VAR: LE PRÉFET DÉFRICHE SANS VERGOGNE AFIN DE PRÉSERVER DU LOUP !


Les faits relatés dans la presse:

(voir le lien en bas de page)


« Le « comité départemental loup » s’est tenu cette semaine en préfecture du Var pour dresser le bilan de l’année 2020. Autour de la table, éleveurs, élus, agents de l’Office français de la biodiversité et administrations ont fait le même constat : la population des loups augmente dans le département. Treize meutes ont été identifiées en 2020, contre trois en 2017. Si le loup est surtout présent dans le Haut-Var, il a également été détecté en 2020 dans le massif de la Sainte Baume et au nord de Brignoles. 

Ces données ne surprennent pas les éleveurs. Nicolas Perrichon, président de l’association des éleveurs de Canjuers, « s’attendait » à une telle hausse : « Le loup avance encore sur notre territoire. Mais pour moi, aujourd’hui, il faut surtout être vigilant sur la taille des meutes. Elles sont de plus en plus grosses et peuvent compter neuf, dix loups. On retrouve notamment ces grosses meutes à Canjuers. »

Expérimentation à Canjuers

Le camp militaire de Canjuers est le secteur historique de prédation dans le département. Il représente les deux tiers des victimes du loup dans le Var (370 attaques et 1.156 victimes en tout en 2020). Sur les 35.000 hectares du camp, où la végétation est dense, une trentaine d’éleveurs laisse paître leurs troupeaux à l’année. Une expérimentation est donc en cours pour soutenir l’activité et protéger les bêtes. »

Zone de friches

Il faudrait donc défricher:


En 2012 la même préfecture du Var a refusé le défrichement d’une zone de 31 ha où un complexe immobilier devait être construit pour les raisons suivantes : « conservation de l’équilibre écologique du territoire... ». C’est une réalité!

https://www.cairn.info/revue-revue-juridique-de-l-environnement-2013-3-page-513.htm?fbclid=IwAR26h0rQm29HBFWCs0SKOp-NvoWwh1YOOC0M2Pp2ppKYCCnqzPt7dXCpZy8

Cette évidence administrative absurde doit être qualifiée d’errance intellectuelle, pour le moins, ainsi, il faudrait donc casser l’équilibre écologique du territoire afin de se protéger d’une espèce strictement protégée alors que la jurisprudence locale interdit le procédé concernant un projet immobilier.

Dans une étude, concernant le département du Gard, les espèces vivant dans les friches sont ainsi recensées:

12 espèces d’insectes dont 2 fortement impactées,

1 espèce d’amphibien,

6 espèces de reptiles dont 2 fortement impactées,

19 espèces d’oiseaux dont 3 fortement impactées,

11 espèces de chauve-souris dont 8 fortement impactées

et 2 mésopredateurs,

dont 15 espèces strictement protégées sur l’ensemble des espèces répertoriées. C’est aussi une réalité !

Sans compter les 250 espèces de plantes qu’il est possible de détecter dans un espace en friche!

Dans le dernier Plan Action Loup, il était fait mention du plateau de Canjuers dans lequel ce dernier était désigné comme étant un site expérimental en terme de mise en protection des troupeaux!

La question qui se pose est de savoir si des techniques moyenâgeuses largement employées aux époques sombres concernées sont à nouveau des solutions envisageable au 21éme siècle?

 


Le temps des brûleurs de loups est-il revenu?


Le temps des bruleurs de loups étant totalement révolu, fort heureusement il serait temps que les Ministères concernés engagent les préfets de France à la raison. Est-il possible d’imaginer une seconde qu’il faudrait, déboiser, afin de se protéger des dégâts aux culture engagés par le sanglier? Non bien-sûr et pourtant la dernière facture dépasse toutes les prévisions, soit près de 20 fois les dégâts dus aux loups en France!

« Cet usage, né à l’époque moderne, a fini par qualifier l’ensemble des gens du Dauphiné. Il fut vite abandonné car il décimait le capital forestier… »

Faut-il recommander la lecture de ce livre publié chez l’Harmattan en 2009?

Brûleurs de loups

 

https://www.francebleu.fr/infos/agriculture-peche/treize-meutes-de-loups-recensees-dans-le-var-1611774090?fbclid=IwAR3x4__FnFpqT6iUyX_goJFg4o8j5_evO6YVJsBevBzv-JWi7_lXelOO2eY

 

Peut-on croire que le fait d’ouvrir les milieux va engager aux conséquences suivantes:

Plus de capacité à tirer le loup et

Plus de capacité de dispersion pour le canidé prédateur des herbivores?

 

2 commentaires sur “VAR: LE PRÉFET DÉFRICHE SANS VERGOGNE AFIN DE PRÉSERVER DU LOUP !

  1. Bonjour,
    Comme dans tous les domaines, dès lors que l’homme commence à jouer les apprentis sorciers il déclenche des éléments incontrôlables qui ont des coûts en vies et en coûts financiers.
    Des hommes et des femmes se battent tous les jours pour un peu de bonheur et de confort. Ceux ci sont tous les jours dans la nature et la comprennent mieux que quiconque.
    Nos administrations devraient se pencher sur ce qu’il se passe 2000 kilomètres au nord de Moscou ou les habitants de villes de 50000 habitants sont obligés de sortir tard de chez eux et rentrer avant la nuit afin d’éviter la rencontre avec les canons.
    Qui a envie de savoir son enfant en danger dehors quand il fait sombre ?
    Qui a envie de continuer à verser des impôts pour indemniser des éleveurs, des systèmes de protection et ses administrés pour réfléchir à comment régler un problème généré par une poignée d’apprentis sorciers ?
    Nous voulons de la sérénité et de la liberté de respecter et d’être respectés.
    J’espère qu’un jour l’homme arrêtera des conneries et commencera à réfléchir pour la communauté.
    D.P

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