En premier lieu il faut souligner le tour de passe-passe organisé par l’Office Français de la biodiversité concernant le revirement, en 2021, des procédures d’évaluation des effectifs de populations de loup, en France.
Ce fait ne connaît aucun précédent et confirme l’accumulation depuis 2010, de données fortement biaisés, confirmées en 2020 et 2021 par l’Ofb.
Effectif 2022, 921 canidés avec réévaluation des effectifs, concernant 2021 !
Ces derniers chiffres ont d’ailleurs été à nouveau contestés ! S’en suit une plainte déposée auprès des instances européennes.
D’autres part, les données officielles accumulées, dans l’ouest en 2020 et 2021 attestent que les dispersions du loup sont liès à des phénomènes de reproduction du loup, localement.
En second lieu l’individu percuté à Saint-Brévin le 15 octobre 2021, pour lequel il a été déclaré dans la presse qu’il avait entre 2 et 3 ans, ne pesait que 20 kg pour un individu mâle, dont l’âge ne peut dépasser le stade d’un subadulte de 6 mois au plus.
Cette nouvelle mésinformation consiste à cacher les phases d’installation-reproduction dans l’ouest, 2019 en Morbihan, 2020 (collision Saint-Brévin) en Maine-et-Loire, 2021 en Morbihan, ce dernier fait probable est confirmé par la présence d’un jeune individu filmé dans les Mont-d’Arrée en 2022
En 2022, il faut soupçonner à nouveau un phénomène de reproduction en Maine-et-Loire, (alors que des faits de prédations sur ovins qui ont fait l’objet de constats officiels en mai 2021et pour lesquels aucune information n’a été retournée aux éleveurs concernés depuis, attestant d’un dysfonctionnement notoire) des éléments formels de pistages sur la zone de dispersion « Cholet » laisse envisager une reproduction probable en 2022 dans ce département, au nez des institutions alors que le loup est braconné en 2021…
MAINE-ET-LOIRE: LE LOUP EST-IL BRACONNÉ LÀ OU IL N’EXISTE PAS? – Observatoire Du Loup
En effet un subadulte (voir le lien ci-dessus) dont la configuration du crâne atteste que la croissance n’est pas terminée est très probablement né dès 2020 dans la zone « Mauges » alors qu’il est confirmé en catimini que ce serait un chien mais « qu’il ne faut en parler à personne » Où sont les analyses adn sur ce sujet?
La situation actuelle dans le Doubs est le fruit d’une somme d’incompétences et de dérives, d’absence formelle d’anticipation et de défaut de moyen qui sont devenues totalement inadmissibles.
Faut-il faire tomber les têtes ?
Rétrospective concernant les phénomènes dans le département du Doubs :
Dès 2011 ; sous l’égide de l’Oncfs, le culte officiel du déni se met en place…
2011
Fne 16 février 2012
« La présence du loup dans le Doubs n’a pas été officiellement validée depuis le 4 octobre. Cependant, un grand canidé rôde depuis 15 jours sur le plateau de Maîche.
Au mois de juin 2011, la présence du loup a été confirmée par l’ONCFS, pour la première fois dans le département, après plusieurs attaques de brebis. Le loup avait été finalement photographié le 15 juin. »
« En hiver, les attaques du loup sur le bétail sont quasi nulles car les moutons sont censés être dans les bergeries, et d’autre part les chevreuils et chamois ne manquent pas dans le Jura Suisse. Il est également difficile d’identifier des traces de loup dans la neige car elle se confondent aisément avec celles du chien. Pour l’instant, nul ne sait si le loup est parti ou s’il se fait discret. »
« L’ONCFS qui va vérifier les témoignages sur le terrain reste prudente et attend le retour du printemps pour peut-être pouvoir de nouveau affirmer la présence du loup dans le Haut-Doubs. »
Est-Républicain : 13 mars 2018
« En 2011, un piège photographique installé à Septfontaines, près de Chaffois, avait identifié l’animal. »
2012
Blog Naturenvironnement 2012
L’évolution des déplacements du loup dans les régions de l’Est de la France.
« A comparer avec le développement du phénomène au début des années 1990 dans le Mercantour, il est possible d’envisager la présence de 4 à 5 meutes à moyen terme, pour un effectif global de 30 individus. Individus établis sur au moins 5 départements. A dix ans, la présence d’une quinzaine de meute est envisageable. Sauf campagne d’éradication possible, l’anticipation totalement inexistante de l’Etat, mettant en danger le domestique et le sauvage. Cette non-anticipation trouvera fatalement une limite qui engendrera des tirs légaux ou non, dans une totale perte de contrôle d’une situation engendrée par les pouvoirs publics. »
2014
Le loup est déjà dans les phase de pré-installation
La situation décrite en février 2015 par l’Observatoire du loup
PDF: La situation dans le Jura au 5 février 2015
En 2014, la dispersion du loup est connue officiellement sur 4 sites différents, tout comme en Haute-Saône, tout comme dans le Jura, à l’évidence les phénomènes d’installation se mettent en place, dans l’absence totale d’anticipation de l’État et des préfectures concernées !
Source 1e Rencontres Bourgogne-Nature et 37e Colloque francophone de Mammalogie
2018
Est-Républicain, 13 mars 2018
« Cet automobiliste a cru avoir la berlue, ce mardi soir vers 20 h. Une voiture venait de percuter un loup sur la route RD 72 entre Chapelle-d’Huin et Chaffois, à quelques kilomètres de Pontarlier dans le Haut-Doubs. L’animal est mort quelques minutes plus tard. »
30 millions d’amis, 28 mars 2018
« La présence permanente du loup, en couple ou en meute, est avérée dans les Alpes françaises et suisses, ainsi que dans les Vosges. En revanche, le massif du Jura, qui s’étend sur les départements du Doubs et du Jura, reste une zone de passage pour le canidé. »
2019
La Nouvelle République 7 août 2019
« « Plusieurs indices de présence de l’espèce dans le Haut-Doubs ont été relevés depuis le début de l’année », a affirmé la préfecture du département dans un communiqué. Fin juillet, les correspondants du Réseau Loup Lynx, « formés à collecter des indices de présence de grands prédateurs », « ont pu visionner des vidéos captées d’un loup mâle chassant un rongeur sur la commune de Chaux-Neuve », a-t-elle précisé. »
Préfectures 5 août 2019
«Cette ZPP Marchairuz a été délimitée en avril 2018 après le recueil deux hivers consécutifs (donc 2016/2017 et 2017/2018) d’indices de présence de l’espèce. Essentiellement située en Suisse, elle couvre le secteur de Mouthe à Chapelle des Bois pour le Doubs, le secteur Bellefontaine-Bois d’Amont à Lajoux pour le Jura »
2020
Une première reproduction officielle du loup aurait dû alerté, les moyens de protection ne sont pas mis en œuvre….
Sud-ouest 27 janvier 2020
« L’OFB relève par ailleurs une « toute première reproduction identifiée hors du massif alpin, dans le massif jurassien« , dans une meute en limite du Doubs, du Jura et de la Suisse. »
« L’OFB souligne toutefois que ce bilan, dressé à la suite d’observations, atteste d’une « poursuite du développement de l’espèce moins importante que celle constatée l’année dernière »
2021
En 2021 toutes les données attestent que le loup se reproduit. Les pouvoirs publics ne prennent pas en compte les évolutions, les moyens de protection ne sont toujours pas mis en œuvre…
Kora février 2022, concernant 2021
« En outre, les échantillons génétiques récoltés lors de ce suivi ont permis de confirmer la présence de la femelle reproductrice (F19 ; S53-10 = dénomination utilisée en France) et du mâle reproducteur (M95) ainsi que du mâle M121 (S74-066) né en 2019 et de la femelle F79 non apparentée avec la meute du Marchairuz. En outre, ils ont permis d’identifier un nouveau louveteau
e mâle M177. En France ce même suivi a permis de détecter des traces d’un groupe de minimum deux loups en décembre 2020 sur Chaux-Neuve, en février et mars 2021 sur Sarrageois. Il a aussi permis la récolte de 18 échantillons biologiques, dont six sont en cours d’analyse (trois dans l’Ain et trois dans le Doubs). Six des 12 échantillons qui ont déjà été analysés n’ont pas permis d’établir un génotype, tandis que les six autres ont permis d’identifier quatre fois le mâle M99 (S71-044) et une
fois la femelle F76 (S71-006) et le mâle M121 sur Chaux-Neuve et Sarrageois, respectivement. »
« Des groupes deux à cinq individus ont été observés au cœur de la meute du Marchairuz, mais aussi entre Chaux-Neuve et Mouthe ainsi qu’au sud de La Dôle. Les observations dans le secteur de La Dôle sont à mettre sur le compte de la meute du Marchairuz »
Préfet du Doubs, 25 octobre 2021
« Le loup quant à lui recolonise depuis 1992 la France à partir de population naturellement présente en Italie : l’effectif moyen français a été estimé par l’OFB, en fin d’hiver 2020/2021, à 624 individus. En Bourgogne-Franche-Comté, des observations visuelles et des indices de présence de loup sont enregistrées depuis 2008. Une zone de présence permanente (ZPP) dite de Marchairuz est reconnue depuis 2018 en limite du Doubs, du département du Jura et du canton de Vaud en Suisse. Grâce au suivi estival de l’espèce, l’installation d’une 2ème meute sédentarisée a pu être confirmée sur le massif du Risoux. »
Il n’est plus possible d’attendre les phénomènes de déprédation pour lesquels, qu’il soient liés aux bovins ou aux ovins, il était tout à faible possible de mettre en œuvre des moyens de protection, les formations nécessaires, et les appuis techniques indispensable au lieu de préparer une politique de tirs sans résultats attendus, il suffit d’observer les phénomènes dans les Alpes pour en être totalement convaincus ! Cette politique irresponsable doit cesser immédiatement !
Village-Fm 27 occtobre 2021
« Le suivi estival 2021, sur le département du Doubs, a permis de confirmer la reproduction de l’espèce et l’installation d’une 2e meute sédentarisée sur le massif du Risoux. »
2022
Préfecture du Jura, 2 mars 2022
« Promeneurs, forestiers, chasseurs, automobilistes…, vous avez observé un loup ou un lynx ou des indices de leur présence, contactez les correspondants du réseau. Vos observations sont précieuses pour suivre l’évolution de la présence de ces espèces. »
Le préfet du Doubs forme, en avril, une armée de louvetiers et chasseurs au tir de destruction du loup, la messe est dite !
En septembre les éleveurs parlent d’une phase d’accélération alors que toutes les données citées ici sont publiques depuis 2011, ils parlent d’une phase d’accélération pour laquelle les instances de l’élevage n’ont rien anticipé depuis près de 10 ans.
Plein Air 16 septembre 2022
« Ce matin, alors qu’il tient une conférence de presse à Chaux Neuve, le Préfet du Doubs a eu droit à un comité d’accueil à son arrivée à Mouthe. Une centaine d’agriculteurs et militants des jeunes agriculteurs et de la FDSEA du Doubs lui ont fait savoir leur mécontentement, exaspération et colère face à la présence du loup. Même les villageois montrent de l’inquiétude. L’animal rôderait à proximité des habitations. »
Pendant que les Ong persistent à collaborer…
Ferus/Fne Doubs/Jne/Lpo Bfc/ Pôle Gd prédateurs/SFEPM 5 octobre 2022
« Au terme de cette réunion, nous ne pouvons qu’applaudir la volonté affichée de créer un espace de dialogue visant à « restaurer la confiance » entre tous afin de tracer une feuille de route à l’échelle régionale et en coordination avec les pouvoirs publics suisses. Mais cette confiance ne sera possible qu’à la condition d’une véritable transparence du dossier et à l’inclusion des associations de protection de la nature dans toutes les réunions, visites de terrain ou groupes de travail se rapportant au sujet du loup »
Dans les faits les instances suisses envisagent de déléguer les tirs de destruction du loup à…La France, afin de se défausser de leurs responsabilités
Dans les faits la Brigade loup utilise un cadavre (bovin) afin de faciliter les tirs de destruction du loup : ce qui est strictement interdit par la réglementation !
France3 BFC 20 octobre 2022
« « L’opération, montée discrètement par l’Office français de la biodiversité, avait pour but, selon la formule consacrée, de « faire baisser la pression lupine ». En d’autres termes, tuer un ou plusieurs loups. Le prédateur a multiplié les attaques sur les troupeaux ces dernières semaines dans le Haut-Doubs. 21 attaques ont été recensées dans le département depuis le début du mois d’août, et 18 bêtes ont été tuées. »
« Nos reporteurs retrouvent les défenseurs du loup, trois hommes et trois femmes, dans un pré où une carcasse de vache a été abandonnée, avec l’espoir d’attirer le loup pour mieux le tirer »
Les défauts de moyen, d’information, de suivi permettent-ils encore aux instances de l’État de poursuivre sur une voie qui mène au pire ?
Il suffit d’observer ce qui s’est développé dans l’Est de 2011 à 2016, en Saône-et-Loire depuis 2020, tout comme en Lozère, en Seine-Maritime, Vendée, Bretagne, et Pays-de-Loire depuis 2017 pour en être convaincu !
Pendant que le Ministre Fesneau nous explique qu’il faut compter les loups ensemble, cette politique de l’autruche doit cesser tout comme les dérives orchestrées depuis 10 ans également, elle ne sont plus plus recevables de la part d’un organisme d’État alors que la fronde menace dans les campagnes sur le dossier loup et que les résultats obtenus en matière de gestion des tirs de destruction du loup ne mènent nul part ailleurs !
