DÉPRÉDATIONS DANS LE FINISTÈRE: LES EXPLICATIONS INDISPENSABLES!

En premier lieu il faut expliquer le fait suivant :

A propos d’un individu « boiteux » détecté le 3 octobre 2022 sur le Cloître-Saint-Thégonnec

Le 22 septembre 2022, un loup a été percuté sur la nationale 12 entre les communes de Sainte-Sève et Saint-Thégonnec Loc-Eguiner, en début de matinée. Ce fait n’a pas été communiqué afin de préserver le canidé (recherche au sang toujours possible sur un individu amoindri) qui a été observé, après la collision, traversant la voie rapide venant de Kergro en direction de Kergalan.

Comme annoncé dans la presse locale, ce loup n’a pas été perturbé par l’ouverture de la chasse, le comportement de déprédation engagé depuis le 14 octobre est directement en rapport avec ce fait de collision, même si ce phénomène de dérangement consécutif à l’ouverture de la chasse a déjà été constaté en Bretagne et dans d’autres région de France.

Le même phénomène s’est développé en Vendée durant l’été 2021, un canidé observé « claudicant » s’est inscrit sur des caprins, des ovins et des veaux durant quelques semaines avant de reprendre des activités de chasse habituelle sur le chevreuil.

Ce loup a donc été filmé « boiteux » à une distance de 10 kilomètres plus au sud, 12 jours après le fait de collision, avant d’engager une phase de déprédation provisoire qui pourrait durer encore quelques semaines. (distance du premier fait connu : 29 km 11 jours plus tard)

Le phénomène de sur-prédation est connu chez le loup et ce comportement s’explique entre autres explications par une incapacité provisoire à la chasse.

Il faut confirmer encore une fois l’inexistence de chien « errant » en Bretagne, tout comme dans l’ensemble des régions de France.

Contrairement à ce qui est affirmé par François de Beaulieu, il n’existe pas de prédations, nombreuses de chien attribuées à des loups, ce phantasme habituel dans les Ong est le reflet d’une certaine incompétence sur le sujet ! En effet 95% des constats de prédation de « grands canidés » engagés par les techniciens de l’Office français de la biodiversité sont attribués à des loups chaque année, les 5% restant ne constituant pas un nombre suffisant pour être qualifié de « nombreuses » !

 

loup-bretagne-finistere-attaque
loup/Bretagne/Finistère/ attaque automne 2022

La situation dans le Finistère en Novembre 2022 :

Il faut également souligner que dans l’urgence il serait souhaitable de mettre en l’œuvre la louveterie chez les éleveurs fortement impactés, pour le moins il est regrettable d’avoir perdu un temps considérable à la mise en œuvre du plan loup. En effet, les premiers indices probants, trop souvent classés «invérifiables », voire non retenus par l’Ofb, compte tenu des données actuelles, depuis 2021, dans le PNR Armorique, justifiaient l’anticipation indispensable.

Alors que la Direction départementale du territoire propose encore des systèmes d’effarouchement et des filets à mouton, il faut considérer que les clôtures lourdes électrifiées en haut et en bas devraient dors et déjà être mises en œuvre, en complément de la présence de louvetiers à mettre en place rapidement, à la garde des troupeaux, les formations (chien de protection et comportements du loup) dont une seule a eu lieu récemment, devraient être relancée immédiatement, alors que les budgets indispensables devraient être à disposition depuis près d’un an.

L’attentisme et le culte de l’Adn engage les éleveurs aux pertes dans l’incompréhension et plus tard, le loup, aux tirs de destruction , alors que la majorité de ces tirs sont inutiles ! (70% des cas) Alors que nous alertons depuis près de 4 ans sur les nombreuses phases de dispersion du loup en Bretagne. Cette dérive doit cesser!

Il est regrettable, après avoir fait une demande d’information, il y plus de 30 jours, à la direction du Parc Armorique, que nous n’ayons obtenu aucun retour, et pour cause (Observatoire du loup association). Ce refus de communiquer sera transmis à la Cada (Commission d’accès aux documents administratifs prochainement afin d’obtenir tous les indices de présence avérés ou non du loup (et du chacal doré éventuellement).

Concernant la présence du loup dans le Finistère, il faut compter aujourd’hui, pour le moins 4 individus présents, selon nos relevés et quatre zones de dispersion situées du nord de Brest jusqu’à l’ouest de Quimper !

Nous suivons en 2022, 12 zones de dispersion du loup, en Bretagne, dans les différentes phases (découverte/pré-installation/installation adaptative/reproduction), il est temps que l’officialité ouvre les yeux, après plus de 4 ans de déni et de mésinformation orchestrés avec la complicité des Ong locales, par ailleurs, incompétentes sur le sujet de la dispersion et des comportements du loup, en général !

En tout état de cause si vous souhaitez devenir acteur sur le sujet, l’Observatoire du loup association vous propose d’adhérer afin :

De peser sur la mé-gestion actuelle, afin de placer chacun devant ses responsabilités à l’avenir et nous allons nous y employer activement. Si vous souhaitez faire partie du loup adhérer ici :

Cotisation annuelle 10 euros, dons bienvenus !

https://www.helloasso.com/associations/observatoire-du-loup/adhesions/faites-partie-du-loup?fbclid=IwAR1tD2wbsxRIMx87VFHyqIXBc-leEdEDYFqWkpte1iofzjdiJgB1ymoJ8aY

 

1 commentaire sur “DÉPRÉDATIONS DANS LE FINISTÈRE: LES EXPLICATIONS INDISPENSABLES!

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.