Les Cartes:
Carte de dispersion de l’Observatoire du loup à jour, en septembre 2017.
Voici trois cartes à comparer:
– à droite, l’emprise du réseau loup en France (qui correspond bien avec la dispersion du canidé en 2017)
– à gauche, la dernière carte à jour de l’Observatoire du loup (ci-dessus)
– la dernière, la prospective de dispersion à 2020…Ci-dessous.
Faut-il supprimer le devoir de réserve des techniciens de l’Oncfs?
– un quatrième document concernant les attentes en terme de communication sur la présence du canidé sauvage!
Ce sondage fera l’objet d’une publication détaillée.
Conclusions:
A ce titre, l’important retard pris par l’Oncfs à ce sujet est malheureusement récurrent. Il suffit de comparer une carte diffusée en août 2017 par le réseau loup avec la dernière carte de dispersion de l’Observatoire du loup pour se rendre compte que l’ajournement des mesures de formation des techniciens de terrain laisse l’Office à la queue du loup. Le retard peut être estimé à près de 3 ans sur les réalités naturelles, entre le moment ou les premières dispersions du sauvage- qui restent invisibles, faute d’investigation sur le terrain et d’une politique de communication basée sur le culte du secret – sont effectives et le moment ou l’Oncfs forme (rapidement) ses techniciens de terrain qui devront eux-même acquérir l’expérience de la biologie du loup et de ses comportements.
Il est connu et reconnu que sans enneigement hivernal et sans prédation sur les ovins, l’Office n’a pas les moyens de détecter les dispersions du canidé sauvage. Ni même d’exercer un quelconque suivi des modifications de la structure des populations. En résumé, il faut reconnaître qu’en dehors des Alpes, l’Oncfs est quasiment aveugle.
L’impératif de la présence du chien de protection, qui devrait être dans la plus-part des cas, le premier investissement financé par l’État, dont la formation peut s’effectuer sur trois à cinq années en fonction des races et des contextes et des capacités techniques et de savoir faire de l’éleveur est le pendant d’une prospective fiable de dispersion du canidé d’une part et d’une vision des faits beaucoup plus transparente dont le premier critère déterminant devrait être la forte capacité du loup à disperser sur le territoire national.
Concernant la présence du loup, il est bien-sûr impératif d’être informé en temps réel. Anticiper est une nécessité absolue pour qui veut se prémunir des prédations du carnassier.
De nombreux éleveurs, premiers concernés, font ressortir que dans le brouillard entretenu actuellement par les différents services administratifs engagés, alors que les moyens mis en œuvre sur les terrains de dispersion du loup sont insuffisants, qu’il est impossible d’être prêt au bon moment.
C’est à dire, au moment ou les canidés – qui après avoir investis à plusieurs reprises les surfaces concernées, parfois plusieurs années de suite – s’installent de manière plus définitive.
Tenant compte du fait que les zones vitales sont le reflet du territorialisme organisé par le canidé sauvage, il semble de bon sens de lui faire comprendre, dès les premiers constats de dispersion, (envisageables, probables ou certains) que le territoire exploré est déjà investi par canidé domestique.
La présence de chiens de protection formés – soit par l’éleveur ovin ou caprin, soit par un spécialiste qui placera alors ses chiens, en meute plus ou moins importante en fonction des races formées et des contextes particuliers à chaque exploitation – est le premier et seul moyen efficace afin de contester la territorialité exercée par le loup.
A méditer.
NB: en 2017 l’Etat a infirmé la présence du loup dans la Vienne et dans les départements des Yvelines, de Seine et Marne et Essonne. Le déni de la présence du loup existe-til? Doit-on parler d’Omerta?
Si vous disposez d’information sur la présence du loup dans votre région, merci de contacter l’Observatoire du loup ici:
Voir: Aisne présence du loup. Comment s’organise l’Omerta?