Reportage de l’évènement sur FR3 Ain
Le cadavre a été découvert, le 28 septembre 2014, au fond d’une ravine de 35 mètres de profondeur, plus ou moins difficile d’accès, en fonction des chemins ou sentiers empruntés.
Ce sont deux collaborateurs de l’Observatoire du loup qui sont les découvreurs du site, Anthony Alioua (Webmaster du site) et Mickael Foisset (Passionné de l’Ain).
Ils ont engagé toutes les investigations nécessaires à la détermination des faits.
(photographies, état des lieux, nombreuses mesures et prélèvements divers)
L’état de décomposition laisse présager de la mortalité du canidé aux environs de la fin mars 2014.
Un piégeur confirmé et au fait des phénomènes de décomposition à confirmé la date probable du tir, compte tenu du contexte humide du milieu. (cours d’eau). On parle beaucoup de faits de braconnage dans l’Ain, depuis juin 2013, dans la nébuleuse du monde de la chasse locale.
La présence du loup sur ce secteur est assez habituelle puisqu’il s’agit d’un couloir migratoire fréquenté par le canidé, au moins depuis l’année 2000 (certainement depuis la fin des année 70).
De nombreuses observations invalidées, donc non retenues par l’Oncfs ont toujours laissé plané le doute sur la présence permanente du canidé dans ce département, comme ailleurs et pour cause.
(voir le lien le lien suivant : http://www.oncfs.gouv.fr)
Les observateurs ont découvert que le canidé a pris une balle de tête qui lui a vraisemblablement brisé la mâchoire, l’os (mandibule) est fissuré sur toute la longueur (mandibule inférieure droite).
Le projectile a vraisemblablement traversé la gueule du canidé qui aurait pu descendre dans la ravine ( voir image ci-dessus) pour se mettre en sécurité, alors qu’un point d’eau est présent toute l’année. Il est bien évident que ce type de blessure engendre une totale incapacité à chasser.
La blessure a été générée avec un calibre important utilisé habituellement par les chasseurs, le plus souvent. Voire par un «broussard» opportuniste.
Le lieu du braconnage se situe au sud-est de la commune de Cerdon, le loup était présent, en meute en octobre 2013 à une distance de 27 kms à vol d’oiseau. Il s’agit donc d’un adulte de grande taille, sans aucun doute possible.
L’ensemble des données concernant les témoignages visuels n’ont pas été retenus par l’Oncfs. Le crâne est de type mésocéphale comme celui des bergers (tout comme de 75% des chiens) et encore du loup.
A l’étude des zygomatiques, il ne fait aucun doute que le crâne en question est bien
celui d’un canis lupus.
Nous confirmons à nouveau que ce canidé braconné était probablement un Italicus…
On nous fera croire que le loup est le prédateur nécessaire du chevreuil et du sanglier,qu’il évitera les ovins,caprins,bovins…qu’il est méchant dans les légendes,qu’il poursuit un chevreuil plutôt qu’un mouton (qu’il est donc gentil et con en plus)
A côté de ça,les incendies se multiplient faute de faire entretenir les landes,maquis et broussailles par des troupeaux de chèvres;;;Il faut hurler avec les loups
Est-il possible de prouver le contraire?
Oui c’est possible !