Les départements ciblés couvrent une surface de 14 millions d’hectares limitée au Nord par l’Orne et la Manche, à l’ouest par le Finistère, à l’est par le Loir-et-Cher et au sud par la Dordogne.
Sur l’ensemble de ces 22 départements au moins 36 zones de dispersion du loup sont détectables en 2022. (dont les départements limitrophes)
Les flux de dispersion sont encore très actifs en 2022, vers l’ouest.
Les départements limitrophes :
Yvelines : Le loup est détecté dès le mois de décembre 2015, tous les ans depuis cette date, le canidé engage des dispersions dans ce département où il est très présent en 2017, 2018 et 2021. Deux zones de dispersion sont connues au nord et au sud .
Loir-et-Cher : La présence régulière du loup, depuis 2015, au sud de la Loire est devenue fréquente dès 2018. Cette zone d’attente provisoire engage de nombreuses phases de découverte vers la Vendée, la Bretagne et la Normandie.
Allier : Il y a 4 phénomènes de dispersion qui se développent en 2022, au nord, au sud, au centre du département et à l’ouest. Ces phénomènes de dispersion sont liés aux tirs de destruction en Saône et Loire. (Même phénomène que dans l’Hérault et les tirs légaux et illégaux dans le département du Gard)
Creuse : Le phénomène d’installation se poursuit dans le sud du département. Des individus ont engagé des phases de découverte vers le nord du département. (2 sites probables)
Dordogne : Entre le parc régional des Causses et le parc régional Périgord-Limousin 2 zonages sont en phase d’installation depuis 2018 et 2020. Le loup est braconné dès 2015.
Les départements suivis :
Charente Maritime : Le loup est présent en 2021 et 2022 en dispersion du département de la Dordogne, il est par ailleurs présent, plus au sud, en Gironde et dans le département des Landes, en 2021 et en 2022. (1 zone en cours d’installation)
Charente : Présent depuis 2018, au plus tard, 2 zonages seront actifs au nord et au centre du département à court terme.
Haute-Vienne : Présent dès 2018 au nord du département, le loup se reproduit dès 2019 et le mâle est braconné dès la fin de l’été. Plus au sud, comme au nord, 2 zones sont investies en 2022. Un 3ème potentiel sera repris rapidement.
Indre : Le loup est en phase d’installation dans le parc naturel régional de la Brenne. Présent depuis 2017, une phase de reproduction est possible à court terme. (1 site)
Indre-et-Loire : Une phase de reproduction est probable en 2022 dans le Pnr Loire-Anjou-Tours (1 site)
Maine-et-Loire : Au nord une phase d’installation adaptative s’organise depuis 2019 au sud du département un deuxième phénomène est en cours depuis l’autome 2021. ( 2 sites)
Vendée : En 2022 le loup est toujours présent, sur 3 sites distincts.
Loire-Atlantique : Le loup est en phase d’installation au centre de ce département, le canidé mâle percuté le 14 octore 2021 à Saint-Brévin, pose la question de sa reproduction la même année. En effet, le canidé pour lequel il était « expliqué » dans la presse régionale, qu’il s’agissait d’un mâle de 3 ans, ne peser dans les faits que 20 kg, poids correspondant à un louvart de 5/6 mois…(1 site). Ce fait avéré contredit toutes les déclarations officielles.
Eure-et-Loir : Une phase d’installation est probable au sud du département . (1 site)
Sarthe : Présent depuis 2018 une phase de pré-installation est en cours en 2022, dans le centre du département. (1 site)
Eure : Une zone d’installation est parfaitement définie dans l’ouest du département et une reproduction est probable en 2021.
Calvados : Une phase de découverte est possible en 2022, comme en 2019 et 2020 (1 ou 2 sites à court terme)
Manche : Le loup est en phase de découverte dans le sud du département comme en 2019 et 2021 plus au nord. (1 site)
Mayenne : Une phase de découverte est tout à fait possible en 2022, ce département est traversé par axe orienté NE/SO depuis 2017 au plus tard
Ille-et-Vilaine : Une phase d’installation est en cours depuis 2021 dans ce département, les premières dispersions du loup sont détectées dès 2015. Un nouveau « disperseur » est présent au nord du département en 2022.
Morbihan : En 2022, 5 zones de dispersion de l’espèce sont détectables, le Chacal doré est probablement présent, également au sud du département.
Côtes-d’Armor : Après de nombreuses phases de découverte ( 2015/2017/2019/2020/2021), 2 zones sont en train de se mettre en place à l’est et au nord du département. Il est possible que la zone la plus nordique soit abandonnée ( provisoirement?) au profit d’une nouvelle phase de découverte dans les Monts-d’Arrée en juillet 2022. (effectif probable 3 lupus)
Finistère : Il faut considérer 3 phases de pré-installation dans ce département, au nord et au sud d’une frontière comprise entre Daoulas et Landeleau. Une autre phases est en cours d’évolution entre Quimper et Plogoff.
« L’attentisme officiel va-t-il conduire au pire à court et moyen terme ? »
Bonjour, je suis originaire de Gourin, une terre bien connue du grand canidé, jusqu’à la fin du XIXe siècle, notamment dans la forêt de Conveau et sur les crêtes des montagnes Noires qui bordent la commune, au nord. Je ne serai pas étonné qu’il s’y réinstalle à court terme, eu égard à la configuration propice du terrain, mais aussi et surtout vis à vis des nombreuses proies sauvages qu’il pourrait y chasser. Ce serait une bonne nouvelle pour les écosystèmes et pour le rééquilibre des chaînes alimentaires, quand on sait par exemple, qu’il est le meilleur atout pour réguler les populations de sangliers qui prolifèrent dans certaines zones ( avec les ravages que cela génère, notamment dans les jardins, en campagne ). Wait and see…
bonjour, tout à fait, mais peut-être est-ce déjà le cas?
Hystoricid
Questemberticide!
Désolé, c’était mon pseudo, j’ai dû faire un fausse manif quand j’ai laissé mon commentaire.
Bonjour,
Il me semble que vous avez oublié l’Orne dans votre compte rendu.
Bonjour, concernant l’Orne et la Vienne en 2022 les données sont insuffisantes pour comprendre l’évolution des phénomènes.
La photo de mai 2022 puis l’observation dans les monts d’Arrée en juillet 2022 par un agriculteur d’un loup, confirment les prévisions de l’Observatoire lu Loup. Comment peut-on tenter désormais de décrédibiliser cet observatoire comme le fait l’ONCFS ? Comme toujours les initiatives bénévoles sont plus efficaces que le structures étatiques couteuses pour faire le job.
Il y a surement d’autres faits qui ne sont pas communiqués par l’Ofb…