Introduction :
En premier lieu, il faut décrire le nouveau fait de désinformation notoire (après celui de , Caurel en 2018, Auray en 2020, Ploërmel en 2021) concernant la présence du loup dans le Morbihan et en Bretagne. (le site de nos investigations concernant ce dossier ne sera pas désigné pour le moment)
Les faits : mardi 15 février un automobiliste circulant sur une départementale à l’entrée d’un hameau,en sud Bretagne, remarque un ongulé éviscéré, vers 14h30, dans une pâture. A l’observation du chevreuil (une chevrette ici) le témoin constate que la cage thoracique a été ouverte et que les viscères rouges ont été consommés.
La mairie concernée est informée par courriel et le message est transmis à la police municipale. (dont personne ne connaît les compétences en terme d’expertise de proie du loup), qui répond au témoin en ces termes, je cite :
« Nous faisons suite à votre mail et nous vous apportons les éléments suivant, le cervidé a été percuté par un véhicule. Des animaux se sont ensuite attaqués à son cadavre mais ce n’est pas un loup car à ce jour il n’y a pas de loup en Bretagne selon les données de l’OFB. »
Dans les faits, le « cervidé » en question est placé à 20 mètres de l’accotement, une collision est très improbable, le témoin n’a remarqué aucun débris sur la route, la vérification faite par nos soins le confirme également.
Il n’y a ni poil ni sang, sur le bitume, le cadavre ne porte aucune marque d’impact et compte tenu de l’état, du cadavre, il semble que le fait de prédation-consommations a eu lieu dans la nuit précédente . Le cadavre se trouve sur une coulée parfaitement visible dans l’herbe humide qui mène à un petit boisement, en zone péri-urbaine. Peut-on croire que les investigations nécessaires ont été menées afin de détecter la présence du loup en Bretagne ?
1) Les données validées (classées « probables à très probables »):
Entre 2011 et 2016 (année probable, du braconnage de l’espèce en Morbihan) les indices de présence sont peu nombreux, une vingtaine d’indices sont détectables. (proies sauvages et domestiques, observations validées)
En 2017, entre mars et décembre, les prédations sont relevées sur 4 ovins, 1 chèvre, 1 veau et 3 chevreuils, une observation est validée. (Morbihan-Finistère-Côtes-d’Armor)
En 2018, entre janvier et décembre, les prédations sont relevées sur 8 ovins, 1 veau, 10 ongulés sauvages (chevreuils-biches), 1 équin, 1 chien (tentative avortée) 6 observations sont validées, 3 relevés de pistes sont validés, 3 phases de hurlement sont validées, 1 fèces est validée.
En 2019, entre janvier et décembre, les prédations sont relevées sur 1 ovin, 7 chèvres, 3 veaux, 3 chevreuils, 2 ragondins, 7 relevés de piste sont validés, 7 observations sont validées (dont 2 louvarts), 1 fèces est validée. (Côtes-d’Armor- Ille-et-Vilaine-Finistère-Morbihan)
En 2020, compte tenu des périodes de confinement, la pression d’observation a chuté de 40% (estimation probable) entre février et novembre, les prédations sont relevées sur 4 ovins, 2 chèvres, 3 chevreuils, 1 blaireau, 4 relevés de piste sont validés, 3 phases de hurlement sont validées, 5 observations sont validées. (Morbihan-Côtes-d’Armor-Finistère)
En 2021, entre janvier et décembre, les prédations sont relevés sur 8 ovins, 2 chèvres, 11 chevreuils, 1 lièvre, 5 relevés de piste sont validés, 5 phases de hurlements sont validées, 16 observations sont validées, 4 fécès sont validées. (Morbihan-Côtes-d’Armor-Finistère-Ille-et-Vilaine)
2 Analyses des données collectées :
De 2017 à 2021 le loup est présent en Morbihan, Côte-d’Armor et Finistère, en 2021 l’espèce est présente dans les 4 départements bretons suivis. Les données de 2020 ne sont pas représentatives des niveaux d’activité. (pertes de données dues aux confinements)
Les niveaux d’activité sont forts en Morbihan, moyens en Côte-d’Armor, faibles en Finistère et Ille-et-Vilaine.5Les premiers indices de présence sont détectés en 2011 dans le Morbihan, 2012 dans le Finistère, 2013 dans les Côte-d’Armor, 2015 en Ille-et-Vilaine.
Les indices mensualisés sont comparés entre le niveau global d’activité en Bretagne et le niveau d’activité en Morbihan, entre les niveaux d’activité dans l’Est de la France entre 2012 et 2016 et en rapport avec l’étude publiée ici :
Pratiques de chasse:
Il faut différencier la pression de chasse exercée sur la faune sauvage et les ongulés domestiques et remarquer qu’une pression faible sur les domestiques engage à une pression forte sur les ongulés et autres proies sauvages, sauf durant la période septembre/décembre ou les deux types de proies (domestiques/sauvages sur septembre et octobre ) subissent un niveau de pression plus élevé. (reproductions)
Les périodes les plus sensibles concernant les herbivores domestiques (essentiellement chèvre et mouton) sont les suivantes Mars/avril et Août/Décembre soit 7 mois sur 12!
Bonjour j’ai vu hier soir à 21h un loup tourner au tour d’un enclos a mouton , sur la commune de Surzur 56, nous l’avons suivi il est passer aussi sur le parking de la clinique vétérinaire de Surzur pour après traverser la route et disparaitre dans un champs de maïs. Nous avons réussi à prendre des photos .
bonjour, merci d’envoyer vos fichiers ici pour expertise: https://observatoireduloup.fr/nous-contacter/
Vous avez reçu un courriel à ce sujet
Le mensonge est devenu un moyen courant pour nos dirigeants de gérer la communication de nos jours en France. C’est vrai dans le domaine du loup comme dans d’autres.
« à ce jour il n’y a pas de loup en Bretagne selon les données de l’OFB. »
Loup filmé par une caméra automatique ces jours-ci à Berrien (monts d’Arrée, 29), soit début mai 2022…
Tout comme en 2020: https://observatoireduloup.fr/2020/09/19/bretagne-appel-a-temoignages/