Faut-il orienter les missions de la louveterie afin de contrer le braconnage du loup en France ?

En premier lieu il faut à nouveau confirmer que l’organisation étatique de tirs de destruction de loups en France, dans un département ou une région, n’a de sens que si cette politique est complétée par une volonté de réintroduction de ces concurrents territoriaux et prédateurs du loup lui-même, sauf à se contenter d’ouvrir des niches et potentiels d’installation immédiatement repris par le canidé sauvage, sans exclure les phénomènes de dispersion qui en découlent également dans les potentiels d’installation voisins. (prédateurs et concurrent du loup en France : lynx, ours, grands ongulés, aigle et aussi le renard à la tanière et exclusivement)

Plus d’info ici:

https://observatoireduloup.fr/2019/04/26/analyses-de-la-reproduction-des-predations-et-dispersions-du-loup-dans-le-contexte-francais-sous-pression-de-chasse/

1)Un cas d’école :

A ce titre l’exemple absolument déplorable de la Saône-et-Loire est totalement édifiant. Après une quasi absence officielle (1 lupus détécté en mai 2019) du loup, énoncée dans les données du réseau loup en janvier 2020, concernant le suivi estival de l’été 2019, il est décompté 214 victimes pour 46 attaques à la fin de l’année 2020. Au 30 juin 2021, le nombre des victimes s’élève à 353 domestiques. Après l’organisation de deux tirs de destruction il est très surprenant de constater que le premier tir exercé le 13 novembre 2020 sur la commune de Saint-Romin sous-Gouron (là ou des indices du réseau loup sont classés invérifiables en septembre 2020) pousse le loup plus au sud du département et il est à nouveau tiré le 8 juin 2021 à Flagy, ce dernier tir repoussant le canidé vers le nord du département… (commune de Blanzy et Saint-Eusèbe, par exemple). Alors qu’il est présent au sud du département dès janvier 2022 sur la commune de Charolles. Rappelons au passage que les premiers indices de présence du loup dans ce département sont probants dès 2013 ! Mais un autre phénomène de dispersion semble se développer vers le département de l’Allier au nord-est du département, en mars, mai et juillet 2021 !

Deux questions se posent alors : Les tirs de loups officiels engagent-ils au braconnage de l’espèce ? Cette pression de destruction sur l’espèce entraine-t-elle une dispersion du loup dans le département de l’Allier au départ du département de la Saône et Loire ?

Ce fait de dispersion est déjà connu, les tirs de destruction et braconnage du loup dans le département du Gard ont eu pour conséquences la dispersion du loup dans le département de l’Hérault…

 

2)Le braconnage du loup : les périodes et conséquences sur les capacités de survie de l’espèce :

Les freins habituels sont connus : la perte d’habitat, l’abattage et l’épuisement des effectifs de proies.

L’étude de référence est réalisée sur 495 lupus équipés entre 1979 et 2012!

Cette étude américaine sur le braconnage du loup explique que l’ouverture de la chasse et les périodes d’enneigement sont les deux périodes de l’année où les niveaux de braconnage de l’espèce sont intenses!

Le braconnage des loups, sous statut de protection a fluctué selon les saisons et les périodes de chasse

Les périodes de risque accru de mortalité globale et de braconnage semblent se chevaucher temporellement avec les saisons de chasse légales sur les autres grands mammifères

Le risque de « braconnage signalé » a augmenté de  > 650 % pendant les saisons de chasse et de couverture de neige, ce qui peut être dû à une augmentation saisonnière du nombre de braconniers potentiels ou à la présence de braconniers augmentant leurs activités. Les résultats suggèrent que le danger de braconnage, à la fois cryptique et signalé, est considérablement plus élevé pendant les saisons de chasse et de couverture de neige, au sol, par rapport aux saisons sans ces facteurs déterminants.

La couverture de neige était un facteur environnemental majeur contribuant au braconnage, vraisemblablement grâce à une détection facilitée  des déplacements des loups. L’étude suggère que le braconnage est de loin le risque de mortalité le plus élevé pour les loups et renforce le besoin de protections et de politiques ciblant le braconnage des populations protégées.

Les augmentations estimées de l’abattage anthropique et illégal des loups pendant d’autres saisons de chasse aux grands mammifères sont également étayées par des recherches en sciences sociales sur les motivations des chasseurs et leurs inclinations à braconner les loups. Diverses enquêtes auprès des résidents du Wisconsin s’étendant sur plus d’une décennie et deux groupes de discussion qualitatifs ont révélé une tendance croissante au braconnage après la réduction des protections fédérales et la sanction de la gestion létale par l’État…

Un autre phénomène détectable dans cette étude explique que le fort enneigement et/ou la mise en œuvre de la chasse avec des chiens augmentent les risques de collision chez le loup, sur route (et probablement aussi concernant les autres mammifères)

L’étude de référence:

https://www.nature.com/articles/s41598-022-05679-w?fbclid=IwAR1a2eL2dazmjqOTlxbaX2O-8RFeMCqt2FnHDjnGFPHcYuaENO6an8HoB0g

 

Les faits de braconnage en 2019 et 2020 en France :

2020 :

10 octobre : 1 loup braconné dans la Drôme.

14 septembre : confirmation de 3 loups braconnés. En attente d’informations Parc naturel national alpes

3 juillet : 1 loup braconné dans les Alpes-de-Haute-Provence

5 février : 1 loup piégé accidentellement

9 janvier : 1 loup braconné en Savoie

2019 :

18 décembre : 1 loup retrouvé braconné dans les Alpes-de-Haute-Provence

10 novembre : 1 loup braconné en Haute-Marne.

19 septembre : 1 loup découvert braconné dans les Alpes du nord

14 février : un loup mâle abattu à Bormes-les-Mimosas (Var), par les gendarmes

13 janvier : 1 loup mâle retrouvé braconné dans les Alpes-de-Haute-Provence

2018 :

En 2018 27 faits sont non élucidés (soit l’équivalent de 57% du nombre des tirs de destruction officiel) et non référencés dans le temps !

Les périodes de braconnage du loup entre 2019 et 2020 en France:

PERIODE BRACONNAGE DU LOUP ET PERIODE OUVERTURE CHASSE EN FRANCE
PÉRIODE DE BRACONNAGE DU LOUP ET PÉRIODE D’ OUVERTURE CHASSE EN FRANCE

Corrélation évolutive 2018/2021 entre braconnage et tirs officiels en France

corrélation entre tirs et braconnages du loup en france
Corrélation entre tirs et braconnages du loup en France

 

Les niveaux de risque concernant le braconnage et les collision autoroutières :

Un autre phénomène détectable dans cette étude explique que le fort enneigement et/ou la mise en œuvre de la chasse avec des chiens augmentent les risques de collision chez le loup (et probablement les autres mammifères)

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Augmentation des risques de braconnage sur l’espèce:

 Evolution des risque et-ou cas de braconnage en fonction des périodes

Évolution des risque et/ou cas de braconnage en fonction des périodes

 

Le braconnage du loup existe-t-il là où le loup n’existe pas :

https://observatoireduloup.fr/2021/05/20/maine-et-loire-le-loup-est-il-braconne-la-ou-il-nexiste-pas/

 

3) Les résultats de la pression de chasse sur le loup en France :

Comparatif entre le nombre des attaques et les faits de braconnage/tirs /mortalité indéterminée de 2018 à 2021 Départements concernés : Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Hautes-Alpes, Drôme, Savoie, Haute-Savoie, Isère et Var.

 Donnees cumuleesdes braconnages, mortalités indéterminées et des tirs officiel et nombre des attaques de loups
Données cumulées des braconnages, mortalités indéterminées et des tirs officiels et nombre des attaques de loups en France

 

Constats :

Tous les faits connus sont sur les sites de la Dreal, ces indices cumulés ne font que faire ressortir une tendance à moyen terme, ces données concernent les départements où il existe des tirs et des faits de braconnage connus et/ou de mortalité « indéterminée ». Il faudrait en effet ajouter à ces données publiques le phénomène du braconnage cryptique et il faut en conclure que la situation est pire que celle présentée dans ces graphes, c’est à dire que le phénomène de braconnage, probablement intense sur l’espèce dans les départements concernés n’a aucune influence, non plus sur les nombres d’attaques! Conclusion: cette politique va obliger les éleveurs à cumuler le nombre des chiens sur les troupeaux, et à l’extrême, compliquer encore un peu plus la gestion par lot, y compris en plaine à long terme! C’est même déjà une évidence!

Les départements suivants connaissent une augmentation du nombre des attaques malgré l’augmentation du nombre des tirs de destruction :

Les Alpes-de-Haute-Provence entre 2018 et 2019, entre 2018 et 2021, entre 2020 et 2021, sur chaque période le nombre de tirs a augmenté, entre 2019 et 2020 le nombre d’attaque régresse alors que le nombre des tirs régresse !

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alpes-de-haute-provence-comparatif-tir-braconnages-faits-indetermines-nombre-dattaques-de-loups-sur-les-troupeaux-.

Les Hautes-Alpes entre 2018 et 2019, entre 2018 et 2021, entre 2019 et 2020 le nombre d’attaques stagne alors que le nombre des tirs de destruction (braconnage et indéterminée compris) augmente de plus de 14%, entre 2020 et 2021 le nombre d’attaques régresse légèrement après une nouvelle augmentation de la pression de destruction sur l’espèce. Sur la période 2018 à 2021 le nombre des attaques augmente légèrement alors que les faits de braconnage serait divisé par 7 sur la même période. Dans le Var on assiste globalement aux mêmes phénomènes avec une augmentation des attaques entre 2018 et 2021 ! Confirmant à nouveau que les tirs de destruction sur le loup ne permettent jamais d’assurer la baisse des prédations sur le long terme.

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Hautes-Alpes-et-var-donnees-comparatives-tir-braconnage-mortalite-indeterminee-et-nombre-des-attaques-de-loups

 

Dans la Drôme entre 2018 et 2019, le nombre des attaques augmentent légérement malgré une forte augmentation de la pression de l’espèce (+60% de faits de destrcution), entre 2018 et 2020 le nombre des attaques augmente nettement malgré le maintien élevé des destructions du loup en 2020.Entre 2019 et 2020 le nombre des attaques augmente nettement malgré le maintien élevé des destruction du loup en 2020, entre 2020 et 2021 le nombre des attaques régresse nettement malgré la baisse des niveaux de destructions du loup en 2020 (-55%)

 

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Drome -comparatif-tirs-braconnages-mortalite-indeterminee-et-nombre-des-attaques-sur-les-troupeaux

En Savoie, toutes les évolutions, 2018 à 2019, 2019 à 2020, 2020 à 2021 confirment une augmentation du nombre des attaques malgré une pression de chasse multipliée par 2 en 2019 et 2020 par rapport à 2018. Cette politique absurde confirme qu’il est de plus en plus difficile de tirer l’espèce (chute de 50% de tirs en 2021) alors que le braconnage intense de l’espèce persiste dans ce département, sans aucune réaction des pouvoirs publics ! L’accumulation des tirs officiels et du braconnage de l’espèce ne génèrent absolument aucun résultat sur le nombre des attaques qui a augmenté de plus de 30% sur la période ! En résumé la gestion du fiasco dont personne ne semble être responsable !

En Haute-Savoie les phénomènes semblent être les mêmes alors que les données concernant la pression de chasse illégale sur l’espèce sont inconnues ou presque ! On peut enregistrer une légère régression des attaques en 2021 après une forte augmentation de la pression sur le loup (+250%)

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Savoie-comparatif-tirs-braconnages-mortalite-indeterminee-nombre-des-attaques-de-loups

 

Autre cas absolument édifiant, celui de l’Isère, entre 2018 et 2019 le nombre des attaques progressent malgré une augmentation de la pression de destruction de plus de 30%, entre 2019 et 2020, malgré une nouvelle augmentation de la pression sur le loup (+35%) le nombre des attaques augmente fortement, il a presque doublé entre 2018 et 2020. Nouveau fiasco, sous la responsabilité de l’État puisque entre 2020 et 2021 après une forte baisse du nombre des tirs de loups (officiels) le nombre d’attaques ne régresse pas, confirmant à nouveau qu’il va devenir de plus en plus difficile de tirer le canidé sauvage dans les Alpes…

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Isere-comparatif-tirs-braconnages-mortalite-indeterminee-nombre-des-attaques-sur-troupeaux

 

Comment expliquer le fait que des nombres de tirs de destruction du loup en forte augmentation, ces dernières années (qui provoquent un ralentissement de l’évolution des effectifs de population du canidé, en France) impliquent que le nombre des attaques sur les animaux domestiques (de rente et d’agrément) ne cessent d’augmenter ?

En d’autres termes comment est-il possible que la baisse de la vitesse d’évolution des effectifs de loups engage à une augmentation des accidents (déprédations) ?

Première question : les tirs de destruction du loup exercés sur les troupeaux sont-ils efficaces ?

Non a priori, en effet il faut constater que les coefficients directeurs concernant les tirs officiels et la mortalité indéterminée sont quasi les mêmes! (coef directeur= caractéristique d’une pente) ce qui confirme que le braconnage existe là où des tirs officiels sont exercés aux troupeaux ! Et surtout que l’officialité plutôt que d’endiguer le phénomène cherche à camoufler les faits en modifiants la présentation des tableaux : « Suivi de la mise en œuvre du protocole ». Ce qui nous renvoies en 2018 sur 27 faits de mortalité non élucidés et 4 faits de braconnage, aux faits de 2021 où seulement 6 évènements de braconnages sont reconnus alors que le nombre des attaques a été multiplié par 3. Les affaires non élucidées passant aux oubliettes…

Exemples:

tir loup protocole 2018
tir loup protocole 2018
tir loup protocole 2020
tir loup protocole 2020

 

 

 

tir loup protocole 2021
tir loup protocole 2021

Deuxième question : l’évolution du nombre des effectifs de loups est-il en rapport avec le nombre des attaques de loups ?

Non, le nombre de loups tout comme le nombre des chiens de protection sur les troupeaux n’impliquent pas une variation du nombre des attaques sur les domestiques ! De plus, le nombre de « disperseurs » augmente très probablement, tout comme l’âge moyen des individus, donc c’est le nombre des satellites (loups en phase de découverte hors zonage mais proches du groupe) des meutes qu’il faudrait connaître et les durées de présence de ces individus, or c’est une inconnue, ce qui n’enlève rien à la tendance générale d’ailleurs !

Si le nombre de loups augmente alors que le nombre de tirs augmente pourquoi le nombre des attaques augmente-t-il? Parce que le nombre de loup augmente ? Donc la tendance serait une augmentation des attaques dans un contexte d’augmentation du nombre de loup dans un contexte d’augmentation du nombre de tir….conclusion?

Peut-on envisager que le nombre des attaques serait lié au nombre des autorisations de tir et aux délais d’obtention de ces autorisations de tirs de défense ? Doit-on envisager des changements de comportements du loup en présence de personnels, toujours plus nombreux, voués aux tirs du canidé ?

Explications :

Malgré l’augmentation du nombre des zones de présence permanente en France il est donc possible de comprendre qu’entre 2018 et 2020 le coefficient: attaques/zpp (zpp= zone de présence permanente) chute et passe de 0.37 à 0.28 or cette baisse effective correspond également à l’évolution de population positive du loup, de fait, (9% en 2020, 8% en 2021) c’est à dire que « la dispersion » des niches disponibles interzone du loup ne conditionne pas le nombre des attaques dans les départements concernés dans cette présentation, à l’évidence.

Avant d’intégrer le nombre des meutes et/ou zpp il faut expliquer comment l’évolution du nombre des groupes de loups augmente 2 fois plus vite que les effectifs de population car pour constituer des meutes il faut des loups (naissants ou dispersants de l’extérieur des Alpes) il n’y aurait donc pas, officiellement, de corrélation entre nombre de loups et nombre de meutes alors que l’évolution des effectifs moyens des groupes n’est pas connu. Donc ton exclue ici, d’office, le nombre des loups pour établir une tendance entre attaques et pression de chasse sur l’espèce. Concernant le nombre des meutes, entre 2018 et 2019 la variation des effectifs de meute et la variation des effectifs de loup est quasi la même, soit 23% pour 26%, situation tout à fait logique. Et là il faut comprendre que c’est bien plus complexe que ce qu’il n’y paraît. L’augmentation du nombre des meutes à pour conséquence une baisse de la biomasse disponible par loup ce qui se confirme dans les données du réseau loup par un plus grand nombre de cadavres d’ongulés sauvage ces dernières années. Or en 2020 et probablement en 2021 il faut constater également une chute de la variation du nombre des groupes de loups. Alors que le nombre des attaques sur les départements faisant l’objet des tirs, divers et variés, connait globalement une variation positive… Conclusion : aujourd’hui sur les départements ou des tirs, braconnages et cas de mortalité indéterminée sont connus, il y aurait pas de corrélation entre nombre de meutes et nombre d’attaques. Cette logique de corrélation pourrait être possible dans un seul cas, si et seulement si, la densité de loups dans les Alpes avait atteint un « sommet » donc un maximum possible, compte tenu des potentiels et il faut douter que cela soit déjà le cas.

Ce ne sont pas les tirs qui permettent la stagnation du nombre des victimes et pour cause le nombre des victimes est lié au nombre des attaques (or elles sont en hausses) et au nombre de bête tuées par attaque. Conclusion le nombre de bêtes tuées par attaques est en forte baisse, pourquoi?

Le nombre des chiens de protection augmente de 22% sur la période 2016/2018 ! 

Il suffit alors de faire une parabole assez simple à comprendre. De remplacer le terme « attaques » par « accidents »

Les tirs et le braconnage limitant la vitesse de l’évolution des effectifs de population de loup, de remplacer les termes « nombre de destructions » par « vitesse ». Je résume la situation, une baisse de « la vitesse » (baisse de la variabilité de l’évolution des populations de loups d’environ 35%) engendre une augmentation des « accidents ».

Si nous étions en train de parler de sécurité routière, au lieu parler de sécurité pastorale, tout le monde admettrait les points suivants : si un ralentissement de la vitesse engendre une augmentation des accidents, il faudrait :

1 analyser l’état des routes,

2 l’état des véhicules

3 l’état des conducteurs, pour comprendre le phénomène !

Rapporter au pastoralisme je constate que ralentir l’évolution des populations de loup engage à une augmentation des accidents, une augmentation du nombre des chiens de protection, une augmentations des reports de prédations sur les bovins, équins et caprins !

https://observatoireduloup.fr/2021/05/22/dommages-collateraux-et-consequences-des-tirs-de-destruction-du-loup/

Dernier élément de compréhension par rapport aux commentaires émis sur le graphe présenté : la population des herbivores domestiques présents en Alpage à augmenter de presque 70 000 têtes de bétail, ces dernières années ! Peut-on croire que cette augmentation d’effectifs de population est en rapport avec l’augmentation du nombre des attaques ? Non a l’évidence et c’est exactement la même chose concernant la population des loups. Exemple, une augmentation de 8% de la population de loups et de 7% de la population de proies disponibles domestiques, sur 12 mois entrainent-elles une augmentation de X % des attaques? Non à l’évidence !

Il faut donc :

1 analyser et suivre le contexte très local,

2 expertiser les moyens de protection et la qualité de ces moyens mis en œuvre,

3 améliorer les niveaux de formation des intervenants de terrain…. Tout un programme !

Pour en revenir au nom de ce dossier très complet : « Faut-il orienter les missions de la louveterie afin de contrer le braconnage du loup en France ?

Il faut présenter le point 8 de la charte de la louveterie

Point 8 de la charte de la louveterie
Point 8 de la charte de la louveterie

 

4 commentaires sur “Faut-il orienter les missions de la louveterie afin de contrer le braconnage du loup en France ?

  1. bonjour

    il y a un témoignage sur you tube « les tires létaux sur les loups » qui dit tout le contraire.
    vous avez le discoure des écolo et de l état dans cet exposer.

    Cordialement

      1. C est un exposer de Monsieur Michel REVELIN, qui dit bien que le tire des loups est utile.
        si nos ancêtre les on éradiquait, se n’est pas pour rien.
        De plus l’élevage Français et déjà assez en crise pour ne pas rajouter le loup.

        cordialement

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