Entretien avec Annie Aucante.
Cinq ans après la diffusion de cette émission de radio, les sujets sont toujours, totalement, d’actualité…
Ici et ailleurs….
Conclusion: » La vérité sort de la bouche des enfants… »
Les origines de la création de l’Observatoire du loup.Pourquoi? Comment? Exemples!
A méditer:
Le manque de transparence de l’Etat et des associations diverses et variées a-t-il ruiné les possibilités d’une cohabitation apaisée?
Comment et pourquoi le sauvage est-il arrivé en région parisienne, dès 2015…?
Je voudrais d’abord rappeler quelques évidences qui concernent le pastoralisme en montagne que je connais bien:
– l’éradication du loup n’est pas envisageable à cause de la pression écologique.
– la fin du pastoralisme n’est pas envisageable car il faut entretenir la montagne.
– l’homme doit donc s’attacher à rendre possible la cohabitation loups/moutons.
A l’écoute de ce commentaire on se rend compte qu’il faut déjà tordre le cou a un certain nombre d’idées fausses (chiens errants, prédation sur l’homme, loups d’élevage…). Il est clair qu’il faut augmenter la protection des troupeaux, ce que certains éleveurs refusent pour des raisons qui m’échappent.
Pour moi la solution passe d’abord par une meilleure protection des troupeaux, surtout la nuit. Cela va engendrer des contraintes aux loups qui vont retrouver leur instinct sauvage et se tourner naturellement vers la faune sauvage. Cela va aussi diminuer sa prolifération car il faut savoir que le loup ne prolifère que dans 2 cas de figures:
– lorsqu’il trouve de la nourriture en abondance
– lorsque la meute est en danger de survie.
L’homme n’a pas le droit de choisir avec qui il veut vivre…