Les présentations du Comité de suivi du loup de Haute-Loire en date du 27 février 2015. Info ou Intox?

Les présentations du Comité de suivi du loup de Haute-Loire en date du 27 févier 2015.  Info ou Intox.

 


Etaient présents:


Etat et établissements publics :

– Préfecture 43

– DREAL Auvergne

– DRAAF Auvergne

– DDT 43

– DDCSPP 43

– ONCFS 43

– Gendarmerie

– ONF

– Louveterie 43

Elus / Collectivités territoriales :

– Conseil Général

– Maires (x2)

Représentants des professions

agricole et forestière :

– Chambre d’agriculture

– FDSEA

– Jeunes agriculteurs

– Confédération paysanne

– Coordination rurale

– Fédération ovine

– Syndicat des propriétaires forestiers

Représentants des Associations :

– Fédération des chasseurs (x2)

– Réseau Ecologie Nature (x3) ( Ren de Haute-Loire regroupant 24 associations)

– MDDT ( Mission Départemental de développement touristique)

Concernant les documents présentés par le comité de suivi du loup, voir les pdf joints dans le dossier.

 


Les documents présentés aux intervenants:


Comité de suivi du Loup

Le Plan national loup 2013-2017

Les moyens d’intervention

Présentation du Réseau « loup » et de son suivi biologique

Plan National loup la protection des troupeaux

Préfecture de la Haute-Loire le 27 février 2015

Comité de suivi du Loup

Département de la Haute-Loire

Préfecture de la Haute-Loire

Le 27 février 2015

Actions à mettre en oeuvre

 

La situation en Haute-Loire en Mars 2015 de l’Observatoire du loup:

( cette situation ne figure pas dans les présentations du comité de suivi)

Le loup a dispersé sur l’ensemble du département de la Haute-Loire tout au long de l’année 2014, sa présence durant l’année 2013, à l’extrême nord du département ne fait aucun doute.

Rappel des antériorités ( 2013):

Un agriculteur en Haute Loire, exploitant sur le canton du Monastier-sur-Gazeille, dans la haute vallée de la Loire a subi les prédations du loup,

le 24 Aout 2013.

Au lendemain, vers 9h du matin, dans une parcelle situé a Chadron a proximité de la route départemental reliant Solignac-sur-Loire et Le Monastier, il a eu la désagréable surprise de trouver un veau de quelques heures, partiellement dévoré.

Les techniciens de l’Oncfs, lorsque ceux ci sont arrivés, ont de suite fait croire que le prédateur ne pouvait pas être un loup (aucune prédation possible en Haute-Loire dans le département puisqu’il s’arrête a la limite sud du département…). Mais ils ont demandé à l’éleveur de  ne pas ébruiter l’affaire, deux jours auparavant il y avait eu la manifestation anti-loup de Langogne.

Doit-on croire que des consignes de déni sont données? Bien sûr!

Aucune analyse n’a été réalisée en terme d’ADN, un piégeage photographique a été mis en place, afin de calmer l’éleveur.

Lorsque la gendarmerie a contacté l’éleveur pour lui rendre part des faits ils étaient les suivants :

je cite,

 «  le résultat du piégeage : il n’y avait aucune photo (pas de renards ,chiens ,ni rapaces qui ont pourtant laissés des plumes a côtés de le carcasse) or le jour ou le piège photographique a été retiré, la carcasse avait bougé de place »

 Après des recherches sur le net, l’éleveur a de moins en moins de doute sur la responsabilité du loup. De plus, il faut préciser que le piège photographique est resté 4 jours en place et que la carcasse a été déplacé de 10 mètres, pour le moins, sans qu’aucune image ne soit présente sur la carte du piège photographique.

Doit-on parler de désinformation ?

Bien sûr, le préfet n’avait pas intérêt à dire ou à prouver la présence du prédateur, une procédure de dédommagement aurait du être mise en place et surtout cela aurait confirmé la présence du loup dans le département de Haute-Loire.

je cite encore :

 « La carcasse à été déplacée d’une dizaine de mètres. 
Il y avait des griffures sur l’intérieur des cuisses et sur les bourses. »


Les viscères rouges du veau ont été consommées dont, les poumons le cœur et le foi. Ce qui est pourtant totalement caractéristique du comportement habituel du loup!

Le veau était né, moins d’une heure avant la prédation,
Les 6 vaches étaient dans une parcelle de deux hectares, la mère du veau n’était pas encore délivrée, ce qui laisse à penser que la prédation a eu lieu au moment de la naissance du veau qui devait peser environ 50 kg. 

Le piège a été posé le jour du constat, dans l’après midi même.

Ce n’est pas la première fois que les pouvoirs publics font la sourde oreille concernant des prédations du loup sur un veau, un éleveur de Corrèze a déjà connu la même mésaventure en 2012.

Les loups sont en meute dans le sud du département et passent de Haute-Loire en Lozère, et l’inverse, certains faits de prédations ont été cachés par les syndicats d’éleveurs en Lozère, cela étonnera sûrement, pourtant, il est nécessaire parfois de cacher la vérité, afin de faire croire qu’il n’est pas possible de se protéger. ( Pressions sur les éleveurs signataires de contrat « Camping au troupeau » de l’association Alliance avec les loup)

Les indices de prédations par le loup sur le veau sont les suivants:

Il y a souvent consommation, par l’ischion, ce qui n’est pas le cas sur l’image, mais cela n’est pas systématique, en Haute-Marne, en novembre 2013, un veau a été en partie consommé, à l’épaule et au cou. Ici, par contre l’antérieur gauche a été écarté, ce qui est assez caractéristique, les cotes sont toutes brisées.

Le veau a la tête, posé en arrière, c’est assez caractéristique des proies du loup, voici encore d’autres éléments habituels,

consommation d’une épaule,

consommation après ouverture de la cage thoracique,

consommation des viscères thoraciques, avec ou sans la panse à proximité de la carcasse,

pas de consommation, en présence d’autres indices,

consommation totale avec présence de cotes brisée,

consommation, des côtes ou d’un gigot, et/ou de l’échine, totale ou partielle,

consommation des membres antérieures et/ou postérieurs, présence d’os longs brisés

panse non consommée, en présence d’autres indices,

prédation active attestée par la présence d’hématomes,

traces de lutte et de sang, en présence d’autres indices,

broyage voies respiratoires ou lésions profondes des voies respiratoires,

présence d’os broyés suggérant l’intervention d’un prédateur de forte corpulence, os longs brisés, avec consommation,

Le département est classée en zone de dispersion sur l’Observatoire du loup depuis 2013, le canidé est bien entendu présent, ils étaient à 20 kms au plus, du cheptel concerné, le 8 juillet et le 26 mars 2013, une remontée vers le nord est assez classique dans les schéma de dispersion du loup, ils étaient par ailleurs de retour au sud le 8 septembre 2013.

Au sud du département, la zone vitale de la meute, en place, est posée à cheval sur les deux départements. Le loup ne connaît pas les frontières, bien entendu ! Le déplacement est donc tout à fait possible, à l’époque.

Le postulat présenté, par l’Oncfs,en réunion du comité de suivi relève les indices de présence du canidé suivant:

je cite:

« Traces possibles « loup » le 31/01/2014 Varennes Saint Honorat

Dommage sur proie domestique 12/10/2014, confirmé « loup » – Pradelles

Constat « loup non exclu « – Dommage sur cadavre d’espèce domestique »14/05/2014 – Chanaleilles

Observation visuelle le 8/01/2015 sur St Paul de Tartas

Indices et traces dans la neige le 10/02/2015 sur St Etienne du Vigan (en cours d’analyse). »

 


Depuis 2014:


En février 2015, le canidé est présent au nord et au sud du département aux mêmes moments. Il est présent dans le Cantal en janvier 2015, tout comme en novembre et décembre 2014, le canidé dispersant vraisemblablement de Haute-Loire! Curieusement, dès le mois de mai 2014, doit-on entrevoir une première reproduction en Haute-Loire en 2014?

La faible mobilité du canidé dès le mois de mai 2014, alors qu’il concentre ses prédations ( juin à décembre) sur une zone située à cheval sur le département, voisin (Ardèche), est assez étonnante, pour un canidé qui serait au dire de l’administration, strictement seul!

les faits de présence du canidé:

le 31/01/14 au sud d’Allègre, donc au nord du département. Alors que le canidé est présent en février 2015, sur le même secteur de chasse.

Il faut remarquer que la sectorisation d’une zone vitale de plus de 20 000 ha, durant l’année 2014, est totalement en rapport avec la présence d’un groupe.

le 27/02/14 à Rosières, plus à l’ouest.

le 26/03/14 le canidé est sur Saugues, ou il a prélevé en janvier 2015, puis,

en mai 2014, sur la commune de Chanaleilles. (Prédation sur un veau)

le 07/04/14 à Bain, plus à l’ouest.

Fin avril il file en Ardèche et s’établit sur un secteur compris entre Uscaldes et Salettes ( Haute-Loire) et Saint Paul, plus au sud, durant près de 7 mois!

Prélevant des domestiques sur une zone d’à peine 5000 ha, alors qu’il est à nouveau présent au nord du département dès février 2015, ce qui est caractéristique de la couverture de la zone vitale par un groupe organisé et installé. En octobre 2014, la présence du canidé est reconnue sur la commune de Pradelles. Les déplacements du groupe sont par ailleurs, bloqué par la présence du canidé plus au sud, en Lozère. (voir la situation dans le dossier, le choc des réalités)

Le 20 févier 2015, une piste est relevée entre les communes de Malvalette et de La Chapelle d’Aurec, le canidé étant présent à la même époque sur la commune de Saint Pierre du Champ. ( Distance 23 kms à vol d’oiseau) Toujours en février, à l’extrême sud du département de Haute-Loire un groupe de plusieurs canidés est pisté (aiguillage) sur les communes de Saint Etienne de Vigan et Chaussenilles, les 7/8 et 10 févriers 2015. Il y a donc un foyers de présence au sud du département et un second au nord, en février 2015.

Le 3 mars 2015, le canidé est aperçu sur la commune de Rocles (nord de la Lozère à seulement 7 kms de la frontière administrative de Haute-Loire). Cette présence s’explique par l’usage, en période d’agnelage, de déposer les délivrances des brebis, à l’extérieur de la bergerie. Trois témoins ont reconnu le canidé, placé sous un lampadaire, à l’entrée du lieu dit, suite aux aboiements répétés et inhabituels des chiens présents sur les lieux.

La carte:


Les remarques de l’Observatoire du Loup à propos des documents présentés:


En dehors du fait que les constats de présence du canidé de l’Oncfs ne sont vraisemblablement pas en rapport avec la réalité, il faut noter:

Concernant la mis en place du Comité Loup, bien que REN ( Réseau Ecologie Nature) soit représenté, pas un seul représentant expérimenté sur la biologie et l’histoire du loup n’était présent.

Comment peut-on défendre sérieusement les enjeux, sans présenter un intervenant, pour le moins « spécialisé » sur les grands prédateurs?

(Voir le zonage proposé par le comité de suivi du loup, totalement édifiant d’incompétence en fin de dossier)

Les tirs d’effarouchement décrétés par le préfet en date du 23 octobre 2014, après 6 jours de surveillance par la Louveterie 43 n’ont rien donné de concret. Comme à chaque intervention de la Louveterie ici et ailleurs. (sur les Communes de Pradelles, St Paul de Tartas, Rauret et St Etienne du Vigan.)

L’empressement du préfet a décrété ses tirs a-t-il pour objectif de poursuivre par des tirs de défense dès les prochaines prédations? Qui précèderont d’éventuels tirs de destruction, alors qu’un seul éleveur sur le sud du département va bénéficier de deux chiens de protection ( exploitant de Saint Etienne du Vigan)?

Il faut noter, une nouvelle fois que les filets à mouton fournis aux éleveurs n’ont aucune efficacité quand ils sont utilisés seul. Quand va-t-on anticiper?

Le récent réseau sentinelle formé en décembre comportait 40 participants

(dont L’Onema qui est l’organisme technique français de référence sur la connaissance et la surveillance de l’état des eaux et sur le fonctionnement écologique des milieux aquatiques.)

Il faut noter des chiffres révélateurs:

47% des exploitations d’éleveurs qui ont fait l’objet de prédations du loup ont subi, une seule prédation, durant l’année 2014, au niveau national. Seul 20% de l’ensemble, a subi plus de 5 prédations du loup en 2014.

Une étude poussée des conditions d’exploitation et un comparatif complet semble indispensable à la compréhension des faits, en corrélation avec la présence du canidé, effective et réelle. Quand sera-t-elle mise en place?

Dans la présentation du réseau loup, il faut remarquer l’affirmation suivante:

je cite:

« 60 – 80% des adultes survivent d’une année à l’autre » ce qui est très surprenant puisqu’aucune étude française connue ne le prouve, alors qu’il est convenu et reconnu que la mortalité naturelle d’une population de loups oscille entre 6 et 9 % !

« 1 louveteaux sur 2 survit jusqu’au stade sub-adulte », relevant donc une mortalité supposée de 50%, alors que certaines études parlent d’un taux de survie de l’ordre de 65%! De plus, et c’est le plus important, il n’est pas souligné que depuis 3 ans, le nombre de louveteaux nés d’une même portée est en augmentation (données du réseau loup), vraisemblablement en réaction au braconnage subi par l’espèce et la mise en place d’un plan de chasse qui ne dit pas son nom depuis quelques années!

Les affirmations de la page 6 du document « Présentation du Réseau « loup »

et de son suivi biologique » est complètement dans le déni du loup. Je cite:

« En simplifiant les choses, le loup vit :

Soit en groupes sédentarisées. Soit seul à la recherche d’un territoire« 

De fait, les dispersions engagées par les canidés se font le plus généralement en groupe, dès qu’une meute est installée, pour cause de reproduction, et pour cause d’ouverture de la chasse dès octobre! Ces dispersions groupées font parfois l’objet de ruptures momentanées, certes, puis aussi de regroupements, avec un retour quasi systématique à la meute d’origine, durant l’été, alors que les subalternes qui dispersent en automne reviennent très souvent au groupe , avant de s’aventurer parfois seul, à la conquête de nouveau territoire (connus donc) l’année suivante. Pour s’établir en meute beaucoup plus rapidement, depuis que les tirs de destruction mis en place poussent le canidé à la dispersion. Sans parler des reproductions multiples induites par des tirs anarchiques, sans aucune étude de conséquence.

Je cite encore:

« 2 – 10 animaux / groupe (3 à 5 en moyenne, sur 300 km²) », donnée là aussi, assez minimaliste, les groupes connus en Italie ou en Suisse, sont pourtant plus conséquents concernant le nombre d’individus présents, alors que les populations d’ongulés, en France, souvent en état de prolifération et le manque d’aptitude de l’Etat (et de certains éleveurs) à protéger les troupeaux favorisent la reproduction de l’espèce!

Il faut noter par ailleurs page 17 du même document, le retard insurmontable accumulée par l’Oncfs en terme de formation des Correspondants Sentinelles, alors que les budgets sont de plus en plus étriqués et que les agents « contractuels » se voient remercier de plus en plus souvent, parmi les meilleurs éléments également. Doit-on croire que l’Etat pare au « strictement » plus urgent alors que le canidé disperse toujours plus loin, le point le plus à l’ouest en 2014, étant vraisemblablement la ville de Poitiers!


Dans le document: « Plan National loup la protection des troupeaux

Préfecture de la Haute-Loire le 27 février 2015″, il est écrit que je cite:


« Le dispositif de protection des troupeaux :

-vise à accompagner les éleveurs souhaitant protéger leurs

troupeaux contre le risque de prédation par le loup

– financement du surcoût du à la mise en place de la protection

– dispositif contractuel, annuel

1 Le gardiennage renforcé (75 % du budget total des MP)

2 Les parcs de regroupement mobile renforcés (5%)

3 Les chiens de protection(15%)

4 Les parcs de pâturage de protection renforcés (4%)

5 Les analyses de vulnérabilité (1%) »

Il faut remarquer que ce type de constat prouve que le financement d’aide-bergers (en dehors des zones d’estives et si ils sont réellement sur le terrain) n’est pas adapté à la présence du loup en plaine, ou en zone de basse montagne, l’expérience prouve que le gardiennage n’a pas lieu, voire jamais lieu en particulier de nuit, cette demi-mesure bloquant une grosse part des subventions à la mise en protection des troupeaux. Il est même connu que certains aide-bergers, ne quittent jamais l’exploitation durant leur période de travail. Il faut remarquer que la mise en protection des troupeaux n’est toujours pas obligatoire, alors que le budget consacré à l’acquisition d’un chien de protection n’est que de 375 euro. Peut-on croire qu’un chien de cette valeur sera capable, rapidement, d’assurer la fonction pour laquelle il est mis en place. Combien de chien de protection ont fini avec une balle dans la tête après avoir croqué des brebis ou des agneaux? Est-il normal que certains chiens soient placés, avant l’âge adulte ( mini 12 mois), sans aucune expérience et parfois seul, sur une estive ou un parc?

Quand va-t-on contrôler et organiser la gestion et le suivi des chiens de protection?

Quand va-t-on contrôler, la mise en place et la qualité des moyens de protection et leur tenue dans le temps?

La parc de pâturage renforcé qui a fait ses preuves dans les Vosges (et en Haute-Marne), chez de nombreux éleveurs ne représentent que 4% des dépenses!

Quand va-t-on créer des équipes spécialisées dans la mise en place systématique de ce procédé? (hors zone de haute montagne)

Quand l’Etat va-t-il revoir sa copie sur la mise en protection des troupeaux, alors que le Groupe National Loup commence seulement à entrevoir, que les études nécessaires n’ont pas été engagées sur ce sujet pourtant primordial?

Dans le document: « Actions à mettre en oeuvre » il faut relever une nouvelle fois la totale incongruité des zonages proposés ( Cercle 1 et cercle 2)

le document:

Totalement édifiant! Il est totalement inquiétant de constater que la proposition de zonage du Comité de suivi loup de la préfecture de Haute-Loire, est complètement en dehors de leur domaine de compétence. Comment est-il possible que l’organisation des cercles 1 et cercles 2 qui définissent les moyens engagés en terme de mise en protection des troupeaux, soit à ce point d’une totale contradiction? En effet, ignorant complètement les réalités de la présence du canidé en groupe, en Lozère et en Ardèche, alors que ces mêmes groupes de canidés sont installés chacun sur leur zone vitale, à cheval sur les départements cités, et concentrés sur le sud de la Haute-Loire (avec un développement au nord du département qui n’est pas du tout pris en compte), la majorité des communes limitrophes de Haute-Loire, voisines de la Lozère et de l’Ardèche sont classées en Cercle 2, donc avec le minimum de budget alloué à la mise en protection des troupeaux. Ainsi, une majorité d’éleveurs des communes, de l’extrême sud du département seront mal protégés, lors des dispersions, à venir, alors même que l’efficacité des moyens mis en oeuvre dans les communes de cercle 1 risque de déplacer les canidés vers les secteurs mal protégés (cercle 2)! Doit-on croire, alors que les éleveurs des communes voisines de la façade sud du département de la Haute-Loire sont placés en cercle 2 ( donc moins bien protégés), que ce soit en Lozère, ou en Ardèche, que les prédations vont se concentrées là ou elles n’avaient jamais eu lieu (ou presque), poussant le canidé à réinvestir de nouveaux territoire, sans compter les éventuels tirs destructeurs et sans aucun résultat probant, décrétés par des préfets qui semblent-il, ne se concertent pas et surtout qui semble-t-il ne comprennent rien à la situation actuelle, en totale méconnaissance de la biologie du loup.


LA SITUATION EN 2017:


 

Je cite:

« On ne compte pour l’instant que 15 à 25 individus, répartis en trois meutes, dans le département de la Haute-Loire. Mais, venu des départements voisins de la Lozère, du Cantal et de l’Ardèche, le loup commence à s’installer, notamment au sud du département. »

https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/loup-y-es-tu-1487707183

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