
« Le constat est identique du côté des chasseurs qui ont mis en avant la diminution de la population de mouflons à Lavaldens, réduisant considérablement le gibier à chasser. »
Marie-Noëlle Battistel, députée et Fabien Mulyk, conseiller départemental ont tous deux insisté sur la politique européenne et sur la nécessité de revoir la convention de Berne
Source: Le Dauphiné.com
Dans les Faits:
- le temps de surveillance est multiplié par 5, les ongulés deviennent hyper-vigilants,
- les ongulés se nourrissent plus souvent en zone dégagée, afin de compenser le temps de surveillance qui n’est pas passé à se nourrir et à anticiper une chasse du loup à l’approche, plus difficile en zone ouverte, pour le canidé sauvage.
- Le loup pousse les ongulés dans ses propres secteurs de chasse, il fait donc métier de « berger » lui aussi, ce phénomène serait à étudier rapidement!
- La pression de chasse exercée par le loup implique encore un déplacement de la faune qui recherche des aires de repos moins accessibles aux loups mais aussi aux chasseurs, ce phénomène n’est pas étudié non plus!

Il serait temps de se mettre à l’analyse des faits, concernant les herbivores sauvages…
Je propose la nomination d’un HAUT COMMISSAIRE à Canis Lupus !
Ce brave Jean Paul (Delevoye) est dispo non ?
Bleizy56
pourriez vous indiquer le crédit de la photo illustrant cet article ?
un lien? Merci.
vous avez un lien?
Bonjour ODL. J’avais une 2ème idée en tête et peut-être que c’est la bonne, c’est à dire que le loup se met des proies de côté en prévision d’une trop grande diminution des ongulés. Le mot « respect » me vient en tête en pensant que ce canidé s’adapte à certaines situations difficiles, mais en même temps c’est inquiétant car si les chasseurs prélèvent trop parmi les ongulés, cela obligera les loups à s’attaquer encore plus aux bétails.
Bonjour ODL. Si le loup pousse les ongulés dans ses propres secteurs de chasse, ne serait-ce pas pour éviter des problèmes avec d’autres meutes dont le territoire se trouveraient proche du leur. Ma suggestion est peut-être simpliste ou déjà abordée précédemment?
Bonjour, le phénomène existe chez des groupes isolés et non en concurrence avec d’autres prédateurs, en dehors de l’humain…
Ne pas oublier le poids de la prédation exercée par les chasseurs eux mêmes.
en effet, selin l’ONCFS ce sont environ 3200 mouflons qui ont été abattus en 2017.
ce qui est un nombre a retenir lorsque le loup est accusé de décimer le gibier.
Il serait intéressant d’étudier en parallèle de la présence Loup, la présence Vautours et ses conséquences ( selon moi et mes observations de bergère) , le loup qui parvient à prédater n’a que peu de chance de garder son butin et d’en profiter, tant la présence des vautours est rapide et la concurrence déloyale (en troupes nombreuses , parfois plus de vingt ) ; c’est peut être une raison de la sur prédation que certains constateraient. Pour ma part, en 4 mois de montagne en secteur réputé « infesté » , jumelles au cou, et envie d’en voir… je n’ai pas vu la queue d’un loup. Il est possible qu’il ait été là…peut être avons nous eu de la prédation sur des bêtes malades ou blessées… mais bien malin qui pourrait le dire avec certitude! ( lorsqu’une bête s’isole, prédation constatée des patous, prédation constatée des vautours) . J’apporte également cette réflexion : les brebis (en grand nombre, 1800 pour ce qui nous concernait) mangent sur les secteurs de prédilection des chamois par exemple, elles adorent (au moins les plus téméraires d’entre elles) manger en crête, l’herbe toute fine des chamois, obligeant ceux ci à descendre (cela arrangerait il les chasseurs qui auront moins de mal à l’automne, à redescendre leur proies ?) Et quid des cabanes de chasse avec vue directe sur un ruisseau où viennent s’abreuver la faune sauvage ? Si les chasseurs s’inquiètent de la diminution de la faune sauvage, il va falloir se poser toutes les questions…toutes les bonnes questions… elles sont vastes, avec des responsabilités diverses et entremêlées… est ce bien raisonnable aussi d’envoyer d’aussi gros troupeau sur un même secteur ( 1800 ou 2000 brebis, ça fait du monde ! du bruit (sonnailles) , des chiens de protection qui chassent . La Nature est Notre Bien Commun à Tous, l’admettre et le reconnaître est le premier pas pour une réflexion Commune pour une Protection intelligente et durable. Pour le moment, on assiste qu’à des joutes verbales violentes (voir plus si affinité) entre « pro » loups, et anti loups… mais à quand de vraies prises de décisions « en bon père de famille » , en toute « Conscience », de l’ensemble des « acteurs » , quels que soient leurs intérêts particuliers, pour permettre un maintien de la biodiversité partout (bien mise à mal par les très gros troupeaux ) et une protection de l’eau ?? Cette biodiversité, et la Protection de l’eau, n’ont rien de virtuel, Nous avons, Tous, la Responsabilité de les Protéger. Et Nous sommes Condamnés à le Faire Ensembles… plus vite chacun en prend conscience, Plus vite, chacun verra ses intérêts particuliers, très logiquement, être comblés… peut être avec des changements, des adaptations… mais n’est ce pas le propre de l’homme, de s’adapter ?
C’est bien résumé, bravo, bien-sûr il y a de nombreuses études à mener et de nombreuses expérimentations à entreprendre, à commencer par l’information qui nous semble indispensable à la prise de responsabilités…Nous nous y efforçons et bien-sûr ça déplaît largement dans les milieux « wolfgroupies » qui sont désinformées alors que tout le monde de la chasse a compris ce qui se passe depuis belle lurette….
Votre commentaire venant d’une personne concernée me réjouis,merci pour cette mise au point 🙏🙏🙏
Excellente analyse pleine de bon sens , sans haines ni parti pris !!!!!