Informatives :
Supprimer le devoir de réserve des techniciens
de l’Oncfs et instituer le devoir d’information.
Demander aux préfets de publier dans leur
intégralité les compte-rendus annuels
ou bi-annuels des comités loup, dès qu’ils sont
mis en place.
Ouvrir et regrouper toutes les bases
de données de l’Oncfs, au public.
Informer, les éleveurs et le public,
en temps réel, de la présence du loup, qu’elle soit possible
probable ou certaine dès que les faits sont connus.
Techniques :
Déterminer une région de France qui sera pilote en terme d’expérimentation.
Mettre en place des appuis techniques forts en faveur des éleveurs qui souhaitent anticiper le retour du canidé dans toutes les régions de France.
(mise en place des moyens techniques, humains et cynophiles)
Supprimer le délai de « deux hivers consécutifs » de présence du loup pour déclarer l’existence d’une zone de présence permanente.
Supprimer le zonage des secteurs à mettre en protection (cercle 1 et 2), qui renvoie le canidé sauvage sur les troupeaux peu protégés et qui pénalise de nombreux éleveurs à qui l’Etat ne donne pas les moyens d’anticiper. La mise en protection des troupeaux doit se faire de manière plus globale.
Instituer l’obligation de mise en protection des troupeaux ( clôture en bon état, filet à mouton pour contenir les chiens de protection, chiens de protection formés et validés pour 30 mois, mise en place de la louveterie afin d’organiser des tirs d’effarouchement de nuit) au niveau régional et/ou départemental dès les premiers faits qui pourraient laisser entrevoir une prédation « suspecte » sur domestiques, avec ou sans preuve formelle et après études et analyses des faits recensés dans un délia défini.
Organiser une nouvelle gestion des lots de moutons en plaine et en basse montagne les aires géographiques exploitées en commun par les éleveurs et le loup demandent de nouvelles pratiques, parfaitement possibles.
Indemniser les prédations du loup sous conditions:
1) Douze mois après avoir déclaré la présence « probable » du loup, présence de chiens obligatoires . Chiens formés, validés et dont l’habilitation qui sera contrôlées par un organisme indépendant est à jour (périodicité: 30 mois)
2) Dès qu’une preuve formelle est mise à jour, présence humaine sur les sites de prédations domestiques, de jour comme de nuit pendant 30 jours au moins. La louveterie devrait être mise largement à contribution en attendant l’embauche d’un aide-berger formé dont le salaire doit être pris en charge à 100% la première année.
3) absence de la brigade du loup sur le secteur (zonage à déterminer, plus ou moins 15 km de rayon)
Expérimentales :
Étudier et établir tous les freins, administratifs et politiques et techniques à la bonne compréhension des dispersions du canidé sauvage.
Expliquer tous les phénomènes liés à la présence du loup en corrélation avec l’expérimentation de la modélisation des comportements de dispersion du canidé. Développer des gestions prévisionnelles, basées sur une prospective de développement de l’espèce au plus tôt.
Expérimenter de nouveaux procédés simples, passif et actif, de mise en protection des troupeaux, qui font appel aux sens du loup. Le loup est sensible des doigts et du nez.
Expérimenter des filets horizontaux, non électrifié et des barrières horizontales physiques compréhensible pour le canidé. (frein au déplacement)
Expérimenter de nouveaux procédés de gestion des parcs. Mélange des races ovines aux couleurs variées et contrastées. Procédé anti-panique en cas de prédation.
Expérimenter de nouveaux chiens de protection. Expérimenter la mise en concurrence entre les races et leurs complémentarités dans le troupeau.
Expérimenter de nouveaux procédés non létaux permettant de contester la territorialité d’une aire géographiques ou le canidé prélève des domestiques. La formation de meute de chiens de protection mobiles et formées à évoluer à l’extérieur des parcs( déplacement du troupeau et contestation de la territorialité du loup), tout comme à l’intérieur et la formation de chiens créancés destinés à pister le canidé au moment des faits de prédations est à expérimenter afin de contester la territorialité naturelle mis en place par le loup quand il s’installe, ou en cas de crise forte sur un secteur déterminé.
De formations :
Former la louveterie aux procédés de pyrotechnie froide sur le piégeage des carcasses et sur le tir pyrotechnique de défense.
Inciter les syndicats d’éleveurs et les chambres d’Agriculture à former les éleveurs sur la mise en place des chiens de protection, immédiatement.
Engager et former une police anti-braconnage, spécifique « Grand prédateur », sans devoir de réserve et complètement indépendante des préfectures, le braconnage cryptique ne permettant pas, par nature, de comprendre complètement, les phénomènes de dispersion. Toutes pressions de chasse, sur le canidé, ayant des conséquences directes, sur l’augmentation des prélèvements sur ovins.
Engager et former quelques équipes d’intervention, spécifiques « premières prédations au troupeau » avec chien de protection de prêt (2 mois maxi) pour soutenir l’éleveur et mettre en place les premières mesures de protection qui s’imposent. Ces équipes pourraient également assurer la formation des éleveurs concernés à l’arrivée du loup.
Développer des gestions prévisionnelles, basées sur une prospective de développement de l’espèce.
Former les étudiants dans les lycées agricoles à la prédation des grands prédateurs avec des modules conséquents.
1 commentaire sur “Les pistes de solutions en rapport avec la dispersion du loup au niveau national”