HAUTE-SAÔNE : LE FIASCO HABITUEL EST EN MARCHE !

La gestion du phénomène naturel que représentent les dispersions du sauvage sur vos territoires relève de l’incurie des administrations concernées, c’est une évidence en 2020.

En premier lieu il faut souligner l’incapacité de l’Obf à suivre les dispersions du canidé prédateur des herbivores sur les territoires de France :

Il faut souligner que cette incapacité notoire a pour conséquence une gestion de l’urgence tout à fait contre-productive puisqu’il faut attendre que les phénomènes de déprédation se mettent en place pour comprendre que le loup est présent !

Gestion des phénomènes de dispersion du loup: l’incurie de l’Etat est assez édifiante!

 

Quels sont les données recueillies par le réseau loup, chargé du suivi de l’espèce dans ce département et les départements voisins:

Les faits en images: (données : bilan-officiel-du-suivi-hivernal-2019-2020.pdf)


 

Haute-Saône,

Aucune démarche n’est engagée sur ce département durant l’hiver 2020!


 

Vosges, 

4 journées d’investigation!


 

Haute-Marne, 

2 journées d’investigation!


 

Doubs,

9 journées d’investigation!


 

Côte d’Or,

1 journée d’investigation!


PEUT-ON CROIRE QUE LA PRESSION D’OBSERVATION DU RÉSEAU LOUP NATIONAL EST PROBANTE?


 

Comment analyser le phénomène de dispersion qui se développe dans le département de Haute-Saône?:

 

Historique de la présence du loup:


 

Depuis 2013, il est possible d’expliquer que les phénomènes de dispersion qui se sont développés au sud de la Lorraine sont en rapport avec la présence du sauvage dans les départements voisins. Faut-il expliquer que des flux de dispersion formés dans les pays voisins, concernant la sous-espèce du loup gris commun, se mettent en place et que le placement des individus est en rapport avec la présence de la souche italienne établie depuis des années dan l’Est du territoire?

 

Les faits de déprédation au 7 septembre 2020:

 

Peut-on croire que le canidé présent fait l’objet d’une pression de braconnage?


Apparemment le canidé en place (ou un autre) a subi un tir du coté du Val d’Ajol, vendredi 4 septembre au soir, à proximité de l’étang aux prêtres, quand on observe une partie de l’historique, on constate qu’il est positionné à l’ouest d’une zone ou il ne se passerait plus rien depuis le 30 mars 2019, depuis le 4 septembre, il a « déprédaté » deux fois en se dirigeant vers le sud-ouest au départ du Val d’Ajol , le canidé est donc repoussé vers les premiers sites de déprédation alors qu’il était positionné au nord du Val d’Ajol ou il a laissé une crotte et ou il était présent avant sa première prédation le 26 août, une crotte de 40 cm, diamètre 25mm pleine de poils d’ongulé.

 

Quels sont les moyens mis en place par le comité loup de la préfecture concernée?

Alors que des tirs d’effarouchement seraient inefficaces, selon la préfète, il faut se demander quand ils ont été exercés et par qui?

Je cite: « Les tirs de défense seront réservés uniquement aux éleveurs dont les troupeaux ont subi des attaques. Pour les ovins, les agriculteurs devront, au préalable, protéger leur cheptel avec, notamment, des grillages électrifiés de 80 cm de haut. Une enveloppe de 2000 euros, renouvelable, va être débloquée par l’État à cet effet. La DDT passera dans les jours prochains évaluer la situation auprès des exploitations touchées, indique la préfète. »

 

Qui était présent en comité « loup » le 8 septembre 2020 à Vesoul?

Je cite: « Ces derniers attendaient donc beaucoup du comité départemental qui s’est tenu ce mardi, à Vesoul, réunissant les services de l’État, DDT, DREAL, des éleveurs touchés, la FDSEA, le président de la Chambre départementale d’agriculture, l’Office français de la biodiversité, des louvetiers… »

PEUT-ON CROIRE QUE CE SIMULACRE DE GESTION EST DESTINÉ A AUTRE CHOSE QUE D’ORGANISER DES TIRS?

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