BRETAGNE : LE LOUP ET LE PRÉFET RÉFÉRENT SONT-ILS A L’OUEST ?

Communiqué:

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Le développement médiatique, suscité par l’observation de loups, ces derniers mois et dernièrs jours, a pris une forme burlesque d’un niveau exceptionnel en Bretagne !

Les discours muets et les agitations, voire des gesticulations verbales semblent chercher à régir le bon sens breton, alors que les conversations de comptoir vont bon train au théâtre de la comédie locale.

Alors que l’apparition soudaine et inexpliquée de loups aux quatre coins de la Bretagne transpire d’une certaine inquiétude, alors que l’observatoire du loup communique depuis 2017 sur le sujet de la dispersion du prédateur des herbivores, il ressort que le citoyen commence à comprendre qu’il aurait pu être berné par l’autorité.

Le sentiment d’inquiétude naît de l’absence d’information, des contradictions dans les informations diffusées, qu’elles soient officielles ou journalistiques, des mésinformations que le bon sens détecte et de l’oubli. Oubli qu’il est possible de transcrire en méconnaissances assez générales sur les comportements du loup, plutôt complexes, il est vrai.

Les dernières déclarations officielles du référent loup national, cherchant à expliquer que le loup pourrait disparaître en Finistère alors qu’il viendrait « d’arriver » en Ille-et-Vilaine et Côtes-d’Armor peuvent-elles rassurer au lieu de berner ?

Alors que les éleveurs locaux semblent déjà avoir compris qu’il n’était pas indispensable de compter sur l’officialité pour être complètement informé. Voire vraiment informé sur les phases de dispersion du canidé, entre Mont-d’Arrées, pays de Rennes et pays Gallo et le Morbihanais, bien entendu. Dernier bastion, non officiellement investi par le loup, d’après le seul habilité, ou du moins, qui serait le seul compétent, tout en étant absent du terrain, à infirmer ou confirmer la présence du loup. Dans vos landes, cultures et prairies et plaines fluviales. Celui du loup donc !

Ainsi, il faut effectivement se demander, « effectivement », si le loup et le préfet référent et d’autres encore sont effectivement à l’ouest ?

Mais commençons par le loup, dont les responsabilités, dans ce burlesque retentissant, n’existent pas ! Les responsabilités sont humaines et non sauvages, il faut le rappeler, encore une fois.

Alors je me dois de vous mécontenter de suite, car, compte tenu des nombreuses données publiées, depuis quatre ans, concernant tous les indices de présence du loup, détectables dans les paysages bretons très adaptés, il me semble, que le bon sens devrait vous alerter, «effectivement» sur la présence réelle et sérieuse du loup dans vos contrées.

Présence certes peu visible au début des phénomènes alors que le loup frappe, maintenant, à la porte toutes les semaines. Si certains, toutefois, n’avaient pas encore trouver la décence de se pencher sur la foison de données disponibles qu’il est assez aisé de recouper et qui explique les phénomènes en cours, il faut se dire à nouveau que cet état de fait est en rapport avec des conflits d’intérêts certains ! Je vous demande de vous poser la question.

Une organisation étatique dans le défaut de moyen le plus cruel, des ONG ultra-subventionnées par la Région Bretagne et une cohorte de préfets maintenant concernés et surtout surpris par l’ampleur du phénomène Canis lupus, sont-ils en capacité de vous informer sur les réalités du terrain que nous côtoyons, à l’Observatoire du loup, toutes les semaines ?

D’ailleurs, certains de ces haut-fonctionnaires se taisent encore alors que d’autres diffusent les communiqués inter-ministériels, assez improbants, dans l’attente de données «scientifiques» qui pourraient émaner de l’organisation étatique chargée du dossier loup. Et je le répète, encore, dans le défaut de moyen le plus évident qui soit !

On ne peut prétendre expliquer ce qu’il se met en place en produisant moins d’une vingtaine de données par an, alors que le réseau loup n’est à ce jour qu’un vague projet, non financé.

Et c’est là qu’il faut chercher à comprendre si le préfet-référent loup et toutes ses ouailles bretonnes, complices, sont eux aussi à l’ouest. Commençons par les affirmations publiées dans la presse !

Une fois encore je vais devoir vous décevoir, la majorité des déclarations du groupe mammalogique breton sous l’égide de Defernez et d’autres sous les affirmations de De Beaulieu suinte globalement d’une certaine forme d’incompétences toutes contredites par les faits. Il est donc inutile de les étaler. Toutefois il faut relever des contradictions notoires dans un article titré dans les colonnes du Télégramme de la façon suivante :

« Le loup n’est peut-être que de passage » dit le préfet référent national…

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Mais gardons cette affirmation pour la fin. Je relève néanmoins de nombreuses affirmations exactes dans la presse bretonne.

Par exemple, que « le musée du loup, situé en Finistère est le seul de France consacré à cet animal‘, que « les élèves de l’école de Treffrin sont sur les traces du loup« , pourtant il y a peu il n’existait pas, que « les éleveurs à Guerlédan vont travailler sur l’arrivée du loup« , nul ne sait à ce jour ou ils en sont de leurs démarches, faute d’information probante, qu’ « avant le loup des histoires insolites d’ours, de panthère et lama font du « reuz » » dans les campagnes bretonnes, que « Menez-Meur est le paradis des enfants et des loups« , concernant les loups je dois cependant expliquer que la contention sur des petites surfaces équivaut chez le loup, à vous faire vivre dans vos toilettes toute l’année, mais c’est une autre histoire. Que « le loup est « repéré » dans les Mont-d’Arées et les éleveurs ovins pas si « inquiet »« , toutefois un loup claudiquant, victime d’une collision routière non létale, s’est octroyé quelques brebis, poussé provisoirement, par l’incapacité de chasser, mais ce fait n’est pas décrit dans votre journal préféré, qu’ « au 19éme siècle une chasse au loup a eu lieu à Louvigné-du-Désert.« 

Qu’ « un loup est découvert en Bretagne, une première depuis un siècle » et là je dois dire que je m’égare, une première depuis un siècle est une affirmation éhontée largement diffusée dans la presse, un mensonge virale, une dystopie notoire puisque la première image d’un loup breton est diffusée dès septembre 2020.

Cette photographie largement expliquée sur les réseau sociaux et sur le site de l’observatoire du loup n’a jamais été reprise dans la presse officielle du pouvoir (exception faite de Nhu qui n’en fait pas parti). Il faut dire, comme chacun le sait que les réseaux sociaux sont garnis de fake-news, de complotistes lupins et de quelques bonnes « infos » qui seraient difficiles à trouver. Cependant nul n’a pas pu démontrer à ce jour, hormis en bavant lâchement dans la presse officielle, que l’Observatoire du loup aurait menti, voire se serait trompé sur les phénomènes en cours en Bretagne et ailleurs.

Il faut même se poser la question de savoir si quelqu’un s’est posé la question !

Je note encore qu’ « une louve domestiquée est retrouvée après deux mois de cavale » attestant « ouvertement », cette fois, la présence du loup en Bretagne, excusez-moi, je m’égare encore dans l’ironie. Et encore que « E. Holder a révélé le retour du loup« , ce qui est tout aussi amusant, compte tenu des faits, et donc tout à fait inexact. Mais c’est écrit dans le journal, qu’en aurait-il été si cette affirmation avait été diffusée sur le site de l’Observatoire du loup ?

Je relève pour finir cette longue liste des seuls faits éventuellement exacts, commençons par : « que faire si vous croisez, un loup ?« , un titre prémonitoire, « le loup est-il de retour en Bretagne ? » cela ne saurait tarder paraît-il, « un loup observé par un agriculteur à Lannéanou« , on se demande qui observait l’autre, ce loup était-il aveugle ?

« Au Cloître Saint-Thégonnec la présence d’un loup intrigue« , « un loup » me semble très prétentieux toutefois, il aurait fait 200 kilomètres, voire il aurait pu être happé par une voiture et potentiellement enterré, c’est écrit dans la presse le même jour que l’observation de l’agriculteur à Lannéanou, je viens de m’esclaffer bruyamment, vous ne m’avez pas entendu j’espère.

Alors oui ça n’en finit plus, je sais : quelles litanies d’événements dans la presse de l’officialité bretonne!  Après toutes ces données publiées par l’Observatoire du loup qui est devenue association, « le loup est tranquillement passée devant une fenêtre« , mais ce n’est pas sûr. D’après la Fédération Nationale Ovine, « il a un comportement atypique« , toutefois, beaucoup moins atypique que les déclarations habituelles de la Fno, sur le sujet du loup, généralement empreintes de dogmatismes à mon sens, voire de conflits d’intérêts et d’autres semblent l’être aussi, vous ne croyez pas ?

« Ça n’augure rien de bon » selon Patrick Sastre, à partir de cet instant il faut considérer que la désinformation est en place.

Et encore tout récemment : Bretagne vivante pense au plan loup je cite: « Le plan loup permettrait de rassembler le maximum d’observations sur la présence du loup et de faire un point permanent sur les attaques … »

Pourtant les données existent depuis 4 ans et aucun plan loup n’a permis de combler le retard d’information sereinement…Cherchez l’erreur !

Depuis cette ONG confirme : il y a 2 loups en Bretagne, mais où sont-ils donc ? C’est un mystère.

Passons donc à ce fameux article du 22 novembre 2022 du Télégramme. En premier lieu je vais souligner des contradictions évidentes alors que monsieur le préfet explique :

«on a affaire à des loups en dispersion qui ont traversé de l’autre coté du Rhône, en parcourant plus de 40 kilomètres par nuit »

Les études scientifiques expliquent pourtant que les individus ne sont pas plus actifs pendant les phases de dispersion que dans l’installation d’un domaine vital ! Les kilomètres parcourus sont proches de 30 km, chaque jour en moyenne, dans les phases d’installation le loup. Toutefois les azimuts parcourus font entre 4 et 17 km dans les dénivelés positifs et entre 2 et 28 km quand ils sont négatifs, le loup s’économise tout en triangulant !

Tous les loups bretons auraient donc bu l’eau du Rhône, alors qu’ils ont suivi la vallée de la Loire pour aborder la Bretagne dès 2012.

Tous les loups bretons seraient donc des migrants. Or trois faits contredisent cette théorie.  Le loup mâle percuté à Saint-Brévin, pesait 20 kilogrammes ; c’est à dire, le poids d’un individu de 6 mois ! Où est-il né monsieur le Préfet-référent ? Le loup braconné au printemps 2021 dans le département du Maine-et-Loire n’avait pas terminé sa croissance, son crâne en atteste ! Où est-il né monsieur le Préfet-référent ? Le loup « de Berrien » détecté en mai était au stade subadulte, donc en phase de croissance  ! Où est-il né monsieur le Préfet-référent ?

Dix ans après la première phase de découverte engagée par le loup en terre bretonne, l’autorité et sa presse aux ordres sont incapables d’entrevoir les réalités du terrain.

Concernant la contradiction il faut observer la carte présentée par le Télégramme !

Elle comporte des données de la Dreal concernant 2022 et le département de la Vendée est affublé d’un rond rouge qui représente 16 à 27 attaques. L’Auvergne est représentée par le Puy-de-Dôme (aucune donnée), le Cantal (19 constats évolution : stable) et une partie de la Haute-Loire (+ 8 constats d’attaques sur le département en évolution positive) or les déclarations du préfet référent sont les suivantes :

« Mais ce qui est vrai ne l’est pas forcément l’année suivante. Le loup peut disparaître en un mois, comme ce fut le cas en Auvergne et en Vendée. »

Vérification faites auprès de la Dreal, le tableau récapitulatif ne présente aucune donnée de prédation en Vendée, toutefois après le 31 août 2022 deux faits d’attaques ont été portés à notre connaissance les 1er septembre et 6 octobre 2022, plus un fait établi au 30 août 2022 qui n’apparaît nul part, sur des ovins et des chèvres. Ces faits n’ont pas été relayés par la presse vendéenne.

Il y a donc sujet à caution…

En effet, en Vendée l’Observatoire du loup a validé en 2021 et 2022, quatre zones de dispersion distinctes (dont deux sont communes aux départements voisin et 35 données de présence du loup. L’Auvergne cumule, sur la même période, 34 données validées.

Le loup serait donc présent, uniquement, quand il croque des moutons

concernant les veaux, c’est moins sûr, les premiers faits sont généralement exclus des statistiques officielles. Il ne faudrait pas, bien entendu, expliquer que le loup est un prédateur, des herbivores et qu’il faut s’y préparer dans la réflexion et l’analyse. D’ailleurs, le préfet-référent propose des filets à mouton…

C’est vous dire s’il prend le sujet de la présence du loup au sérieux, il serait donc urgent d’attendre !

Depuis les sornettes vont bon train !

Dans la presse bretonnante, ces derniers jours il était envisagé sérieusement que le loup finistérien serait passé en Ille-et-Vilaine. Et voilà qu’un nouveau venu mésinforme également, je cite:

« L’animal observé à Plaintel (Côtes-d’Armor) pourrait avoir été en transit entre l’Ille-et-Vilaine et le Finistère… »

Toutefois: entre 2021 et 2022, 32 indices de présence du loup sont validés à l’Odl dans le département du Finistère, 31 indices de présence validés dans le département des Côtes-d’Armor, 17 indices de présence sont validés dans le département d’Ille-et-Vilaine…Concernant le Morbihan 78 indices de présence ont été retenus sur la même période…Soit 158 données validées!

A écouter la presse et ses prédicateurs incompétents ce loup unique aurait engagé une phase de découverte sur une surface de:

1 762 126 ha en 7 mois…Peut-on y croire? Cherche-t-on à vous désinformer et pourquoi?

Faut-il croire à ces sornettes journalistiques, voire officielles?

Les mauvaises langues expliquent qu’il faudrait connaître les niveaux de financement des ONG locales pendant que le loup croque deux chèvres sur Plaintel dont personne ne parle et que le syndicaliste local explique :

« je m’attendais à l’arrivée du loup dans 4 ans »

D’autres encore ironisent : « le loup va filer aux States », qu’ « il s’arrête pour une galette saucisse, il va où après? », « il se jette dans la mer? », et encore, « un préfet qui apporte une fois de plus la preuve que l’inconscient est un langage structuré ! » Ou, « il attend un bateau pour rejoindre ses potes au Canada », tous ces commentateurs de l’actualité bretonne auraient-ils raison ? Nous sommes encore dans le burlesque ! Peut-on croire qu’il est encore possible de mésinformer sur le dossier loup en Bretagne, à l’avenir?

Cette situation va probablement conduire l’éleveur aux pertes et le loup au fusil, c’est exactement ce qu’il s’est passé dans l’Est, en Lorraine, en Bourgogne Franche-Comté et ailleurs, en Lozère, c’est en cours, dans le Tarn bientôt, dans le Doubs récemment en Saône et Loire avec deux tirs de loups quasi inutiles et 67 000 euros consacrés au filet à mouton, et j’en passe.

Pendant que les préfets expliquent qu’il ne se passe rien ils nomment une armée de louvetiers qui dans le Doubs ont été surpris en compagnie de la brigade du loup, postés sur un cadavre de bovin qui n’avait rien à faire sur un site de tirs de défense et qui était destiné à faire du chiffre!! Quelqu’un vous en a parlé??

Il y a un moyen très simple de vérifier les données publiées par l’Observatoire du loup, nous avons d’ailleurs proposé au comité loup du Finistère, en préfecture, de collaborer quelques mois avec l’Office Français de la Biodiversité, en toutes transparence, charge à l’État de placer au moins trois de ses chiens « renifleurs » au sein d’équipes mixtes Odl/Ofb, sur les 11 sites que nous avons suivis depuis 2017 afin de faire apparaître les réalités…

proposition collaboration odl-ofb comité loup finistère nov 2022 261122

En tout état de cause, il suffit d’observer les événements des prochains jours, prochaines semaines et mois pour comprendre qu’on pourrait bien nous mentir !

https://observatoireduloup.fr/2021/02/28/chiens-renifleurs-letude-qui-ne-peut-etre-publiee-sur-loupfrance-fr/

2 commentaires sur “BRETAGNE : LE LOUP ET LE PRÉFET RÉFÉRENT SONT-ILS A L’OUEST ?

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