DRÔME : FAUT-IL INSTAURER UNE TRANSPARENCE TOTALE SUR LE DOSSIER LOUP ?

Une note interne diffusée par une Ong souligne des dysfonctionnements éventuels, des interrogations et l’absence de transparence de l’officialité chargée de la gestion du dossier loup en France.

Nous avons choisi de cacher toutes les données personnelles et privées concernant les acteurs des faits et hypothèses relatées dans cette note, le but n’étant pas de stigmatiser un éleveur ou un acteur des tirs de destruction engagés dans la Drôme le 6 avril 2020 sous couvert du blanc-seing accordé par la préfecture, puisque aucun observateur ne permet de contrôler les conditions des nombreux tirs exercés par l’Etat !

 


En tout état de cause il faut souligner les faits suivants :


1- Les engagements pris par contrat avec des éleveurs impactés par les prédations du loup en France ne font l’objet d’aucun contrôle aléatoire.

2- Dans le cas concret, décrit ici, par cette Ong, des attentes d’informations pourtant indispensables  ne sont pas fournies par la préfecture concernée.

3- La présence d’observateurs neutres n’est pas mis en place durant les tirs de destruction dont certains par le passé ont posé des interrogations légitimes :

Exemple dans le Toulois, il y a quelques semaines, ou un tir de destruction engagé par un louvetier qui a été démis de ses fonctions pour un tir illégal sur une espèce protégée (chat sylvestre) et fausse déclaration (tir d’un loup) n’a fait l’objet d’aucune communication officielle ! Il y a donc effectivement des dérives qui sont délibérément occultées afin de ne pas révéler les dysfonctionnements enregistrés sur le terrain. Il faut rappeler également un tir sur un chien de race Anatolie, dans les Alpes, mis en œuvre en 2019 qui a été confondu avec un loup. Ce qui laisse suspecter certains défauts évidents en rapport avec le professionnalisme pourtant totalement nécessaire.

4- La transparence nécessaire n’est pas mise en œuvre sur l’ensemble des dossiers que ce soit en terme de données récoltées par l’Ofb qui sont strictement inaccessibles (exemple, les dossiers relatifs aux autopsies en rapport avec les tirs de destruction du loup ou les empoisonnements, comme le dernier connu dans la Haute-Marne en 2019…) ou en terme de dysfonctionnements notoires relevés par de nombreux acteurs de terrain ( exemple aucune explication concernant ce dossier en Bretagne et dont les éléments sont détenus par officialité en place /photo/vidéo et témoignage qui seront classé « invérifiables » à n’en pas douter) https://observatoireduloup.fr/2020/04/06/lofb-est-il-a-la-queue-du-loup-en-bretagne/ )

5- Il devient de plus en plus évident que la situation actuelle, en France, en terme de gestion de l’espèce sous couvert d’un plan d’action établi, correspond à une gestion de terrain anarchique sans aucun contrôle de l’État qui se contente d’être le comptable d’une situation de plus en plus trouble et par conséquences de plus en plus souvent, ingérable et dans le maintien global de l’insatisfaction de l’ensemble des acteurs.

 


Les adaptations nécessaires:


Il semble totalement indispensable d’ouvrir tous les comités loups engagés en préfecture à l’ensemble des acteurs qui souhaitent s’y inscrire sans aucune forme de confidentialité ou de formalité au même titre qu’un conseil municipal par exemple, alors que de nombreux départements dispersés par le canidé sauvage n’ont toujours pas engagé les dispositions nécessaires. Il est nécessaire de déléguer les budgets aux régions et départements afin de confier des missions en dehors de l’Ofb et du Groupe national loup dont les actions aujourd’hui sont devenus inutiles à la paix des campagnes. Voire même à la compréhension des faits !

Les intervenants de terrain, locaux, doivent être tenus à des obligations de moyen, de résultat et de communication probante et totalement transparente sur le sujet, sans exception.

Des équipes spécialisées de 4 à 5 intervenants multidisciplinaires doivent être mises en place dans chaque département, quelles que soient les régions concernées afin de suivre au plus près l’espèce, afin d’informer en temps réel et afin de contrer et contenir toutes les dérives possibles et en collaboration étroite avec les éleveurs directement concernés, en dehors des dogmes et compromissions habituels.

Dans les fichiers publiés ci-dessous il faut constater que la transparence devrait être le gage de la compréhension et des prises de responsabilité des acteurs, que la collaboration de tous les acteurs de terrain est indispensable et que les dogmes et acteurs des compromissions habituelles doivent être écartés de fait des dossiers quelques que soient leurs formes, c’est une prérogative indispensable à l ‘évolution positive du dossier à l’avenir !

 


Les fichiers:


 


Conclusions:


C’est aux ministères concernés de mettre en place un nouveau plan adapté aux situations locales et en dehors des lobbies actuellement à l’œuvre au niveau national. Sous un contrôle adapté et probant .

La gabegie actuelle et passée et ses dérives doivent cesser !

Si vous souhaitez comprendre certains dysfonctionnements notoires:

https://observatoireduloup.fr/2018/07/08/le-loup-la-bete-qui-punit-les-hommes

 

https://www.ledauphine.com/environnement/2020/04/10/trois-loups-abattus-en-trois-jours-a-plan-de-baix-et-a-ourches

 

8 commentaires sur “DRÔME : FAUT-IL INSTAURER UNE TRANSPARENCE TOTALE SUR LE DOSSIER LOUP ?

  1. Bonjour,
    En 1er :
    faire confiance à l état est une utopie !
    En deux:
    que font les organisations sur le terrain ?
    En trois:
    Il faudra agir ….un moment !!!!
    Article 22 chacun se demerde comme il peut !!!!!
    Bien cordialement

  2. La transparence sur les informations est nécessaire
    En France, la possession de chien Anatolie ou berger Kangal de Turquie est interdite (du moins en utilisation au mordant !)
    Comment peut on percevoir des aides financières et ne pas respecter les réglementations ?
    Un de ces jours, ce ne sont pas des loups qui seront attaqués par ces chiens mais des randonneurs !

  3. C’est très bien d’ouvrir les yeux sur certains dysfonctionnements ! Depuis qqs années , le département de la Drôme était très dynamique dans les « prélèvements » sur les loups . Les louvetiers semblent se comporter comme un état dans l’état , malgré qu’ils soient assermentés . Le problème , c’est de savoir quelle autorité départementale les dirige , le président du conseil départemental ? ou le préfet qui souhaite conserver sa place et qui est un peu débordé par les extrêmes ?

  4. A priori mon commentaire a été supprimé et sans aucune explication !!!
    ENCORE UN BEL EXEMPLE DE TRANSPARENCE OPAQUE…

  5. VOUS AVEZ DIT TRANSPARENCE…

    Je suis copropriétaire d’une montagne que nous louons à notre berger avec ses 700 moutons. Un meute de loups nous a obligé a lui construire un parc sécurisé pour la nuit de 500 m² à 2000m d’altitude sans route (10 héliportages de 1 tonne).
    sur Google taper; Savoie : des éleveurs construisent un enclos en dur pour préserver leur bétail du loup.
    Notre berger nous a un peu roulé dans la farine en ne respectant pas ses engagements envers nous. Et bien entendu la DDT, la SEA Savoie nous a aussi roulé dans la farine ne refusant de nous donner les vrais chiffres. Sur le site MAPLOUP ils mettent à chaque fois 1, 0, 0 (pour 1 tué, 0 blessé et 0 disparu) en affirmant qu’ils vont mettre à jour les vrais chiffres ce qu’ils ne font jamais… c’est limite malhonnête pour moi.
    De ce fait nous avons aucun moyen de dresser un bilan sérieux de l’opération. Personne ne nous a aidé ni même encouragé (Politiques, Responsables, Éleveurs…) et en plus je me suis mis tout le monde à dos parce que pour eux protéger un troupeau, c’est accepter le loup et donc c’est protéger le loup (CQFD) ce qui est complètement faux.

    LA TRANSPARENCE ET LE LOUP, bel exemple de cohabitation impossible…

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