OMERTA SUR LE LOUP ET DÉSINFORMATIONS SUR LA PRÉSENCE DU LOUP EN FRANCE!

En décembre 2020, en Seine-et-Marne, le loup gris commun, qui a fait l’objet d’une publication sur le site de l’Observatoire du loup, a fait l’objet d’une levée durant une battue sur les ongulés à 12 kilomètres au nord de Fontainebleau. Quatre témoins étaient présents sur le site d’observation! Peut-on croire que l’Ofb n’a pas été informé?

Voici quelques extraits tout à fait démonstratifs concernant plusieurs dossiers passés et présents (dont certains ont été détruits lors du piratage complet du site en août 2017):

 

Ces extraits de pages sont sortis du livre:

https://www.thebookedition.com/fr/sur-la-piste-du-loup-en-bretagne-p-376397.html?fbclid=IwAR02VHpW_ZOgEEW5YfNclylSWgi7hUkpNo8HzzvN3SSR1YGMcCQjci8BuQw

SUR LA PISTE DU LOUP EN BRETAGNE…

 

EXTRAIT 1: PAGE 30 à 34


Chacun peut vérifier ! Ces zones « sauvages » peu anthropisées sont celles qui sont organisées par le loup au XXIe siècle. Il faut être complètement aveugle ou empreint d’un dogmatisme révélateur certain, ou pire relativement incompétent, pour ne pas s’en rendre compte en 2020. Pourvu que le dogmatisme quand il est établi ne soit pas trop destructeur, tant pour les esprits que pour l’espèce, sans parler de la paix sournoise des campagnes.

Il faut remarquer deux choses à ce propos, la première, évidente, est que ces sites naturels sont présents dans toutes les régions de France à l’exception de trois :

Le Centre-Val-de-Loire où le sauvage s’installe peu à peu depuis l’été 2013, en catimini, en particulier au sud de la Loire, mais où il semble faire étape. Dans le Loir-et-Cher chaque année, par exemple, avant de poursuivre plus à l’ouest en suivant le cours du fleuve le plus long de France, après le Rhin. Ce comportement de migration, qui ressemble à certains phénomènes de déplacement de populations humaines passés et présents à l’échelle du monde, explique complètement la présence du sauvage en Vendée dès le printemps 2018. Le comportement du loup est souvent comparé au comportement de l’humain, dans les fables le plus fréquemment, cependant je dois dire que cette conformité bornée est finalement peu répétitive au travers des réalités naturelles.

La deuxième région de France concernée par cette absence de milieu totalement sauvage est bien-sûr l’Île-de-France où le loup s’inscrit depuis 2014. Antoine Nochy l’explique dans son ouvrage remarquable intitulé La bête qui mangeait le Monde, livre et auteur auxquels je vais faire référence à plusieurs reprises dans ce récit.

Je fais une petite parenthèse à ce sujet car la campagne de désinformation orchestrée en 2017 par l’officialité est assez remarquable en région parisienne.Premièrement ,il faut expliquer que les premiers faits connus et rapportés à l’Office, autorité morale financièrement autonome directement concernée, sont datés de 2015 et n’ont fait l’objet d’aucune réponse. Comme c’est malheureusement trop souvent le cas.

L’officialité n’aurait donc pas le temps de s’investir concernant les propos des acteurs de terrain. Avant de présenter le principal fait de désinformation pour lequel il faut se demander quel était son but, je précise encore qu’après mes révélations au Parisien en collaboration avec une association lozérienne, des faits de prédations sur des animaux domestiques ont lieu sur des ovins, des caprins et un poulain qui fera l’objet de consommations deux nuits de suite, en Essonne. Ces faits révélés à la presse sont repris, bien entendu, et il faut être persuadé que des pressions sont immédiatement exercées de part et d’autres, y compris de la part des ONG, afin de décrédibiliser mes actions ou celles d’autres intervenants, comme Manoël Atman alors que nous relèverons plus tard les pistes du loup, sans aucun doute possible, sauf pour ceux qui souhaitent cacher les capacités du sauvage à disperser, sur les chemins sablonneux ou boueux de la forêt de Rambouillet en 2017. Toutefois le 1er mars 2017 Florian Loisy explique par une légende placée sous une photographie d’illustration pour le moins spectaculaire que je lui ai fournie :

« Un poulain a été dévoré dans le sud de l’Essonne le 21 février. Les associations affirment qu’il s’agit d’une attaque d’un loup. L’Office national de la chasse et de la faune sauvage se veut plus prudent, mais n’exclut pas totalement cette hypothèse. »

Depuis les nombreux faits et désinformations produits après nos révélations, le sauvage est toujours présent en région parisienne, je vous rassure. En groupe, je le confirme et on peut l’entendre hurler en fin de nuit dans le Parc Naturel de la Haute Vallée de Chevreuse où il ne se passe rien officiellement, je vous rassure encore.

Le fait déclencheur de mes communications sur le sujet est donc un constat engagé sur un fait de prédation qui a eu lieu dans la nuit du 28 au 29 décembre 2016, sur deux chevreuils, en forêt de Rambouillet. Alors que nous collectons des éléments depuis de nombreux mois, les premiers éléments formels que nous avons recueillis à ce sujet des prédation-consommations sont les suivants :

Une chevrette et un chevrillard semblent avoir été surpris à la couche, vertèbres brisées et forte consommation sont vraisemblablement en rapport avec un fait de prédation naturel, double a priori, car pour surprendre deux chevreuils, au repos, distants l’un de l’autre de quelques mètres, cinq mètres très exactement, le bon sens demande de se poser les bonnes questions. Ce qui ne va pas être le cas de la part des intervenants officiels, et pour cause, ils ne sont pas formés à la prédation du loup. Les constatations faites sont néanmoins nombreuses. J’y reviendrais encore plus loin dans mon récit afin de démontrer les dérives qui s’exercent au passé, au présent et peut-être, encore, au futur !

Les deux cadavres ne comportent aucune trace de tirs, ni aucune trace de collision, également, après dépeçage des proies et l’expertise des cadavres.

Des traces de lutte et de sang ont été relevées non loin de la couche. Le chevrillard d’environ 15 kg a été saisi à la gorge, vertèbres et côtes brisées, viscères rouges, foie, cœur, poumons, reins consommés, comme souvent en présence du loup alors que l’estomac et les entrailles ont été écartés de la proie. La tête a été emportée. Ici, je précise déjà que la prédation du chevrillard est complètement caractéristique du sauvage. Nier ce fait serait complètement stupide, toutefois l’emballement médiatique sur le sujet de la présence du canidé prédateur des herbivores va confirmer une nouvelle fois les travers habituels à ce sujet ! Il est remarquable de constater qu’une prise d’immobilisation qui est presque indétectable pour un novice n’a pas été remarquée par les techniciens. J’ai personnellement publié l’ensemble des documents prouvant cet état de fait.

La chevrette a été saisie en haut du cuisseau. Après avoir localement dépecé la proie, il a été constaté un large hématome et deux marques de crocs. Espace inférieur à 50 mm entre les crocs du prédateur. Ce constat n’a pas été engagé par les techniciens chargés de l’expertise. Un manquement regrettable quand ils affirment un peu plus tard à la presse parisienne que ces deux ongulés sont « morts de maladie ». Une maladie d’une bizarrerie remarquable puisqu’elle laisse apparaître les stigmates d’une morsure.

L’ensemble des données est publié sur le site et ce dernier sera piraté et entièrement détruit durant l’été suivant, y compris concernant les sauvegardes planquées dans des serveurs dédiés. Une confirmation, cela va sans dire que nos investigations et mes communications personnelles mettaient à mal l’officialité régionale, locale et nationale, car il est bien entendu toujours difficile pour les directions régionales ou la direction nationale d’expliquer qu’elles ne savent pas ce qu’il se passe.

Mais revenons aux déclarations officielles, relayées par l’association Ferus, toujours prête à expliquer, je cite :

« Le réseau loup de l’ONCFS a toutes les compétences pour s’exprimer à ce sujet et nous nous rangeons à leur analyse »

Je souligne ici la naïveté des propos qui est assez remarquable, « toutes les compétences », c’est inexact localement puisque les acteurs de l’officialité ne sont pas formés à l’époque décrite, ces propos sont donc maladroits pour une association qui prétend en ces termes défendre les grands prédateurs, je cite strictement :

« première association nationale de protection et de conservation de l’ours du loup et lynx en France. Toute l’actualité de l’ours, du loup et du lynx. »

Cependant, alors que cette entité qui souhaite se placer sur un niveau national ne semble pas être présente sur le terrain parisien et pour cause, nous en reparlerons plus tard dans ce récit, les faits sont expliqués officiellement de la manière suivante :

Toujours sur le site même de l’association Ferus :

« L’ONCFS, chargé du suivi du loup et qui possède toutes les compétences à ce sujet, a également démenti ces affirmations. Dans Le Monde du 16 janvier 2017, Eric Hansen, délégué régional ONCFS Centre, Val-de-Loire et Île-de-France s’est d’ailleurs exprimé, notamment au sujet des deux chevreuils retrouvés en forêt de Rambouillet (Yvelines) dans la nuit du 28 au 29 décembre 2016 : “Nous avons expertisé ces chevreuils, croyant à un braconnage. Ils sont en réalité morts de maladie et ont été partiellement consommés par un renard” »

Je vous confirme que les crocs du rouquin sont écartés d’environ 25 millimètres pour une longueur égale. Peut-on croire que les ONG désinforment sur le sujet de la présence du loup en France ? C’est une question à se poser ! Alors que cette information officielle reprise par l’ONG tient de la plus pure mésinformation. Nous y reviendrons ! Je précise que les consommations du goupil sont souvent identifiables, il tire sur le muscle après avoir retiré le poil et la peau et filoche le muscle à l’aide de ces incisives.

La deuxième question à se poser est la suivante : Comment est-il possible que deux individus de la même espèce tombent la même nuit, à la même heure, au même endroit et de la même maladie ? C’est statistiquement très improbable sauf à connaître des symptômes foudroyants concernant ces deux chevreuils. Or la foudre n’est pas tombée à cet endroit et il faut alors se demander quel est l’animal capable de surprendre deux chevreuils à la couche et de nuit ? Cette logique n’a rien d’implacable, elle n’a de sens que le bon sens pour qui aborde les milieux naturels fréquemment ! C’est aussi de la pure logique. Concernant la Bretagne, cette même association qui semble s’être investie d’une mission de contrôle de l’information concernant la présence du sauvage en France, sous couvert des déclarations officielles, nous explique le 25 septembre 2018, je cite complètement :

« Des médias ont relayé le probable retour du loup en Bretagne (une observation aurait été réalisée, des indices retrouvés, des hurlement entendus).

Pourtant, aux dernières nouvelles, il n’y a toujours pas d’indices de présence de l’espèce dans cette région.Le groupe de personnes à l’origine de ces allégations est le même que celui qui pensait déjà avoir la preuve du retour du loup en Île-de-France en 2017. L’Office national de la chasse et de la faune sauvage, chargé du suivi de l’espèce en France, avait alors démenti ces déclarations abondamment relayées à l’époque,et l’affaire avait tourné court évidemment.Des loups en dispersion finiront tôt ou tard par atteindre la Bretagne, sans forcément s’y installer, n’en doutons pas. Mais aucune preuve sérieuse ne peut affirmer aujourd’hui qu’ils y sont déjà parvenus. La préfecture des Côtes-d’Armor l’indique également ; l’ONCFS a vérifié. Rien de probant.

Le loup en Bretagne, ce n’est pas encore pour maintenant. »

Cette nouvelle communication, alors que les officiels ne sont pas formés et que le réseau de veille officiel n’est pas en place en 2018 en Bretagne, est tout à fait caractéristique du déni de présence habituel alors que de nombreux faits de prédations sur des animaux domestiques s’en suivent peu après. Ils sont largement décrits sur le site de L’Observatoire du Loup en 2018 et en 2019. L’association Ferus n’est pas présente en Bretagne et communique uniquement sous le couvert de déclarations officielles. Cet aveuglement auto-infligé me semble assez étonnant. Je constate que faire de la politique n’est pas faire de l’écologie.

Peut-on croire que cette communication pour le moins nauséabonde corresponde aux réalités naturelles et qu’elle soit totalement empreinte d’un dogmatisme ravageur dont les résultats obtenus en France sur ce que l’officialité en place nomme comme étant le front de colonisation se résume ainsi : pas de budget, pas d’investigation, pas de loup donc pas de budget, pas d’anticipation et donc pas de cohabitation réfléchie possible ?

Je laisse le lecteur seul juge des errances intellectuelles orchestrées par les ONG sur le sujet en général ! L’absence de preuve n’étant pas la preuve de l’absence, je vais le démontrer tout au long du développement de ce récit. Peut-on croire que certaines ONG soient prêtes à avaler les couleuvres les plus longues, du moment, pour peu qu’elles soient officielles ? Quelles sont les études produites par les ONG sur la problématique de la dispersion du loup en France?

Prise d’immobilisation sur le chevreuil (dossier forêt de Rambouillet décembre 2016) Indice non détecté durant l’analyse des techniciens…

EXTRAIT 2: PAGE 150 à 154


En exemple donc, en mai 2012, alors que les agents de l’Oncfs comptabilisent toutes les semaines de nombreuses victimes dans la plaine vosgienne, sur de nombreuses communes et dès le mois d’avril 2012, sans aucune communication sur le sujet puisque officiellement le loup est en binôme sur le massif vosgien distant de plus de 110 kilomètres, la direction régionale Est explique à la presse locale que la présence du loup dans les Vosges est incertaine et qu’il reste éventuellement un individu présent, en dispersion, sur le département. A la lecture de cet article j’informe donc personnellement par courriel l’ensemble des journalistes de mon carnet d’adresses sur les faits recensés, dates, lieux exacts et nombre des victimes, noms des éleveurs sont transmis. Depuis ces faits la direction régionale ne s’est plus jamais exprimée sur le sujet de la présence du loup. D’après mes sources 38 moutons sont tombés sous les crocs du loup en quelques semaines mais officiellement il ne se passe rien et pour cause, la présence de deux individus sur le massif toujours présents à la même période et la présence de prédations récurrentes, pour les plus lointaines à près de 125 kilomètres à vol d’oiseau impliquent deux choses ! Un l’officialité ment à la presse et deux, le nombre de canidés présents sur le massif était sans rapport avec les déclarations officielles précédentes. Et pour cause ! Un individu photographié au col du Donon en juillet 2011 est photographié en 2012 dans la plaine vosgienne, il porte un masque caractéristique en forme de ciseaux que personne ne semble avoir détecté. Mais ces procédés sont tout à fait courants en 2019 sur l’ensemble du territoire, à mon sens. Il suffit de creuser le sujet pour s’en rendre compte rapidement et relever les énormes contradictions dans les communications officielles successives et en rapport direct avec des faits souvent parfaitement établis.

Le deuxième fait est simple à confirmer, Emmanuel Holder est un spécialiste de la lande et du bocage breton, ses deux ouvrages le confirment, selon la presse son dernier livre « A travers le bocage » paru chez Coop Breizh n’est ni scientifique ni ethnographique. Curieusement ce spécialiste des landes et tourbières, photographe naturaliste, conservateur des milieux, ne doit justifier d’aucune compétence concernant la biologie des grands prédateurs et pour cause. Rédacteur de plan de gestion de réserve qui cartographie, géolocalise, ce naturaliste emploie donc les mêmes méthodes que j’emploie sur le terrain en dehors du fait qu’il traite de plantes et d’insectes parfois,

alors que je traite de canidés et en particulier du loup. Il semble connaître l’avifaune bretonne mais ces volatiles ne sont toujours pas en rapport avec le sauvage quoique le corbeau dit-on guide parfois le loup vers ses proies.

Ce qui ne l’empêche pas de continuer à s’exprimer sur le sujet. Nous allons y revenir dans le prochain chapitre.

Quant à l’association Ferus, je précise que j’ai refusé de prendre la direction du groupe Vosges en 2011 puisque mes entretiens avec Hervé Boyac, qui s’était rendu sur place afin de créer une section vosgienne, m’ont conduit à penser qu’il n’était pas possible de communiquer sur le sujet de la présence du loup en dehors des déclarations officielles. Ce qui bien entendu est une stratégie dont le principe est l’institution d’une politique de l’œillère qui se résume par rien ne se passe tout se transforme tant que l’Oncfs ne s’exprime pas sur le sujet, sachant que les agents sont tenus à un devoir de réserve strict. Alors que de nombreux agents sont sous contrats précaires à l’époque, des contrats qui sont renouvelés tous les ans et pour certains depuis presque 10 ans.

Ainsi s’exprime l’association dans les colonnes de son site en janvier 2017 :

« A lire, l’interview de Eric Marboutin, chef de projet loup / lynx pour l’ONCFS, au sujet des rumeurs infondées de la présence de loups en Île- de-France. Le réseau loup de l’ONCFS a toutes les compétences pour s’exprimer à ce sujet et nous nous rangeons à leur analyse»

« S’il n’y est pas déjà, le loup arrivera tôt ou tard en Île-de-France. C’est prévisible et ça n’est pas un scoop. Les forêts de plaine comme Fontainebleau ou Rambouillet peuvent abriter des loups; l’habitat naturel et les proies sauvages sont en quantité suffisante. »

Cette dernière affirmation tient de la rengaine habituelle, un jour il reviendra !

L’association poursuit donc en reprenant les déclarations du journal Le Monde, du 16 janvier 2017, où Eric Hansen, délégué régional ONCFS Centre, Val-de-Loire et Ile-de-France s’est exprimé, au sujet des deux

chevreuils retrouvés en forêt de Rambouillet (Yvelines) dans la nuit du 28 au 29 décembre 2016, je cite

« Nous avons expertisé ces chevreuils, croyant à un braconnage. Ils sont en réalité morts de maladie et ont été partiellement consommés par un renard. »

Toutefois les faits sont tout autres et mes publications sur le site de L’Observatoire du Loup concernant la présence du loup en région parisienne ont certainement fortement contribué au piratage de grande ampleur du site à la fin de l’été 2017. Et pour cause.

Je vous livre donc de manière un peu brute le déroulement des faits concernant cette affaire parisienne qui vous allez le comprendre stigmatise complètement les procédés officiels destinés à désinformer la presse.

Les faits sont décrits ainsi :

« … ils ont effectué une « expertise » sur les dépouilles et n’ont finalement pas pu déterminer la cause de la mort. Avouant eux-même ne pas être spécialement formés ils ont confirmé que les chevreuils étaient:

-en apparente bonne santé malgré des problèmes intestinaux.

-morts depuis environs 24-48h.

-non braconnés

-non percutés

-présentant des lésions profondes , des hématomes, des os broyés.

-partiellement consommés (cuisses, épaule)

Ils n’ont pas pu apporter de réponses aux lésions profondes, aux os broyés (colonne, côtes) à la décapitation. Et ont affirmé le caractère inhabituel de ce cas, la cause de la mort reste difficile à déterminer selon eux et aucune preuve ne permet d’affirmer une mort lié à la prédation d’un animal quel qu’il soit.

Je suis retourné sur les lieux à la suite de cette intervention et ai trouvé sur le plus petit chevreuil des traces de morsures sur le fessier non visible de l’extérieur. Ayant retroussé la peau de la cuisse j’ai pu constater des hématomes profonds ainsi que des perforations circulaires régulières. »

Cette morsure est de fait une prise d’immobilisation, pratique courante du sauvage quand il cherche à empêcher la fuite de l’ongulé, on retrouve parfois cette morsure sur les animaux domestiques prélevés par le loup. Ce

chevrillard a été ouvert et les viscères rouges ont été consommés. Encore un indice de la présence du loup. Dans nos investigations parisiennes nous avons déterminé la présence de plus de 30 indices dont des relevés de piste tout à fait formels, où les empreintes, voies et pistes ne pouvaient être en rapport avec le chien. Manoël Atman a fait un travail remarquable sur les sites parisiens concernés puisqu’il s’y rendait fréquemment.

Pourtant l’Oncfs et Eric Hansen parlent de maladie et du renard dans leurs déclarations à la presse. Cette pratique est tout à fait caractéristique, le renard masqué de loup donc est un des éléments récurrents utilisés dans la communication de l’Office dans toutes les régions de France où le loup s’installe. Pendant que l’association Ferus conclue dans son actualité du 19 janvier 2017, je cite :

« Donc pour l’instant, rien à signaler ! »

Édifiant non ? Ce n’est pas tout, je reçois le 18 janvier 2017 un courriel de Maxime Zucca, un ornithologue avec lequel je n’ai jamais eu de contact et qui s’inscrit sous la houlette de Natureparif ! Qui n’est autre que l’Agence française de biodiversité en Île de France. Ce naturaliste m’interpelle donc sur un ton très surprenant, je cite :

« J’ai cru comprendre que vous aviez déjà posé quelques problèmes sur la question du loup dans les Vosges. J’espère que, par ce genre de maladresse, vous ne reproduirez pas cette situation en Île-de-France, et que les structures ayant vocation à défendre la nature, et donc le loup, ne seront pas ridiculisées par des informations approximatives dévoilées par une association qui semble faire passer la primeur médiatique devant la protection du loup… »

La question qui se pose immédiatement est : Qui distille des informations fausses et diffamatoires concernant mes investigations et communications sur la présence du loup dans l’Est de la France ?

Je vous laisse conclure vous-mêmes sur la réponse à apporter à ce sujet et je passe sur les péripéties de Nicolas, taupe notoire qui nous a été envoyée pour nous discréditer et qui m’a contacté en décembre 2016 afin de se joindre à notre groupe parisien. Après un premier test alors que j’envoie le personnage sur une piste de chien divaguant l’individu m’apporte des

éléments en m’expliquant qu’il est sur une piste de loup alors que je sais pertinemment qu’un chien est lâché presque chaque jour dans le secteur concerné. J’en informe Manöel et nous mettons en place une stratégie qui consiste à lui distiller de fausses informations, y compris personnelles et qui vont bientôt le pousser à la faute rapidement. Pour finir ce cher Nicolas et son équipe de scientifiques vont plus tard expliquer au Parisien que l’objet de nos investigations est en rapport avec un chien-loup, qui divague et dont personne ne connaît, le nom, le sexe ou l’âge et dont personne ne détient même une photographie. Un grand moment de désinformation notoire, totalement orchestrée par l’écologie ambiante !

En janvier 2018 le loup disperse sur le département voisin de l’Eure et Loir et sa présence n’est reconnue qu’en août 2019, par obligation je dirai puisqu’un particulier dispose d’une photographie probante et d’une courte vidéo. Mais l’officialité nous explique aussi, dans la presse de la région centre que le loup procède par bond ce qui permet d’éviter de devoir parler de l’origine du canidé puisque le sauvage disperse des forêts parisiennes ! Le mécanisme est bien huilé par ailleurs, si les intervenants creusaient le sujet ils pourraient facilement faire ressortir les nombreuses incohérences dans la communication de l’officialité. Rien ne se passe tout se transforme, je le confirme à nouveau, c’est la règle.

En 2019, à l’automne le même procédé est utilisé par le maire d’une petite commune dans le département des Ardennes, très au nord du département à propos des hurlements du loup, en groupe d’au moins trois individus et pour lesquels ils expliquent également qu’il s’agit d’un chien présent sur la commune. Toutefois l’origine des hurlements se situe en Belgique à quelques kilomètres de distance. Je suis également en contact avec des intervenants d’une association connue qui estiment que le groupe est commun à la Belgique et la France car le sauvage ne connaît pas les frontières. Je dis souvent que le loup ne sait pas lire. Un peu plus tard encore un relevé piste dans la neige, sur le site des hurlements en question explique que le sauvage est bien présent. Il faut donc souligner que la complicité entre maires et préfets est dans ce dossier et souvent d’autres, totalement connue. La peur de l’inconnu au XXIe siècle semble orchestrer les déclarations à propos du loup, en France. Il faut dire aussi que très peu d’études sont menées sur la présence du canidé, l’État comme souvent ne donne plus les moyens nécessaires à la compréhension et c’est bien cet état d’absence de l’État qui conduit à la peur et aux inquiétudes. Puis aux méfiances sans cesse plus forte vis à vis des déclarations officielles.

Vous souhaitez en savoir plus, c’est ici qu’il faut être:

https://www.thebookedition.com/fr/sur-la-piste-du-loup-en-bretagne-p-376397.html?fbclid=IwAR02VHpW_ZOgEEW5YfNclylSWgi7hUkpNo8HzzvN3SSR1YGMcCQjci8BuQw

1 commentaire sur “OMERTA SUR LE LOUP ET DÉSINFORMATIONS SUR LA PRÉSENCE DU LOUP EN FRANCE!

  1. Tout cela ne m’étonne pas beaucoup.

    En effet l’ONCFS semble posséder toutes les compétences pour ne pas confondre une attaque de loup et une maladie très contagieuse qui ne repousse même pas le renard.

    Dans les années 80 en France, le loup était un sujet tabou que l’on a souvent comparé au nuage de Tchernobyl. Au début des années 90 je questionnais sans cesse mon copain qui travaillait à l’ONCFS et qui me répondait à chaque fois la même chose:  »Pour le moment on ne sait pas si c’est le loup ». Un jour il a fini par craquer en me disant:  »Oui c’est le loup mais normalement je n’ai pas le droit de te le dire ». A partir de ce jour je méfie beaucoup des versions officielles….

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