1) LA SITUATION NATIONALE ÉVOLUTIONS:
83 départements sont inscrits dans une démarche de suivi du loup.
60 départements subissent des attaques de loups en 2024. (version officielle)
Tous les départements sont concernés par le développement de l’intensité des phénomènes de dispersion, sans exception.
L’étude des phénomènes dans la vallée de la Loire depuis 2012 atteste que les phénomènes de dispersion vont s’intensifier encore en 2025.
2) LA SITUATION DES DISPERSIONS DU LOUP EN SEPTEMBRE 2024 DANS LA MEUSE:
Alors que les attaques des loups ont fait 290 victimes depuis 2013 sur un effectif ovin qui a évolué de 24157 têtes en 2010 à 16676 en 2019 générant moins de 1% de l’activité agricole dans ce département, cette tendance lourde de chute des effectifs des ovins est aussi forte que dans le département des Ardennes en absence d’attaque de loup, sur la même période. Au regard des effectifs actuels à l’herbe, au moins 110 chiens devraient être mis en œuvre, en particulier sur le secteur de Bar-le-Duc où il est indispensable de recenser les chiens de protection placés depuis 2014!
Dans les faits, les chiens de protection sont présents dans 15 exploitations, au plus…!
3) CARTES ACTUALISÉES 09/2024 dans le contexte régional:
Les droites représentent des axes de dispersions internationaux, interrégionaux et interdépartementaux.
Toutes les zones délimitées en rouge représentent des zonages actifs en 2024 et au moins depuis 2022…
Une vingtaine de zones, dont 4 en Meuse, sont actives dans un rayon de 150 kilomètres.
Cette distance peut-être parcourue en 30 jours dans une phase de découverte habituelle.
Les acteurs institutionnels et décisionnaires ne sont pas sur le terrain!
En conséquences:
La création d’un pôle technique par département est indispensable afin de suivre les évolutions des loups (zonages, niveaux de risque etc), d’alerter en anticipant les phénomènes, de mettre en œuvre les moyens au bon moment et au bon endroit, d’assister les éleveurs en cas de crise (présence de nuit sur le terrain afin de bloquer les phénomènes)
Ce pôle technique devrait comporter un spécialiste pointu des comportements des loups, un spécialiste des chiens de protection, des techniques de clôtures, du pastoralisme et de la communication. Il doit travailler en toute transparence en collaboration avec tous les acteurs de terrain de la ruralité.
Ces spécialistes devraient être polyvalents.
Toutes les données placées sont issues de Géopred, Ofb et Observatoire du loup. Afin de faciliter la lecture des cartes toutes les données ne sont pas placées. A l’étude de l’évolution des zonages depuis 2012, il apparaît effectivement que les constats meusiens sont en rapport avec le contexte régional.
Le dossier complet est ici et disponible sous format pdf
Loup en Meuse contextes et impératifs constats