L’Observatoire du Loup a besoin de vous.

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La protection du loup qui devrait être une évidence pour toute personne consciente des enjeux de la préservation de la biodiversité et des services innombrables et indispensables à la vie qu’elle rend à l’humanité ne peut s’envisager sans une protection efficace de l’élevage ovins, bovin et équin, c’est ce à quoi nous nous employons depuis 15 ans et nous ne pouvons que constater l’incapacité de l’état à apporter les solutions satisfaisantes à cette problématique. Son action à l’inverse n’a d’autres effets que d’aggraver la situation tant du point de vue des éleveurs que des protecteurs de la vie sauvage.

Depuis 12 ans l’observatoire du loup suit la progression du loup en France

Depuis 12 ans l’observatoire du loup analyse et publie les données recueillies par son réseau

Depuis 12 ans l’observatoire du loup compare les données recueillies avec celles des institutions, l’ONCFS puis l’OFB aujourd’hui

Depuis 12 ans l’observatoire du loup produit une analyse critique des politiques menées par ces institutions qui agissent au nom de l’état

Depuis 12 ans l’observatoire du loup dénonce à la lumière des faits, la gestion désastreuse et le fiasco de cette politique

Depuis 12 ans l’observatoire du loup agit par tous les moyens à sa disposition pour informer débattre proposer en publiant des dossiers, des articles, sur son site web, en organisant des conférences, des formations, mais également pour combattre devant les tribunaux, dans les médias les projets et les décisions des autorités qui pour l’essentiel sont le résultat d’une vision à très courte vue, pris dans la précipitation, sans réflexion sérieuse et qui tous au bout du compte nous mènent à la catastrophe.

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ou par Chèque, à l’ordre de l’observatoire du loup :

adressé à : Observatoire du loup 8 venelle des Jardins 29870 TREGLONOU

Il y a donc urgence, en exemple à la lecture du « Projet d’arrêté modifiant l’arrêté du 21 février 2024 fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus) » il faut constater : une fois encore que l’État se défausse de ses responsabilités en organisant de manières sordides, de nouvelles dérogations de tirs sur les loups !

Officiellement :

« Il n’existe dans cet arrêté aucune distinction entre les différents types d’élevages (ovins, caprins, bovins, équins). Or, à la différence des ovins et des caprins, il n’existe pas à ce stade de schéma de protection des troupeaux bovins et équins valide techniquement. Du fait de l’absence d’un référentiel de protection ayant fait ses preuves pour ces troupeaux, est apparu le besoin de définir des dispositions particulières pour les bovins et équins en matière de dérogation aux interdictions de destruction, sans reconnaître pour autant une non-protégeabilité générale pour ces troupeaux. »

Selon le Groupe national loup, il suffirait à l’avenir, de rapprocher les vaches, près des bâtiments, pour obtenir des tirs de loups. Une fois encore, on se moque de nous !

« Pour la protection des bovins, les préfets devraient avoir les moyens de mettre en place des analyses territoriales technico-économiques ou analyses de vulnérabilité afin de trouver une solution pour défendre les troupeaux bovins, comme par exemple de rapprocher les animaux prêts à vêler près des bâtiments. « Ces actions sont issues d’expérimentations qui se sont déroulées dans le Jura et en Savoie et cela pourrait permettre d’obtenir des tirs de défense » 

Alors que ce sont effectivement, les tirs légaux (et illégaux), aux troupeaux, effectués d’années en années qui poussent les loups sur les bovins et les équins. Et généralisent les prédations à l’ensemble du département et au delà parfois, vers les départements voisins.

Après 1000 destructions de loups effectuées depuis 2017, l’État n’a obtenu aucun résultat probant. Le nombre des attaques de loups ne faisant qu’augmenter depuis. Pourtant les chiffres officiels prouvent que ce sont les renforcements des moyens de protections des troupeaux qui permettent de réduire le nombre de victimes par attaque. Ainsi depuis 2017 on constate une évolution pérenne des populations de loups en France, une augmentation concomitante du nombre d’attaques et une relative stagnation du nombre de victime, liée aux mesures trop rares de protection déployées dans des territoires trop peu nombreux. Ces constats sont le résultat d’une absence d’anticipation sur le terrain, d’un défaut de moyen et d’information de la part des administrations concernées. Nous envisageons d’engager sur ces questions des procédures au pénal dans l’année qui vient.

Dans le projet d’arrêté, il est écrit :

« À l’article 6, est introduite la possibilité de fonder une décision préfectorale autorisant un tir de défense d’un troupeau bovin ou équin :
– d’une part, sur une exploitation dont le troupeau bovin ou équin a subi une prédation dans la dernière année,
à condition que l’éleveur ait mis en œuvre des moyens de réduction de la vulnérabilité de son troupeau attestés par le préfet (en matière de mode de conduite, de protection, d’effarouchement) ;
– et, d’autre part, dans des cas de territoires particuliers soumis à
un risque avéré de prédation, sur la base :

d’une analyse territoriale sur la vulnérabilité des exploitations, validée par le préfet coordonnateur, et portant sur un territoire homogène, tant en termes géographiques qu’en termes de productions et de mode de conduite des exploitations.
d’une justification au cas par cas, auprès du préfet de département, par les demandeurs, de leur situation au regard de cette analyse et des mesures de réduction de la vulnérabilité de leurs troupeaux mises en œuvre face à la prédation lupine.

– En cas de réalisation d’une telle analyse territoriale, est introduite l’obligation pour le préfet de département de réaliser :

– un bilan comportant une analyse des mesures de réduction de la vulnérabilité et, le cas échéant, de protection mises en œuvre ;

– une analyse des tirs de défense autorisés et réalisés dans le territoire concerné ;

– le cas échéant, une mise à jour de l’analyse technico-économique territoriale au regard de l’évolution des modes de production et de conduite du troupeau et de l’évolution des connaissances sur les mesures de réduction de la vulnérabilité et de protection.

Dans les conditions décrites ci-dessus et en conséquence, sans aucune mise en œuvre de réels moyens de protections, sans mise en œuvre d’action d’effarouchement contrôlables, dont la plupart sont inutiles si elles ne sont pas exercées avec des moyens humains  et pérennes , sans définition de mesures de contrôles, sans aucune définition du « risque avéré de prédation », dans le défaut de suivi habituel de la situation exacte des dispersions par département et par zonage investis par les loups, que l’État est incapable de produire, une simple justification de l’éleveur pourra faire valoir un droit au tir. Dans les conditions citées. cette dérive s’exerçant au doigt mouillé sans aucune anticipation, ni mise en œuvre des moyens de protection. Ceci est totalement inadmissible.

Cette procédure peut donc être considérée comme une intention de tir préventif déguisée et elle est illégale compte tenu des contraintes européennes.

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