation humaine rapide des parcs voisins, sans résultat. Le veau a été découvert au petit matin alors que la mère appelait son veau manquant avec insistance.
Prédation d’un veau en Aveyron en 2018, par l’ischion…
Autres faits:
Les ragondins présents sur le site de pâturage du veau prélevé dans la nuit du 13 septembre 2019 ont tous disparu. Aucun fait de piégeage n’a eu lieu sur le secteur. Nous avons déjà souligné le fait que le loup prélève de manière intense les ragondins présents sur les zones ou le canidé est présent. Trois individus adultes ont donc disparu durant l’été 2019. Ce fait est également confirmé en Vendée. Renseignement pris auprès d’un piégeur expérimenté, le renard n’est pas un prédateur du ragondin!
En juin 2019, au dessus du site de prédation de septembre 2019, sur une colline orientée est-ouest, un canidé de grande taille a été observé se dirigeant vers le sud.
Durant l’acte de prédation de septembre 2019 deux chiens berger d’Anatolie présents à proximité de la pâture, ont aboyé pendant près de deux heures, en pleine nuit et de manière tout à fait inhabituelle. Ces chiens n’étaient pas présents en 2017.
Les renards observés les nuits suivantes l’ont été en dehors des parcs à bovin, ils mulotaient.
Nous avons expertisé le cadavre du veau prédaté en septembre 2019, il ressort:
un veau de 70/ 80 kilogrammes âgé de 30 jours, a été saisi à la couche par le cou durant une phase de sommeil, les vertèbres (cervicales) sont brisées, il a subi également une prise à la gorge avec large hématome détecté par palpation, entre autre, les marques des crocs sont espacés de 52,4 millimètres, la profondeur est supérieure à 30 mm.
Le veau a été consommé par l’ischion, un des antérieurs du canidé était posé sur la croupe au moment de l’ouverture du cadavre, l’ouverture de la proie domestique mesure 40 cm de diamètre, les intestins et la poche stomacale ont été poussés vers les poumons durant la consommation (2.5/3 kg de muscle, environ) .
Des traces de salives sont visibles sur le cou du veau.
Le contexte géographique:
L’image présentée parle d’elle-même:
Si vous détectez des faits inhabituels en Centre Bretagne merci de nous en informer ici:
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Les ossements du veau qui a été prélevé en 2018 ont été retrouvés en avril 2020…
Même comportement de prédation sur Bojus trois nuits, plus tard, un bouc consommé façons Canis lupus italicus… Les Gendarmes enregistrent les plaintes, contre la Nature, de fait. Un grand moment d’écologie punitive.
Présence du loup en centre Bretagne: dans la nuit du 15 au 16 septembre 2019, à plus de 50 kms du site de prédation (sur un veau) à Langonnet (Morbihan), la nuit du 13 septembre dernier, un fait de prédation s’est déroulé en fin de nuit chez des particuliers, une chèvre a été blessée puis euthanasiée et un bouc à l’attache sur un terrain voisin a subi une forte consommation des viscères rouges et cuissots, l’estomac et l’intestin ont été déposés à coté du caprin.
Jusqu’à quand le déni de la présence du loup est-il possible de la part des autorités en charge de l’information du public?
On en reparle un peu plus tard!
Bonjour,
plusieurs choses:
1/ je suis passé dans ce secteur précis et ce soir là, et en conduisant je me suis dit « il serait pas mal par ici… »
2/ vous évoquez des traces de salives: expertise ADN en cours pour couper court aux supputations??
3/ certains chiens mangent les ragondins, pour avoir vu faire la chose à plusieurs reprise, dont le mien…
A+
Pourquoi faire des analyses adn qui ne seront pas reconnues car non effectuées par le laboratoire Antagène! Quand les données sont fournies aux officielles, vous pensez que vous obtenez un retour?