AUGMENTATION DES EFFECTIFS DE POPULATION DE LOUPS : LES CAUSES

En premier lieu il faut noter les évolutions des taux de croissance des populations de lupus depuis 2001 (cycles détectables de 2 à 4 ans).

Évolutions des taux de croissance des populations de loups en France

Périodes: il faut distinguer une évolution régressive de 2001 à 2013 qui représente un cycle normal, une évolution positive de la densité de loups dans un espace géographique (Alpes) correspond à une baisse naturelle et progressive du taux de croissance de l’espèce.

A partir de 2015 et en particulier 2016, l’évolution positive des taux de croissance, jusqu’en 2022 est due à trois phénomènes, précis:

1) Le changement climatique et

la chute forte des cumuls d’enneigement (alpes et autres massifs) depuis 2018, dès 2016 le taux de croissance pondéré augmente de 30% et passe à 17% (pour 13% taux normal de l’espèce durant la période 2014/2015)

2)

Une double charge, depuis 2019 sur les groupes de loups, la politique de tirs non contenue dont les fortes évolutions soudaines entraînent deux conséquences, en premier lieu des phénomènes de résilience naturels. Augmentation des naissants, embryons non résorbés en évolution positive, augmentation des femelles dans les groupes de naissants, évolution rapide du nombre des meutes dans le même espace (alpes) puis reproduction multiple dans les groupes et concurrence accrue entre les groupes lié à une baisse de la biomasse disponible par loup et par rebond, en second lieu une forte augmentation des dispersions de loups matures, qui renvoie également à une modification des comportements de reproduction! Le taux croit alors rapidement jusqu’à des % pondérés de 26 points dès 2018.

3) Le remplacement de la sous-espèce Italicus par le loup gris commun qui est un spécialiste des grosses proies et dont la fécondité est plus évolutive encore si la pression du milieu est forte. Les niches ouvertes par des tirs improductifs ,de plus, ont déjà produits leurs effets : 10% de la population alpines est déjà de souche germano-polonaise !

 

 

Cette organisation anarchique des tirs de loups non contrôlés (exemple remarquable suisse récent : 2 tirs exécutés sur des loups non incriminés dans des attaques de loups) ou le louvetier tire le premier loup qui passe afin de faire du chiffre, voire exerce des actions illégales ( appâts vifs ou cadavres), d’après les derniers faits développés par des Ong.

Alors que cette politique de tirs incohérente engage déjà à des reports de prédations sur les bovins , caprins et les équins, et autres domestiques non protégés, y compris, de plus en plus souvent, chez des particuliers, il faut déjà envisager que l’État et ses préfets aux ordres vont généraliser la déprédation, en France, à l’ensemble des systèmes d’élevage !

Il suffit de suivre les déviances suisses présentes et futures pour comprendre les phénomènes à venir en France !

 

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